Jean Charles Coovi Gomez clarifie 5 questions historiques majeures restées jusqu’ici sans appréciation rationnelle :
1- l’origine des "Sémites" en général et du peuple juif en particulier.
2- l’initiation d’ABRAHAM, l’ancêtre éponyme du peuple juif, par le grand prêtre MELCHISEDECH à Canaan et en Égypte, puis celle de JOSEPH par PUTIPHAR suivie de l’élucidation de la nature des contacts entre les Noirs Égyptiens et les peuplades sémitiques infiltrées dans la vallée du Nil.
3- le prétendu "esclavage" des Juifs en Égypte et l’instrumentalisation qui en a été faite dans les commentaires rabbiniques puis dans la littérature patristique pour justifier, à posteriori, par le biais de la "malédiction noachique", la Traite négrière européenne et la colonisation.
4- le rôle des banquiers Juifs actionnaires et bénéficiaires de la Traite négrière européenne et l’implication active des pôles hollandais et italiens dans le flux et le reflux du trafic de la chair humaine entre l’Afrique, l’Europe et le "Nouveau Monde".
5- le réinvestissement des sur-profits amassés grâce à la Traite des Nègres dans le développement du machinisme et par suite dans la révolution industrielle qui à son tour, impliquait la conquête coloniale.
Un point de vue intéressant qui s'efforce de rétablir, sans complaisance aucune, la vérité historique.
Jean-Michel Vernochet, ancien grand reporter au Figaro magazine et membre de l’académie de géopolitique, s'applique à nous faire comprendre les origines du conflit ukrainien, déclenché essentiellement par l’expansionnisme américain (via l’OTAN) et sa confrontation de plus en plus ouverte aux puissances émergentes que représentent la Russie et la Chine.
La dislocation des nations européennes, l’abandon du dollar, la guerre des ressources, la résistance de Poutine, le jeu des alliances, et surtout, la cascade d’événements qui ont eu lieu en Ukraine dès novembre 2013 : tous les liens de causalité sont décrits, remis dans leur contexte et expliqués en détails.
A l'heure où l'Union européenne prend des sanctions économiques envers la Russie, cette conférence permet de comprendre les intérêts en jeu.
Conférence organisée par l’association "France–Russie-Convergence".
Cette question est d’abord celle d'un livre du politologue américain Thomas Frank, dans lequel il montre que les partis de gauche ont de plus en plus de mal à séduire les classes populaires.
Ce qui est vrai aux Etats-Unis l'est-il également en France ? Comment peut-on comprendre cette dynamique qui défier les schémas de notre histoire politique la plus installée ?
Emission "Service public", animée par Guillaume Erner.
Pour quelles raisons le monde juif a-t-il été, depuis les Lumières et jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, à la pointe de la modernité dans tous les domaines, et pourquoi ce mouvement s’est-il épuisé ?
C'est la question à laquelle Enzo Traverso essaie de répondre dans son livre "La Fin de la modernité juive : histoire d’un tournant conservateur".
L'auteur revient particulièrement sur la disparition de l’antisémitisme qui structurait encore il y a peu l'idéologie des droites, en déniant aux juifs le droit d’être des citoyens comme les autres.
S’il souligne qu'il faut rester attentif aux résurgences antisémites, il ne croit pourtant pas que cette forme de racisme puisse constituer à nouveau le cœur des futures idéologies de droite. C'est en effet plutôt l’islamophobie qui est devenu la forme d'exclusion dominante.
L'exposé est suivi d'une longue discussion où beaucoup se sont interrogés sur l’incapacité des courants et partis pour lesquels l’antiracisme est au coeur des principes, à saisir et à analyser, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, cette mutation profonde de nos sociétés.
Philippe Descola nous propose un aperçu de sa pensée des ontologies plurielles.
Il se positionne au sein de ce qu'on appelle aujourd'hui le "tournant ontologique en anthropologie", et retrace la généalogie de ses idées et les influences dont il se revendique, du structuralisme de Lévi-Strauss au perspectivisme de Viveiros de Castro.
Dans un deuxième temps, il répond aux questions de la salle en explicitant sa vision de l'homme, de l'anthropologie, et en expliquant le but des structures explicatives et prédictives qu'il propose dans "Par-delà Nature et culture" et dans le reste de son œuvre, différentes à ses yeux de ce que peut offrir l'anthropologie cognitive de laquelle il se démarque.
Il esquisse enfin les grandes lignes de ce qu'il comprendre du pluralisme en anthropologie.
C'est en temps qu'analyste économique que Pierre Jovanovic présente la parution en français de l’ouvrage de Howard Bloom "Le génie du Capitalisme (le génie de la Bête) : une révision totale du capitalisme". Une approche différente -et déroutante- du fait social total qu'est le Capitalisme.
Emission du "Libre Journal des Auditeurs", animée par Didier Rochard.
Anthropologue, Alain Testart cherche à retracer et comprendre les dynamiques qui ont présidé à l'évolution des sociétés préhistoriques, depuis -40'000 av JC jusqu'à l’entrée de l’humanité dans l’Histoire, avec l'apparition de l'Etat, il y a 6000 ans.
Sa démarche originale nous oblige à porter un nouveau regard sur les changements qui ont travaillé les sociétés préhistoriques.
Emission "Le Salon noir", animée par Vincent Charpentier.
Elias Moutran, avocat libanais et militant pan-arabe de longue date, nous brosse un tableau général de la situation dramatique du Moyen-Orient et des chrétiens qui y résident depuis deux milles ans.
Eloigné de toute caricature, il montre les fractures qui existent entre les différents acteurs de la région, leurs buts et leurs vues. Il est par exemple important de comprendre en quoi le sionisme évangélique américain, aligné sur les positions de l'état d'Israël, reste le plus grand fauteur de troubles dans la région, allié à différentes pétro-monarchies (Arabie Saoudite, Qatar).
Cette approche nous offre une grille de lecture performante, qui nous permet de comprendre les événements ayant récemment secoué le Moyen Orient.