Des goûts et des couleurs, on peut discuter à l’infini, et tout le monde reconnaît la force de la subjectivité dans ces domaines. Mais saviez-vous que les couleurs ont une histoire culturelle, politique et psychique ? Imaginiez-vous qu’il existe des couleurs qui nous font chaud au cœur et d autres qui nous font peur et ce, par delà les latitudes et les origines religieuses ?
Laure Adler, dans son émission "Hors-champs", tente de faire la cartographie amoureuse des couleurs grâce à un historien amoureux des ours, des emblèmes héraldiques et de … certaines couleurs : Michel Pastoureau.
Comme toujours avec des archives et des chansons, balade dans l’histoire de la peinture, des mentalités et de nous-mêmes...
Récemment, dans un article qui n'hésitait pas à affirmer que "la télévision tue", le journal Le Monde se référait à une étude menée par Frederick Zimmerman et Dimitri Christakis, pédiatres de l'université de Washington, qui ont établi un lien direct entre consommation précoce d'images animées et déficit attentionnel, mettant en évidence que la synaptogenèse des cerveaux infantiles était modifiée par le rapport aux images animées.
En France, les enfants passent plus de trois heures et demi par jour devant leurs écrans, soit plus de 1 200 heures par an à regarder la télévision, à surfer sur Internet, à jouer sur leur console ou à envoyer des SMS, contre 900 heures sur les bancs de l'école.
L'objet de la conférence est de réfléchir au devenir des jeunes générations dans notre société marchande et mondialisée, particulièrement face aux écrans.
Depardieu, c'est l'ultime monstre sacré, sur qui la politique n'a pas de prise. L'acteur au corps rabelaisien, pétant et éructant à la face du monde, qui a refusé d'être enterré vivant dans la masse informe.
Passé à l'Est, à jamais "hors champ" pour les gardes rouges du Culturel, lui seul aura su résister à l'américanisation du modèle français.
Longtemps "migrant de l'intérieur", Depardieu demeure ainsi l'homme du scandale autant que de la grâce qui, mieux que personne, aura su rendre à l'esprit français les accents de la vérité. Là où la tentation du sublime, la dérision grandissante et l'enlisement dans le banal font le lit de la décadence.
Les stratégies d'influences culturelles, généralement désignées sous le vocable de "soft power", ont-elles évoluées depuis la fin de la guerre froide ?
Qui sont les nouveaux acteurs et les nouvelles méthodes ?
Quelle est la place de la France dans cet aspect important d'une politique de puissance ?
Ces questions sont abordées par Pierre Gueydier, spécialiste en management culturel, et Aude de Kerros, artiste et grande connaisseuse de l'art contemporain.
Une étude du lent déclin du comique français, passant d'un usage subversif de son art à une position d'animateur du spectacle général et de l'évolution des mœurs.
La conférence se déroule en deux parties :
1) Historique et analyse des films français des années 60 aux années 90. Replacés dans leur contexte historique et sociologique, ces films révèlent l'évolution de l'idéologie du pouvoir.
2) Regard sur le cinéma dans son ensemble. Plusieurs problématiques sont alors abordées : l'idéologie libertaire, la pensée unique, le rôle et la fonction de l'artiste dans la société et la propagande.
Jean-Michel Valantin pense que les films de "sécurité nationale" font surgir dans l'imaginaire collectif de la nation ce qui est virtuel dans les thèmes qui imprègnent l'actualité du débat stratégique américain.
Cet imaginaire collectif construit par le cinéma américain est donc un très bon moyen pour comprendre l'actualité stratégique du pays, au travers des différentes périodes et de la manière dont les Etats-Unis ont pensé leur rapport au reste du monde.
Ce cinéma est devenu en cinquante ans un des vecteurs essentiels de l'hégémonie de la sécurité nationale en défendant son caractère aussi bien politique, qu'éthique, et religieux, et en en faisant un spectacle dont les normes sont acceptées par tous.