Pierre-Yves Rougeyron, pour ce grand entretien de novembre, revient premièrement sur les attentats de Paris, leurs causes, leurs conséquences et les réponses qui devraient y être apportées sur le plan politique et militaire.
Dans la seconde partie, l’actualité nationale et internationale est commentée : retour sur le cas Onfray, la proposition Chauprade/Villiers, l'avion russe abattu en Turquie, et la guerre de Syrie.
Pour ce 17ème numéro de L’Heure la plus sombre, les journalistes Vincent et Xavier reçoivent Michel Drac, auteur du livre "Triangulation, repères pour des temps incertains".
Les thématiques abordées dans cet ouvrage permettent de revenir sur l'actualité de la stratégie de la tension en France, en s'attardant sur les attentats du 13 novembre à Paris.
Alors que des forces nombreuses, internes et externes, travaillent à disloquer notre nation, il devient nécessaire de s'interroger sur le devenir des français d'après la France...
Les gouvernements et la Banque Centrale Européenne ont été aveugles à la crise de la zone Euro qui s'annonçait et qui est devenue inévitable à partir de septembre 2009. Mis devant le fait accompli, ils ont cherché des solutions financières à courte vue qui s'avèrent n'être que de pathétiques tentatives pour gagner du temps et qui ont en fait aggravé la crise.
Aujourd'hui, la question est posée de savoir que faire de la zone Euro. Faut-il en modifier profondément les règles, faut-il faire évoluer l'Euro d'une monnaie unique vers une monnaie commune, ou faut-il tout simplement sortir de l'Euro ?
Ces questions ne sont plus théoriques mais d'ores et déjà posées. Le débat sur l'euro est nécessaire et doit nous rappeler les problèmes fondamentaux posés par la monnaie unique pour la France.
L'intellectuel dissident bien connu revient sur les attentats du 13 novembre dernier à Paris, et tente d'en comprendre le sens, et d'anticiper les répercussions et récupérations possibles.
Comme à son habitude, il plaide pour une réconciliation nationale des diverses populations présentes sur le sol français.
Arriverons-nous à éviter la guerre civile ?
Dans cet entretien où Pierre-Yves Rougeyron passe en revue l'actualité du mois de septembre 2015, les sujets suivants sont abordés : Michel Onfray, Jacques Sapir, Eric Zemmour, le front anti-euro, la crise migratoire et l'attitude allemande, l'affaire Morano, 1789 cause de tous les maux ?, l'intervention russe en Syrie, l'Arabie saoudite, le Japon, et la fin de l’argent liquide.
Ivan Blot dresse un portrait de la nouvelle Russie de Poutine.
En effet, après la chute de l'URSS, le redressement de la Russie s'est accompli sous la conduite de cet homme. Il a restauré le fonction de souveraineté et la fonction militaire qui ont pris le pas sur les "oligarques" de la finance. L'économie est plus forte et plus libre qu'on ne le croit en Occident et le niveau de vie a plus que doublé depuis 2000. La démographie s'est récemment redressée grâce à une politique familiale exemplaire.
Enfin, une attention particulière est consacré à l'étude de l'identité culturelle russe, qui est européenne mais qui se voit également comme un pont entre l'Europe et l'Asie. Une "laïcité positive" gère les relations entre l'Etat et les religions, notamment l'Eglise orthodoxe russe très majoritaire. Le renouveau de la spiritualité orthodoxe peut être aussi un pôle de référence pour l'Occident.
L'action exemplaire de Vladimir Poutine doit enfin nous faire réfléchir au rôle géopolitique de la nouvelle Russie dans le monde, alors que l'empire américain continue son déclin.
Pourquoi les États-Unis et l'Europe détestent-ils tant la Russie ? Alors que la Russie ne représente plus une menace, que ses missiles ne sont plus pointés sur Berlin, que, fait sans précédent dans l'histoire, elle a dissous son empire sans effusion de sang, rendu leur liberté aux pays occupés d'Europe centrale et permis l'indépendance pacifique de quinze nouveaux États, la haine et le dénigrement de la Russie atteignent des proportions inouïes dans les médias, les cercles académiques et les milieux dirigeants occidentaux.
Pour comprendre cet acharnement, devenu hystérique avec la crise ukrainienne, Guy Mettan remonte loin dans l'histoire, jusqu'à l'empereur Charlemagne. Il examine sans tabou ni a priori les lignes de forces religieuses, géopolitiques et idéologiques dont se nourrit la russophobie occidentale. Et démonte les ressorts du discours antirusse et anti-Poutine qui ont pour effet de repousser toujours plus loin les chances d'une vraie réconciliation.