L'histoire des élites, des Lumières au grand confinement. Avec Eric Anceau pour la Nouvelle Action Royaliste.


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13.01.2021

Professeur spécialiste de l'histoire politique et sociale de la France et de l'Europe contemporaine, Éric Anceau vient de consacrer un ouvrage sur la relation difficile que les milieux dirigeants et le peuple est presque toujours entretenue.
De fait, toute nouvelle élite tend à oublier qu'elle est au service de l'Etat et de la nation et finit par se constituer un groupe privilégié qui suscite des réactions de colère, des mouvements de révolte ou une nouvelle révolution.
Réfléchir sur l'histoire des élites françaises en compagnie d'Éric Anceau permet de mieux saisir le moment historique que nous vivons : celui d'un désir latent ou exprimé de renouvellement des élites.

Après 68, la radicalisation de l'extrême gauche. Une série documentaire sur France Culture.


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04.2018

Après 1968, qu'est-il advenu de tous ceux, étudiants, ouvriers, militants qui n'ont pas pu se résoudre à abandonner le combat ? Comment sont-ils, chacun à leur façon, passés de la contestation à la lutte armée ?
Au Japon, en France, en Italie, en Allemagne, retour sur ces années de bascule où la violence s'est peu à peu imposée dans le paysage.

Série documentaire "LSD", produite par Kristel Le Pollotec.

Le grand Sanhédrin de Napoléon. Avec Alain Michel pour le Fonds Social Juif Unifié.


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12.11.2006

Napoléon se préoccupe peu de la situation des juifs en France lors de son accession au pouvoir. Ce n'est qu'à partir de 1806 que, face à la montée des hostilités à l'encontre de la communauté juive et à l'endettement croissant des propriétaires terriens en Alsace, l'Empereur prend ses premières décisions.
Alors que les cultes catholique et protestants (réformé et luthérien) ont vu leurs relations avec l'État être réorganisées au début du Consulat, avec la signature du Concordat (1801) et l'adoption des articles organiques (1802), aucune réflexion sur l'intégration des juifs n'avait été entreprise auparavant. L'Empire compte alors 170'000 juifs, dont un tiers en France, et aucune instance générale n'organise ou dirige les différentes communautés.
Davantage soucieux de l'ordre public que de religion, Napoléon Ier décide de remédier à cette situation en décidant, en mai 1806, la tenue d'une assemblée de notables juifs, puis en novembre la réunion d'une assemblée, le Grand Sanhédrin, chargée de rédiger les positions doctrinales pour les juifs de France.

Les médias sont devenus une fabrique à opinion. Avec Anne-Sophie Chazaud sur Sud Radio.


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23.11.2020

Les Dix petits nègres, Autant en emporte le vent, ou encore Carmen : les revendications communautaires s'attaquent chaque jour un peu plus au patrimoine culturel. Des polémiques qui entraînent une diminution de la liberté d'expression et que dénonce avec vigueur Anne-Sophie Chazaud.
"On a assisté ces dernières décennies à un festival assez grotesque de ce que pouvait donner la censure militante complètement hystérisée", souligne la philosophe qui note "une très grosse accélération ces dernières années". Un phénomène rendu possible "grâce à une privatisation de la censure", considère-t-elle.
Si cette censure intervient par des militants, des associations privées, "c'est toujours grâce au pouvoir politique que ces minorités ont cette capacité immense à aller en justice", remarque Anne-Sophie Chazaud, rappelant "qu'il ne faut jamais oublier que d'une façon ou d'une autre, le pouvoir politique a sa responsabilité".

Émission "Bercoff dans tous ses états".

L'Exécution du Roi : victime(s) et juge(s). Avec Jean-Clément Martin pour la Nouvelle Action Royaliste.


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24.03.2021

Professeur émérite de l'université, grand spécialiste de l'histoire de la Révolution française, Jean-Clément Martin vient de publier un nouvel ouvrage portant sur l'exécution du roi.
La condamnation de Louis XVI à la peine de mort était alors un événement inconcevable pour les Français contemporains des premières années de la Révolution bien qu'il paraît aujourd'hui d'une logique implacable. Or Jean-Clément Martin montre que rien n'était acquis, même après le 10 Août 1792, et que le roi fut au centre de luttes féroces au sein de la Convention et entre la Convention et les sans-culottes, dans une nation en guerre.

Les 121 jours de Lamartine. Avec Henri Guillemin sur France Culture.


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14.09.1986

On pense immédiatement à Lamartine comme un poète égaré en politique. Pour, son programme de 1848 est clair : augmenter le traitement des instituteurs, supprimer le remplacement militaire, taxer le prix du charbon, imposer les successions, nationaliser les chemins de fer et créer l'impôt sur le revenu. Un homme qui avance ces propositions ne peut qu'être renversé, et très vite ! Il est vrai qu'en plus, Lamartine voulait faire abaisser la durée du travail quotidien à dix heures, au lieu de onze. "Scandaleux", selon la Revue des Deux Mondes : "un attentat, une violence faite à la liberté".
Qui donc était le Lamartine politique ? Allait-il être, à son insu, celui qui pouvait endormir les "rouges" jusqu'à ce qu'on puisse les museler ?

Émission "Les historiens racontent".

De quoi la droite et la gauche sont-elles le nom ? Avec Patrick Buisson et Jean-Pierre Le Goff sur StoriaVoce.


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02.2017

Alors que la prochaine élection présidentielle se profile, il peut être important de de prendre le temps de la réflexion en revenant sur la bipolarisation de notre vie politique française. Démarche étrange alors que parallèlement, cette scène politique semble plus que jamais éclatée voire émiettée en diverses tendances dont nous serions bien en peine d'en qualifier les subtilités intellectuelles derrière les ambitions personnelles.
De quoi la droite est-elle le nom ? La question peut surprendre, pourtant elle est essentielle alors que, depuis dix ans maintenant, la population française se tourne vers ses idées et sa culture. Comme si nous vivions une sorte de Mai 68 à rebours dont les valeurs de La manif pour tous ont été par opposition un des symboles fort du quinquennat de François Hollande. De quoi la droite est elle le nom, c’est sortir de la politique politicienne et prendre un peu de hauteur non seulement en s'aventurant dans la pensée, la philosophie politique mais aussi en voyageant dans notre histoire de la plus ancienne à la plus récente.
De quoi la gauche est-elle le nom ? La gauche comme chacun sait est née sous la révolution française en septembre 1789, au moment du vote de l'assemblée à propos du veto du roi : ceux qui étaient pour un veto absolu se sont placés à droite du président, ceux qui étaient en faveur d'un veto suspensif se sont placés à sa gauche. Nous n'allons cependant pas revenir aussi loin dans le temps mais porter un regard sur la gauche des XXe et XXIe siècles. Quels sont les thèmes qui ont structurés son identité ? Ces thèmes ont-ils évolué et se sont-ils érodés ? Quel impact cette érosion a eu sur la pensée politique ? Quelle est la place enfin de la gauche aujourd'hui dans le débat des idées politiques ?

Une émission animée par Christophe Dickès.

Les débats autour de la Guerre d'Algérie. Avec Jean Monneret sur Radio Courtoisie.


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16.09.2020

Durant les années 1990, la recherche historique concernant la guerre d'Algérie fut touchée par un mal insidieux et malheureusement profond. On vit monter au créneau une génération d'historiens jeunes et prétendument désinhibés, mais n'ayant rien connu du conflit et n'ayant surtout qu'une très faible idée des passions et des déchirements qu'il causa. Encensés par les media auxquels ils facilitèrent l'étrange travail de repentance qui a transformé notre pays, ils acquirent vite le monopole de la parole publique. Le conflit algérien, c'était eux.
Le résultat est aujourd'hui confondant et l'on peut s'attendre au pire alors qu'Emmanuel Macron vient de confier à Benjamin Stora une mission sur "la mémoire de la colonisation et de la guerre d'Algérie", en vue de favoriser "la réconciliation entre les peuples français et algérien".
En pleine guerre contre l'hydre islamiste, le conflit en Algérie comme la période coloniale tout entière sont devenus les sources inépuisables d'un procès de l'armée française et de la France tout court. Ils nourrissent un acte d'accusation partial. Dans cette historiographie jeune et désinhibée, il n'y a guère de préoccupation nationale, ni la crainte d'embellir, fût-ce indirectement, la violence révolutionnaire.

Émission du "Libre Journal des historiens", animée par Philippe Conrad.