Le paradis sur terre ? Il suffit de le chercher... ou de l'instaurer ! L'utopie future ? Mais elle est déja réalisée par l'Etat tsariste... ou soviétique !
L'URSS, en effet, a longtemps été fascinée par tout ce qui touche à la science-fiction. Dans les années 1920, des œuvres d'art comme le roman d’Evgueni Zamiatine, Nous autres, et le premier film de science-fiction jamais réalisé, Aelita, ont stupéfié les spectateurs du monde entier par leurs visions de l'avenir.
C'est ce continent englouti que nous explorons en compagnie de l'intellectuel indépendant et critique de cinéma David L'Epée.
Émission du "Libre journal de la réaction", animée par Philippe Mesnard.
Du roman en partie autobiographique, Go Tell It on the Mountain, paru en 1953, à Harlem Quartet, son dernier roman quelque peu apaisé, en passant par le théâtre, les multiples essais polémiques et politiques en faveur de l'émancipation des Noirs aux États-Unis, La prochaine fois, le feu, paru en 1962 et dont l'effet fut celui d'une bombe, l'oeuvre de James Baldwin lui valut une notoriété mondiale. Celle-ci, polymorphe et inquiète, fut longtemps oblitérée par le personnage qui hantait le Saint-Germain-des Prés de la fin des années 40 et le militant, ex-pasteur, d'une pauvre famille de Harlem qui haranguait si bien les foules.
Aujourd'hui que les cendres brûlantes ont recouvert les mouvements pacifistes ou violents des Noirs américains des années 60, il est temps de redécouvrir l'œuvre dans toute sa richesse et ses ambivalences. La révolte violente d'un Richard Wright, par exemple, est compensée par les paroles d'amour et d'apaisement de James Baldwin, sous l’œil, évidemment, du FBI. Car Baldwin est l'homme par excellence de l'entre-deux, de l'exil, et il ne pouvait sans doute jamais tout à fait réconcilier en lui le Noir et le Blanc, le féminin et le masculin, la pulsion érotique et la demande de l'impossible amour qui abolirait toute frontière, l'Amérique et l'Europe, New York et Paris, et à la fin de sa vie, Saint-Paul-de Vence où il tentait de guérir de ses blessures et de son pessimisme et où il mourut d'un cancer en 1987.
Noir ou américain, c'est en tant qu'écrivain que James Baldwin voulait être connu et reconnu, et c'est ainsi qu'il faut avant tout le lire et l'écouter.
Un entretien mené par Éric Laurent.
Depuis de nombreuses années, Sylvester Stallone est considéré comme un représentant de l'impérialisme américain avec des films comme Rambo II ou Rocky IV. Mais l'acteur-réalisateur-scénariste est un artiste bien plus complexe qu'il n'y paraît.
David Da Silva nous propose ainsi une analyse de la filmographie de "Sly" dans le but de prendre le contre-pied des clichés qui lui sont habituellement associés (surtout en France). Car en plus d'être un digne représentant de la classe ouvrière, apprécié des classes populaires, Stallone défend une réelle vision humaniste tout au long de son œuvre...
Scénariste, critique gastronomique et littéraire, journaliste sportif et automobile, Jim Harrison, né dans le Michigan en 1937, décide de devenir écrivain à l'âge de douze ans. D'abord enseignant à l'Université de New York, il retourne dans sa région natale et connaît ses premiers succès avec sa poésie, puis bifurque vers le roman tout en travaillant également pour le cinéma.
Depuis, il a publié des recueils de poésie et de nouvelles – dont Légendes d'automne, En route vers l'Ouest -, sept romans – dont Dalva, Un bon jour pour mourir, La route du retour - et une autobiographie, En marge.
Jim Harrison partage aujourd'hui son temps entre le Michigan et le Montana.
Une émission conduite par Clémence Boulouque.
Dans ce grand entretien, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique du mois de février de l'année 2020.
Une analyse où les actualités nationale et internationale sont passées au crible de l'intérêt français souverain.
PARTIE 1 : questions nationales
- 00'00 : l'affaire Griveaux et les Municipales
- 25'20 : la cérémonie des Césars
- 36'30 : le Coronavirus
- 47'15 : Maron invite l'OTAN sur l'Ile Longue
PARTIE 2 : questions internationales
- 00'00 : la Grande Bretagne en Europe
- 15'45 : sommet du budget de l'Union européenne
- 18'10 : l'Allemagne en Europe
- 23'50 : la défense européenne
- 28'30 : la Méditerannée (Turquie, Grèce, migrants)
- 39'00 : hommages
De Pasolini, les Français ont surtout retenu son oeuvre cinématographique. Mais en Italie, c'est le Pasolini poète qui est célébré. Poète, mais aussi romancier, critique d'art, engagé politique, Pasolini est extrême, excessif, scandaleux, mais jamais provocateur. Gare aux âmes sensibles !
En quatre temps, ces émissions nous emmènent aux limites du figurable avec le film Salò ou les 120 Journées de Sodome de Pasolini, dans sa poésie, ses écrits autobiographiques, et enfin sa pensée philosophique.
Émission "Les Chemins de la philosophie", animée par Adèle Van Reeth.
Archéo-islamiste ou néo-conservatrice, les idéologies font grand tort à nos intérêts nationaux autant qu'à la maîtrise des barbaries.
C'est en revenant sur L'Angle mort et Hollywar, les ouvrages respectifs du philosophe Régis Debray et du géopolitologue Pierre Conesa, qu'une réflexion plus large sur notre condition d'occidentaux et de modernes est entreprise, et mise en perspective avec les espérances des terroristes et les mécanismes de fabrication de l'ennemi de la machine de propagande américaine.
Nous nous devons un retour loyal sur nous-même afin de nous forcer à penser ce qu'on ne veut plus et même ce qu'on ne peut plus penser : la place de la mort dans notre vie. Ou, pour être précis, le fait qu'elle n'en a plus.
Après deux ans de questions-réponses en vidéo sur ERTV, l'émission Soral répond revient sous un nouveau format sur ERFM, la radio en ligne et en continu d'Égalité & Réconciliation.
Le principe : les auditeurs qui le souhaitent posent leurs questions sur le répondeur du polémiste qui choisit ensuite les meilleures et y répond.