Depardieu, c'est l'ultime monstre sacré, sur qui la politique n'a pas de prise. L'acteur au corps rabelaisien, pétant et éructant à la face du monde, qui a refusé d'être enterré vivant dans la masse informe.
Passé à l'Est, à jamais "hors champ" pour les gardes rouges du Culturel, lui seul aura su résister à l'américanisation du modèle français.
Longtemps "migrant de l'intérieur", Depardieu demeure ainsi l'homme du scandale autant que de la grâce qui, mieux que personne, aura su rendre à l'esprit français les accents de la vérité. Là où la tentation du sublime, la dérision grandissante et l'enlisement dans le banal font le lit de la décadence.
Les stratégies d'influences culturelles, généralement désignées sous le vocable de "soft power", ont-elles évoluées depuis la fin de la guerre froide ?
Qui sont les nouveaux acteurs et les nouvelles méthodes ?
Quelle est la place de la France dans cet aspect important d'une politique de puissance ?
Ces questions sont abordées par Pierre Gueydier, spécialiste en management culturel, et Aude de Kerros, artiste et grande connaisseuse de l'art contemporain.
Une étude du lent déclin du comique français, passant d'un usage subversif de son art à une position d'animateur du spectacle général et de l'évolution des mœurs.
La conférence se déroule en deux parties :
1) Historique et analyse des films français des années 60 aux années 90. Replacés dans leur contexte historique et sociologique, ces films révèlent l'évolution de l'idéologie du pouvoir.
2) Regard sur le cinéma dans son ensemble. Plusieurs problématiques sont alors abordées : l'idéologie libertaire, la pensée unique, le rôle et la fonction de l'artiste dans la société et la propagande.
Jean-Michel Valantin pense que les films de "sécurité nationale" font surgir dans l'imaginaire collectif de la nation ce qui est virtuel dans les thèmes qui imprègnent l'actualité du débat stratégique américain.
Cet imaginaire collectif construit par le cinéma américain est donc un très bon moyen pour comprendre l'actualité stratégique du pays, au travers des différentes périodes et de la manière dont les Etats-Unis ont pensé leur rapport au reste du monde.
Ce cinéma est devenu en cinquante ans un des vecteurs essentiels de l'hégémonie de la sécurité nationale en défendant son caractère aussi bien politique, qu'éthique, et religieux, et en en faisant un spectacle dont les normes sont acceptées par tous.
Aiguillé par de nombreuses questions précises et variées, Alain de Benoist revient sur son parcours intellectuel et aborde la question des religions, de la tradition, mais aussi de l’économie et de l’évolution des sociétés occidentales modernes.
Un moment délicieux et passionnant en compagnie d'un homme ayant voué sa vie au combat intellectuel.
Dès les débuts du cinéma, la mode occupe une place centrale dans la mesure où elle sert d'un côté d'instrument de diffusion par identification de ses propres produits, voire des marques, et de l'autre côté le cinéma l'emploie pour accroître la désirabilité des acteurs et des actrices.
Quels sont les différents types de relation entre mode et cinéma ?
Au-delà des convergences économiques, quels sont les ressorts esthétiques qui rassemblent cinéma et mode ?