Le chaos apparent qui règne en Ukraine est-il animé par une logique quelconque ? Peut-on comprendre la dynamique de ce conflit ?
En mêlant une approche interne (problème historique de l'identité ukrainienne) et externe (affrontement des blocs Occidental/Russie), John Laughland nous permet d'y voir plus clair.
Malheureusement, le grand perdant semble être -pour l'instant- l'Europe, impuissante et veule face aux tentatives de manipulation de l'Empire américain.
La conférence est organisée par l’association "France-Russie Convergences", et introduite par Jean-Claude Manifacier.
Alain Soral, l’essayiste le plus connu de la mouvance dissidente, adulé par les uns et honni par les autres, marque l’époque par ses analyses et ne laisse personne indifférent.
De l’UPR à Moualek en passant par Marine Le Pen et toutes les autres polémiques, il répond à tout avec sincérité, et sans langue de bois.
La cohérence de son discours et de son action sur la longueur ont enfin l'air de porter leurs fruits. Par son travail, il a notamment contribué à réintroduire une idée de la France chez des gens qui en avaient été privés.
Alain Soral : gauche du travail et droite des valeurs, pour une réconciliation nationale !
L'Union européenne est en crise.
Une crise identitaire avant d’être institutionnelle ou économique. Les résultats des élections européennes du 22 mai dernier l'ont une nouvelle fois montré. Le club d'épiciers baptisé "Union européenne" aura réussi le tour de force de transformer l'Europe en cauchemar pour ses peuples.
Les intervenants du colloque "Europe marché ou Europe puissance" réunis par la revue Éléments ont, chacun à leur manière, pointé les menaces de cette construction européenne, menée en dépit du bon sens, obsédée par les valeurs universalistes qui au bout du compte la nie.
Au terme de ce colloque qui a vu des personnalités d'horizons différents prendre la parole, le mot d'ordre général était : "Pour l'Europe, contre Bruxelles".
Antoine Cholet s’interroge sur l’identité politique de la Suisse : est-elle une nation ? C'est donc à une enquête que nous sommes ici conviés.
Le conférencier commence par définir son concept de la nation, qu'il articule autour de quatre éléments: un état centralisé, un territoire, une histoire et un peuple.
De cette définition naît l'ambiguité : il manque en effet ces quatre éléments -dans leur plénitude- à la Suisse. En fait d’état centralisé, on trouve plutôt un pouvoir central faible, débordé à la fois par des cantons ayant conservé de nombreuses prérogatives et par des associations privées redoutablement efficaces. Son territoire n’est que le résultat hasardeux de traités d’entraide successifs ; son histoire est marquée par la désunion et les guerres; quant au peuple suisse, il faut avoir une imagination fertile pour en concevoir concrètement l’existence. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé de combler cette "fêlure nationale" en édifiant des mythes politiques rassembleurs, parmi lesquels la neutralité armée, le consensus, le fédéralisme ou la démocratie. Mais force est de constater que cette mythologie tourne parfois à vide…
En confrontant, sans langue de bois, la Suisse au concept de nation, Antoine Cholet démontre les limites d’une telle perspective. Mais ce n'est pas pour considérer cette "fêlure nationale" comme un problème, mais plutôt comme une chance pour le pays de dépasser une construction nationaliste insatisfaisante.
L'Union européenne est aujourd'hui la seule réalité politique continentale.
Existe-t-il d'autres projets envisageable pour le bassin identitaire européen ? Que pouvons-nous envisager de concret et crédible au "machin" bruxellois ? A l'heure de la mondialisation, le recours aux nations est-il dépassé ?
Cette émission, animée par Pascal Lassalle et Monsieur K, devise autour des différentes perspectives altereuropéennes possibles.
Alors qu'il a rejoint le comité central du Front National, Alain Soral est invité sur l'émission française de la radio identitaire Bandiera Nera.
L'échange -tumultueux- se concentre sur les différences subtiles entre les politiques défendues par le FN et par la mouvance identitaire, et les pièges à éviter pour faire front commun contre l'idéologie mondialiste, véritable rouleau compresseur des identités enracinées.