Faut-il haïr le communautarisme ? Avec François Bousquet et Olivier François aux Chroniques de la Vieille Europe sur Radio Courtoisie.


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29.04.2015

Les communautés, qu’elles soient anciennes ou récentes, de nature ethnoculturelle, linguistique, religieuse, sexuelle ou autre, sont des dimensions naturelles d’appartenance.
Pourtant, de la droite à la gauche en passant par toutes les nuances politiques intermédiaires, le "communautarisme" semble aujourd’hui faire l’unanimité contre lui : pourquoi ?

Un parcours intellectuel : Alain de Benoist pour le Cercle Kritik.


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07.2016

Alain de Benoist, qu'on a longtemps présenté comme le chef de file de la "Nouvelle Droite", reste aujourd'hui mal connu. Intellectuel atypique, qui a toujours voulu être fidèle à la pensée critique, il appartient au petit nombre des penseurs français étudiés à l'étranger. En France, il reste ostracisé dans certains milieux, qui ne l'ont généralement pas lu. Trop de malentendus sont venus brouiller la perception de son oeuvre. Cet entretien est l'occasion de les dissiper.
Un échange qui permet à Alain de Benosit de revenir entre autres sur son parcours militant, la formation du GRECE, ses activités de publications ainsi que les thèses qu'il a défendu au cours de sa vie. Des hommes et des idées, des livres et des rencontres. Le tout esquissant la physionomie de l'époque et le visage de l'auteur.

L'avenir du commun, ou comment se le réapproprier. Débat entre Frédéric Lordon, Isabelle Stengers et Pierre Dardot pour Citéphilo.


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13.11.2010

L’analyse des formes contemporaines de la production capitaliste oblige à faire retour sur ce par quoi elle avait commencé : l’appropriation privative (enclosures) de ce que les communautés traditionnelles géraient sous forme de biens communaux. Loin d’être un simple phénomène précurseur, la privatisation des commons apparaît comme une véritable constante : en témoigne paradoxalement la résistance qu’un certain nombre de mouvements (collectifs de création de logiciels libres, communautés d’usagers) opposent à cette tendance qui, via par exemple la brevetabilité du vivant, étend son emprise sur l’ensemble des ressources auxquelles jusqu’ici l’humanité avait un accès collectif.
Reste à donner un horizon à une telle résistance. Traduit-elle, selon l’analyse classique de Marx, la tendance du capitalisme à créer les conditions de son propre dépassement ? Auquel cas il faudrait voir dans l’émergence de ce qu’on appelle aujourd’hui économie de la connaissance ou capitalisme cognitif la condition de surgissement d’une production enfin commune, entendue comme un "processus constituant" (Toni Negri) que ses agents doivent se réapproprier. Ou bien (Isabelle Stengers) faut-il y voir le signe que la puissance de destruction du capitalisme a franchi une limite supplémentaire, face à quoi, rompant avec toute forme d’optimisme scientiste, de nouvelles communautés d’usagers créent de nouvelles formes de résistances, expérimentant des pratiques qui inventent/retrouvent l’art de faire attention ?

Un échange introduit par Alain Lhomme.

Le débat : outil d'émancipation démocratique ou leurre participatif ? Débat entre Dominique Pagani, Philippe Deschemin et Philippe Nassif à Bellevilloise.


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02.04.2016

Dans notre organisation sociale et politique, le débat occupe une place centrale. Il ponctue et rythme toutes les échéances électorales, et à certains égards, il semble être le garant d’une démocratie que de plus en plus de citoyens semblent considérer comme chimérique.
Dans une mise en abime philosophique, nous sommes invités à venir débattre ensemble… du débat !
Il sera donc question du débat : sa genèse et de ce qu’il est devenu aujourd’hui, de sa transformation, de fond, forme et de sa pertinence. Est-ce un outil d’émancipation, un moyen pour une fin : l’avènement de la démocratie véritable ? Est-ce un leurre participatif, une mascarade où s’agite l’illusion du peuple souverain dans un monde ou le champ du possible semble se restreindre ?

De Marx à Debord : vers l'abolition de l'argent et de l'Etat. Avec Francis Cousin chez E&R à Lille.


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30.04.2016

Une conférence d'introduction à la pensée radicale des profondeurs, exprimée dans les écrits des présocratiques comme dans ceux de Hegel ou Marx.
Afin de continuer la critique de la dictature démocratique du spectacle de la marchandise terminale...

Hors-champs. Avec Clément Rosset sur France Culture.


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04.2013

C'est au travers d'une longue conversation avec Laure Adler que Clément Rosset revient sur les principales thématiques abordées dans son oeuvre philosophique : la question du réel et de son double.
Un dialogue intéressant qui permet une première approche du plus nitzschéen des penseurs français actuels.

Sur la transcendance, par Charles Robin.


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2015

La question de la religion, et plus généralement de l'ouverture à la transcendance est souvent posée lorsque des actions concrètes sont envisagées pour lutter contre la logique libérale qui asservit notre monde.
Que doit-on en penser ? L'idéal du socialisme, articulé sur les principes de justice et de liberté, peuvent-ils s'abstraire de la référence à l'infini, et donc à la transcendance ?

La transmission des savoirs entre le monde musulman et occidental au Moyen Age. Avec Alain de Libera sur France Inter.


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18.03.2014

La bibliothèque de Cluny recèle au moins un Coran : il s'agit tout de même d'avoir un minimum de connaissances quand on pratique la lutte religieuse !
Mais en matière de textes philosophiques, l'hospitalité est de règle : la différence n'est pas faite entre les Grecs, les Arabes, les Latins, les Juifs : ce qui importe, c'est de savoir s'ils sont bons ou mauvais philosophes.
C'est qu'il y a une philosophie au Moyen Age, enrichie par la métabolisation des grands textes anciens : le mot n'est pas inapproprié puisque se constituent, par étapes, des "états de la raison". C'est le mot "Moyen Age" qui est discutable. Les médiévaux ne se vivent pas comme "médiévaux", ils se sentent "modernes". Jusqu'où sont-ils contemporains les uns des autres ? Les uns vivent à l'ère musulmane, les autres à l'ère chrétienne. Les uns à l'Orient, les autres à l'Occident... La translation des savoirs est longtemps lente, complexe.
Il nous va falloir tendre la toile d'un bout à l'autre de la Méditerranée pour le voyage que nous allons accomplir. Voyage au long cours qui va s'accélerer quand, soudain, au XIIe siècle, les chrétiens latins vont devoir en trente ans assimiler ce que les musulmans avaient mis trois siècles à mûrir.

Emission "La marche de l'histoire", animée par Jean Lebrun.