La Révolution est un torrent qui a tout balayé sur son passage et fait triompher les idées de liberté et d'égalité. Or elle a suscité des résistances : à la Révolution s'est opposée, dès 1789, la Contre-révolution.
Qui étaient les contre-révolutionnaires ? Que défendaient-ils ?
Émission "Le Cours de l'histoire", animée par Xavier Mauduit.
Qu'ont donc en commun les plateformes logistiques d'Amazon, les émissions de Stéphane Plaza, les restaurants de kebabs, les villages de néo-ruraux dans la Drôme, l'univers des coaches et les boulangeries de rond-point ? Rien, bien sûr, sinon que chacune de ces réalités économiques, culturelles et sociales occupe le quotidien ou nourrit l'imaginaire d'un segment de la France contemporaine.
Or, nul atlas ne permet de se repérer dans cette France nouvelle où chacun ignore ce que fait l'autre. L'écart entre la réalité du pays et les représentations dont nous avons hérité est dès lors abyssal, et, près d'un demi-siècle après l'achèvement des Trente Glorieuses, nous continuons à parler de la France comme si elle venait d'en sortir.
Pourtant, depuis le milieu des années 1980, notre société s'est métamorphosée en profondeur, entrant pleinement dans l'univers des services, de la mobilité, de la consommation, de l'image et des loisirs.
Pour réussir le coup de force, pour lui permettre de réussir avec le minimum de résistance et de difficulté, il suffirait d'une minute de distraction et d'absence parmi les défenseurs du régime. La cause ou le prétexte du détraquement spontané n'importe pas du tout.
Il faut alors un groupe d'individus résolus sachant bien ce qu'ils veulent, où ils vont et par où passer. Ce n'est pas seulement la loi de la lutte civile ou de la sédition heureuse : c'est l'éternelle condition du succès des coups de main dans toutes les guerres connues.
Sylvain Roussilon, ancien de la "génération Maurras", revient sur l'histoire des rendez-vous manqués du royalisme de combat et détaille également certaines expériences de prise de pouvoir qui se sont révélées, elles, victorieuses.
Dans ce grand entretien, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique du mois de mai de l'année 2023.
Une analyse où les actualités nationale et internationale sont passées au crible de l'intérêt français souverain.
- 0'00'00 : introduction et actualités du Cercle Aristote
- 0'17'32 : actualités nationale
- 0'17'32 : casserolades et pantalonnades
- 0'40'37 : conseil constitutionnel
- 0'49'44 : fonds Marianne
- 1'00'52 : Mayotte
- 1'17'22 : remerciements
- 1'18'45 : actualités internationale
- 1'17'22 : Soudan
- 1'31'00 : polémique Lu Shaye
- 1'41'22 : discours "souverainiste" de Macron
- 1'43'42 : USA
- 2'01'47 : Charles III
- 2'06'43 : BRICS
- 2'21'04 : questions/réponses
Enseignant en histoire de l'Église contemporaine, Guillaume Cuchet pose la question de l'avenir du catholicisme en scrutant l'évolution des baby-boomers, cette génération qui a peu à peu décroché de la pratique religieuse traditionnelle en créant une rupture dans la transmission. Il souligne également le nouveau rapport au spirituel et la montée des sans-religions dans notre société actuelle.
C'est finalement le devenir minoritaire du catholicisme en France et les problèmes identitaires que cela pose qui sont interrogés.
La déchristianisation galopante que l'on connaît depuis les années 60 est-elle inexorable ?
Si vous croyez que la France s'est enrichie aux colonies, vous vous trompez, car la colonisation a été une très mauvaise affaire du point de vue économique et financier. Si vous croyez que les quelques milliers de kilomètres de route et de canaux d'irrigation légués par la France avaient de quoi assurer le décollage économique des colonies, vous vous trompez aussi, car la France a très peu investi dans son empire, par manque d'argent et de volonté politique. Le problème est simple à énoncer, mais il est interdit d'en parler : l'histoire de la colonisation est la "propriété privée" de lobbies, français et étrangers, qui n'ont aucun intérêt à ce que la vérité soit connue des Français, des Maghrébins et des Africains.
C'est pour cela que Driss Ghali a entrepris une véritable contre-histoire de la colonisation, antidote contre la désinformation et la pensée unique. Il explose les cloisons mentales qui dissimulent l'histoire véritable de cet épisode douloureux afin de nous libérer des mensonges institutionnels qui servent des intérêts qui ne sont pas les nôtres.
Dans ce grand entretien, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique du mois d'avril de l'année 2023.
Une analyse où les actualités nationale et internationale sont passées au crible de l'intérêt français souverain.
- 0'00'00 : Introduction
- 0'02'03 : Actualité du Cercle Aristote
- 0'09'44 : La situation financière internationale
- 0'23'17 : Royaume-Uni et Brexit
- 0'36'43 : Le cas ukrainien
- 0'42'28 : La Russie et la Chine
- 0'53'53 : Diplomatie chinoise et Moyen Orient
- 1'03'02 : Actualité nationale
- 1'24'19 : Le point sur l'écologie
- 1'38'19 : Questions/réponses
Pour penser, nous avons besoin de catégories tout comme pour parler nous avons besoin de noms, de verbes, d'adjectifs et d'autres termes grammaticaux. Et pour penser la politique, nous avons besoin de catégories politiques. Encore faut-il qu'elles soient utiles, c'est-à-dire qu'elles aident à clarifier nos propos.
Or, à l'évidence, ce n'est plus avec les mots "droite" et "gauche" que nous pouvons rendre compte de la mutation radicale qu'a connue le champ politique ces deux dernières décennies.
Décryptant les programmes et la sociologie mais aussi les jeux de pouvoir, les réseaux et les affaires, Denis Collin nous montre où se trouvent aujourd'hui les lignes de fractures qui structurent le politique.