L'identité. Avec Zygmunt Bauman à l'Université de tous les savoirs.


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07.05.2000

Il y a eu une véritable explosion discursive ces dernières années autour du concept d' "identité" : aucun autre aspect de la vie contemporaine, n'attire, semble-t-il, autant d'attention de la part des philosophes, des spécialistes des sciences humaines et des psychologues.
Les "études d'identité" ne sont pas les seules à devenir rapidement une industrie florissante, cela va bien au delà - on peut même dire que "l'identité" est devenue maintenant un prisme par lequel d'autres aspects de la vie contemporaine sont reconnus, compris et examinés.
Par exemple, le débat sur la justice et l'égalité tend à être conduit en termes de "reconnaissance", on parle de culture en termes de différences, de créolisation et d'hybridité individuelles, de groupes ou de catégories, alors que le processus politique est encore plus souvent théorisé autour des problèmes liés aux droits de l'homme et aux "politiques de vie".
A l'ère de la "modernité liquide", Zygmunt Bauman se propose d'essayer de cerner ce concept tant invoqué d' "identité".

Philosophie du temps présent. Avec Luc Ferry pour Parenthèse Culture à l'Institut Français de Gestion.


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2014

C’est une longue épopée, engagée depuis l’Antiquité, qui se poursuit encore aujourd’hui, une aventure pleine de passions, de révoltes, de revirements et de coups de génie. Telle est l’histoire de la philosophie, vue et racontée par Luc Ferry : une conquête obstinée, menée au fil des siècles par une poignée d’explorateurs qui, soudain, trouvent une nouvelle clef pour donner un sens à la condition humaine et bouleversent fondamentalement notre manière de penser.
Pourquoi et quand s’est-on mis à philosopher ? Comment les grands concepts se sont-ils succédé au fil des siècles ? Comment et pourquoi Platon, Descartes, Montesquieu, Hegel, Schopenhauer, Marx, Nietzsche, Freud, Heidegger, et quelques autres – les grands défricheurs de la pensée ne sont pas si nombreux – ont-ils eu soudain l’intuition qui a tout changé ?
On le verra, l’histoire de la philosophie, comme celle de l’art, n’aime pas la ligne droite, elle connaît des zigzags, des revirements, parfois des errances, et les grandes idées d’autrefois n’ont pas forcément perdu leur pertinence.
Luc Ferry nous faire apparaître la philosophie comme une quête essentielle, à la fois millénaire et furieusement actuelle. Où en est-on à l’heure de la globalisation, des espaces virtuels et des intégrismes recyclés d’un autre âge ? Comment répondre à notre désarroi face à un monde qui, une fois encore, nous glisse entre les doigts ? Par l’amour, suggère le philosophe, ce concept à la fois si banal et si complexe, susceptible de nous offrir une meilleure compréhension de notre temps, et peut-être de nous-mêmes.

La réforme grégorienne. Avec Sylvain Gouguenheim à la librairie La Procure.


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27.05.2010

L'historien Sylvain Gouguenheim revient sur l'un des moments clefs de notre histoire : ce XIe siècle où la Papauté voulant réformer la société a contribué à nourrir une discorde multiséculaire entre le Pape et l'Empereur.

Le siècle de 1914. Avec Dominique Venner aux Chroniques de la Vieille Europe sur Radio Courtoisie.


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15.04.2010

La guerre de 1914 fut l'événement fondateur du XXe siècle. Après avoir tué neuf millions d'hommes, cette guerre liquida les trois empires et les aristocraties qui charpentaient l'Europe.
De ce séisme, tout le reste a procédé : de terribles colères et d'immenses espoirs, la montée des utopies révolutionnaires et l'avènement de régimes nouveaux, puis une Seconde Guerre mondiale plus destructrice encore que la Première.
Elle engendra le déclin de l'Europe, la décolonisation, la destruction de la sociabilité européenne, l'américanisation des mœurs, l'immigration et le terrorisme.
Après 1918, sur les décombres de l'ancienne Europe, quatre figures, le président américain Wilson, Lénine, Mussolini et Hitler ont incarné les grandes utopies du XXe siècle. Ils sont à l'origine de la lutte sans merci de quatre systèmes rivaux. De celle-ci, qui occupa une large partie du siècle, est issu le monde dans lequel nous vivons.

Passion de défendre et art de l'éloquence. Avec Jacques Vergès et Marc Bonnant à l'Université de Neuchâtel.


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14.05.2009

Le verbe leste, l'argumentaire infaillible, les deux orateurs d'exception que sont Jacques Vergès et Marc Bonnant jouent de l'émotion et de la voix comme le ferait un musicien virtuose.
Leurs démonstrations ont valeur de plaidoiries touchant aux fondements mêmes de la défense : l'humanité de l'accusé pour Jacques Vergès, la rhétorique et l'amour de la langue pour Marc Bonnant.
Citant l'Antigone de Sophocle ou prenant les Dieux de la Grèce Antique à témoin, les deux géants du barreau partagent avec l'auditoire une majestueuse leçon de mémoire et d'histoire.

De la défense du doute. Avec Marc Bonnant aux conférences TED à Genève.


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31.05.2012

C'est au travers d'une allocution délicieuse que Maître Bonnant se livre à la défense du doute, vertu cardinale au fondement de sa vision du monde.
Cette philosophie puise ses origines dans la grande tradition sceptique, qui préfère la suspension du jugement aux certitudes universelles, la reconnaissance des opinions singulières face à la Vérité Une et flamboyante.
Plus qu'un discours, une leçon de vie.

Du système formel au système spectral : itinéraire d'une économie politique spinoziste. Avec Frédéric Lordon au séminaire Sophiapol.


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26.06.2010

Une conférence passionante qui vise à clarifier les relations entre la philosphie et les sciences sociales, illustrées par l'essai d'approche spinoziste du fait social entreprit par Frédéric Lordon, essai bien évidemment conceptualisé et systèmatisé.

Journée d'étude : "Comment peut-on être systématique ?"

Sondages et manipulations. Avec Alain Garrigou et Jean-Pierre Sueur aux conférences Utopia.


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13.09.2011

Alain Garrigou met ici à nu les outils de manipulation sondagière de notre démocratie d'opinion.
Les sondages se révèlent en effet davantage des outils de fabrication de l'opinion qu'un rouage nécessaire au bon fonctionnement d'une démocratie. Ceux-ci sont -pour la plupart- commandités et payés par des appareils politiques (état, partis) ou des acteurs privés (entreprises), plutôt que par des organes de presse en quête d'informations véridiques.
Comment donc évaluer le phénomène des sondages et son évolution ? Pourrait-on envisager des lois encadrant leur exercice ?

Les forces armées en démocratie. Avec Etienne Chouard et Laurent Henninger au Palais de Tokyo à Paris.


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07.06.2014

Quelle est la place d’une armée dans une vrai démocratie ? D'ailleurs, a-t-on réellement besoin d’une armée ? Si oui, comment le peuple peut-il contrôler cet organe de pouvoir qui a eu de cesse de s'autonomiser dans l'histoire récente ?
Etienne Chouard et Laurent Henninger (historien de la guerre) débattent de ces questions lors d’une rencontre qui introduisait un atelier constituant sur le même thème : avec quels mots un peuple peut-il à la fois instituer des forces armées pour le défendre, et s’en protéger ?
Par ailleurs, le sujet de la sécurité informatique (qui intéresse également les armées et les états pour surveiller, espionner et contrôler les peuples) est abordé en fin de conférence.

Pourquoi y-a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Avec Francis Wolff sur France Culture.


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26.11.2012

Si le rien n’est rien, et si la pensée est toujours pensée de quelque chose, alors le rien est impensable, inimaginable même.
Penser le rien, c’est une manière pour la raison de se confronter au plus gros défi qui soit.
Francis Wolff nous entraîne dans les méandres de la question métaphysique par excellence, celle qui fait pâlir la raison et trembler les concepts : pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?

Emission "Les Nouveaux chemins de la connaissance", animée par Adèle Van Reeth.

Judaïsme et sionisme, Israël et Palestine. Avec Shlomo Sand à Toulouse.


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10.04.2014

L’expansion du judaïsme dans le monde résulte-t-elle de l’exil d’un peuple ou bien de conversions religieuses massives ?
Quand le peuple juif fut-il créé ? Comment, à partir du XIXe siècle, le temps biblique a commencé à être considéré par les premiers sionistes comme le temps historique, celui de la naissance d’une nation ?
Comment la terre d’Israël fut inventée ? Quel lien existe-t-il, depuis les origines du judaïsme, entre les juifs et la "terre d’Israël" ?
La nation peut-elle simplement être composée de membres qui auraient une origine unique ? Le "peuple d’Israël" constitue t-il un peuple ou bien une importante communauté religieuse ?
Les adeptes de la religion de Moïse ont-ils de tout temps aspiré à émigrer au Moyen-Orient ?
Qu’en est-il des habitants non juifs de cette terre : ont-ils -ou non- le droit d’y vivre ? Sont-ils des Israéliens comme les autres, dotés des mêmes droits, ou simplement tolérés ?
Comment tous les habitants de l’état d’Israël et de la Palestine peuvent-ils espérer sortir de cette situation ?
Telles sont les questions auxquelles Shlomo Sand essaie de donner des réponses argumentées, en se basant sur son travail historique.

La conférence était organisée par les Amis du Monde Diplomatique, et filmée par l'Agence Info Libre.

L’attente du Messie d’Israël dans la tradition juive et dans la tradition chrétienne. Avec Armand Abécassis et Mgr. Jérôme Beau au Collège des Bernardins.


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10.05.2012

On a coutume de dire que les juifs attendent la venue du Messie, tandis que les chrétiens attendent son retour.
Alors que ces derniers ont reconnu le Messie en Jésus de Nazareth, la tradition juive lui donne des visages multiples : humain ou surnaturel, personnel ou collectif…
Mais ce qui sépare les deux traditions n’est-il pas aussi ce qui les rapproche dans la mesure où le judaïsme et le christianisme attendent tous deux Celui dont la venue marquera l’accomplissement des temps ?
Il est important de rappeler que les positions défendues par Mgr. Jérôme Beau ne sont représentatives des positions de l'église catholique que depuis le concile Vatican II et l'abandon de la théologie de la substitution.