En pleine crise de légitimité, la Cour Pénale Internationale est le fruit de nombreuses critiques, notamment en cause, son action se concentrant sur le continent africain alors qu’aucune enquête n’a par exemple été ouverte pour le cas de la Palestine ou de l’Afghanistan.
Au coeur des enjeux internationaux, la Cour Pénale Pnternationale peut-elle s’affranchir du jeu des grandes puissances afin d’instaurer une réelle justice pénale internationale?
Juan Branco, ancien assistant du procureur à la Cour Pénale Internationale, s’appuie sur son expérience afin de mettre en lumière les limites relatives à son fonctionnement.
Une conférence organisée par l'association Reesah - REseau d'Etudiants Spécialisés en Action Humanitaire.
Le 6 avril 1994, un avion Falcon 50 transportant deux chefs d'Etat africains, leurs collaborateurs et trois Français membres de l'équipage, est abattu par un missile SAM 16 au-dessus de l'aéroport de Kigali. L'ONU reconnaît que cet attentat est l'élément déclencheur des massacres atroces qui se vont se commettre dans tout le Rwanda. Or, depuis 20 ans, cet acte terroriste reste impuni. Le Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR), censé juger tous les crimes commis en 1994, a décidé d'écarter l'attentat des procès. Pourquoi ?
Plus spécifiquement, quel rôle exact l'armée française a-t-elle joué pendant le génocide et pourquoi le régime de Paul Kagame actuellement au pouvoir au Rwanda ne cesse-t-il d'accuser la France dans les événement tragiques qui ont eut lieu dans cette région ?
Historien, chargé d’études à la Revue Défense Nationale, membre du comité de rédaction du magazine Guerres & Histoire, Laurent Henninger vient évoquer le centième anniversaire de la fin de la Première Guerre mondiale.
Le 11 Novembre a été commémoré comme victoire des poilus et retour à la paix dans l’occultation des conditions stratégiques qui ont permis à la France et à ses alliés de sortir victorieux du conflit - sans que la paix en Europe soit pour autant garantie.
C'est donc en revenant sur quelques leçons de la victoire de 1918, du point de vue de l'histoire militaire dans la longue durée, que Laurent Henninger nous permet de saisir des enjeux qui sont d’une pleine actualité.
C'est en tant que spécialiste de l'histoire espagnole et notamment des enjeux mémoriels contemporains qu'Arnaud Imatz revient sur les polémiques récentes des tentatives d'exhumation de Franco et du mythe de la concorde des trois monothéismes dans Al-Andalus.
Une mise en perspective historique salutaire pour sortir des instrumentalisation diverses et variées qui ne visent qu'à diviser le corps social pour des enjeux bassement politiciens.
Émission du "Libre Journal des historiens", animée par Philippe Conrad.
Le 11 novembre 2018 nous avons célébré le 100e anniversaire de la fin de la Grande Guerre. Une des pages marquantes de l'histoire du XXe siècle se devait d'être revisité.
Les gouvernements ont tenté par l'organisation d'une commémoration nationale de transmettre cette mémoire. Quel bilan pouvons-nous tirer de ce centenaire ? La mémoire est-elle le monopole de l'Etat ou doit-elle être prise en main par la population ?
L'historien Sylvain Ferreira nous dresse un bilan de ces quatre dernières années de commémorations. Il continue son sujet en abordant des points historiques et remet notamment en cause le mythe de la supériorité militaire allemande dans l'imaginaire commun.
Le travail que nous présente Domenico Losurdo vise à démasquer l'idéologie dominante de la puissance dominante. Terrorisme, fondamentalisme, anti-américanisme, haine de l'Occident, complicité avec les islamistes et les antisémites : telles sont les armes que brandit l' " Empire du Bien" pour diaboliser tour à tour ses adversaires et mieux procéder ensuite à leur anéantissement.
Fondée par des propriétaires d’esclaves, des massacreurs d'Indiens et des théoriciens de la suprématie blanche, la prétendue " plus ancienne démocratie du monde " (Clinton) s'est toujours érigée en donneuse de leçons et en gendarme du monde. De nos jours, de Reagan à Obama, d'Abou Ghraib à Guantanamo, de la terreur nucléaire à l'agent orange, du soutien aux régimes fascistes aux enlèvements arbitraires de la CIA, de l'espionnage à la propagande, quiconque entend s'opposer à la puissante machine de guerre étasunienne devient automatiquement l'ennemi de la paix et de la civilisation.
C'est le 11 novembre 2018, jour du 100e anniversaire de l'armistice, dans la taverne du Croissant, rue Montmartre à Paris, à l'endroit même où Jean Jaurès fut assassiné le 31 juillet 1914 parce qu'il dénonçait le jeu des alliances automatiques qui était en train d'entraîner la France dans le gouffre, que François Asselineau nous rappelle les causes du déclenchement de la Première Guerre mondiale et ses conséquences funestes pour la France et les nations d'Europe.
Un épisode tragique de notre histoire nationale et continentale qui doit nous amener à réfléchir au contexte actuel.
Cent ans après l’armistice du 11 novembre 1918, que reste-t-il de ce conflit qui fut à l’époque le plus violent de l’histoire ? Quels bouleversements profonds a-t-il causés dans l’armée, mais aussi l’économie, la société et même la place des femmes ?
Les historiens Laurent Henninger et Frédéric Rousseau sont les invités de Jacques Sapir pour répondre à ces questions dont les enjeux ne sont pas uniquement mémoriels.