La publication des deux livres "Les guerres de Staline" de Geoffrey Roberts et "Khrouchtchev a menti" de Grover Furr aux éditions Delga permet à Aymeric Monville et Annie Lacroix-Riz de revenir longuement sur l'histoire particulièrement déformée de l'URSS.
Fort heureusement, le courant américain de soviétologie a récemment renouvelé l'étude de la question en adoptant une approche objective et dépassionnée. L'occasion de réviser le jugement que nous portons sur l'expérience du socialisme réel au XXe siècle.
Emission "Comaguer", présentée par Bernard Genet.
"Limonov n'est pas un personnage de fiction. Il existe. Je le connais. Il a été voyou en Ukraine ; idole de l'underground soviétique sous Brejnev ; clochard, puis valet de chambre d'un milliardaire à Manhattan ; écrivain branché à Paris ; soldat perdu dans les guerres des Balkans ; et maintenant, dans l'immense bordel de l'après-communisme en Russie, vieux chef charismatique d'un parti de jeunes desperados.
Lui-même se voit comme un héros, on peut le considérer comme un salaud : je suspends pour ma part mon jugement." Emmanuel Carrère
Michel Drac s'essaie à l'analyse prospective en tentant d'anticiper la dynamique des grandes tendances géopolitiques : l'impasse politique de la zone Euro, la montée en puissance de la Chine et de la Russie, et le nécessaire redressement industriel des Etats-Unis.
Il s'arrête longuement sur la question énergénique, qui devriendra toujours plus importante dans la gestion des rapports internationaux.
Le concept de "démocratie souveraine" fait partie, et avec quelques autres (la verticalité de l'état, la dictature de la loi), des axes centraux du programme politique que s'est fixé Vladimir Poutine dans son entreprise de redressement de la Russie.
Romain Bessonnet nous aide à en comprendre le sens, en revenant notamment sur la décennie des années 90, décennie terrible pour le peuple russe.
Suite à la publication, aux éditions DELGA, des deux ouvrages "Ukraine : le coup d'état fasciste orchestré par les Etats-Unis" de Stephen Lendman et "Tuer une nation : l'assassinat de la Yougoslavie" de Michael Parenti, l'occasion nous était donnée de revenir sur les grands bouleversements géopolitiques des 20 dernières années, où les logiques d'agressions impériales semblent se multiplier.
Qui vait dit que l'impérialisme était le stade suprême du capitalisme ?
L’Amérique se cherche, l’Europe s’égare, la Chine se retrouve. Et voilà que reprennent, côté couchant, les violons de l’automne. Au moment où l’inusable et noble notion d’Occident ressort du Malet-Isaac pour labéliser le trio habituel USA/Grande-Bretagne/France ; où l’air du temps, chez les directeurs de l’esprit public, gauche ou droite, est à "l’occidentalisme" ; où chaque "grande conscience" en appelle à un sursaut des puissances, valeurs et responsabilités "occidentales" – le titre du livre mal famé de Spengler (Le Déclin de l’Occident, 1922) se met à courir à la une des magazines.
On se lassait de Rambo, on retrouve Hamlet. Le pourquoi du vague à l’âme est dans toutes les gazettes : submersion démographique (que pesons-nous sur une planète passée en un demi-siècle de trois à six milliards d’habitants ?) ; désindustrialisation, endettement et déficits publics ; pollution de l’environnement ; chute de compétitivité ; privilège de change du yuan (la Chine vendant, dit-on, à moitié prix) ; perte de foi dans notre modèle de croissance. Etc.
Alors que l'air du déclin occidental est de plus en plus chantonné à travers le monde, il serait bon d’évaluer l’actuel rapport de forces. Une mise au point en forme de mise en garde.
Le Bréviaire des patriotes nous propose son grand entretien mensuel en compagnie de Pierre-Yves Rougeyron, dans le but de décrypter l’actualité (tant française qu'internationale).
D'Hollande et l’arme atomique aux attaques de Manuel Valls contre Michel Onfray en passant par l'affaire Alstom et l'assassinat de Boris Nemtsov à Moscou, Pierre-Yves Rougeyron décripte les points chauds du moment.
Au travers de son essai "Vladimir Bonaparte Poutine, essai sur la naissance des républiques", Yannick Jaffré s'essaie au comparatisme historique en étudiant les trajectoires parallèles du véritable homme d’état qu'est Vladimir Poutine et Bonaparte, dans le rôle qu'il a joué au sortir de la Révolution française.
L’occasion aussi de dresser l'état des lieux de l'élite qui gouverne la France aujourd'hui.
Une leçon de politique bienvenue.