La guerre chez les chasseurs-cueilleurs. Avec Christophe Darmangeat sur Nota Bene.


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10.2024

Aujourd'hui, souvent, quand on parle de guerre, on pense à une lutte armée entre deux États, ou en tout cas entre deux groupes, suivant certains codes. Mais à quand remonte ce type de conflits ? En retrouve-t-on par exemple dans les sociétés de chasseurs-cueilleurs de la Préhistoire ? Et d'ailleurs, est-ce que des actes de violence dans ces sociétés reviennent toujours à faire la guerre ?
Pour avoir des éléments de réponse, l'anthropologie peut aider, notamment grâce aux multiples études ayant été menées sur des sociétés de chasseurs-cueilleurs plus actuelles. Mais alors, comment ça marche ?

 - 0'00'00 : Introduction
 - 0'01'29 : Le parcours de Christophe Darmangeat 
 - 0'03'48 : La guerre, définition
 - 0'08'20 : Définition de "civilisation" et son rapport avec la guerre
 - 0'15'19 : Chasseurs-cueilleurs, définition
 - 0'20'40 : Les catégories et sous-catégories de chasseurs-cueilleurs
 - 0'25'12 : La guerre chez les chasseurs-cueilleurs
 - 0'52'31 : Des rituels dans la guerre ?
 - 0'55'48 : De la consanguinité chez les chasseurs-cueilleurs ?
 - 0'58'37 : Des exemples de populations de chasseurs-cueilleurs
 - 1'07'15 : Le travail de Christophe Darmangeat avec les archéologues
 - 1'33'43 : Les raisonnements douteux sur la "nature humaine"
 - 1'43'35 : Ethnologie et anthropologie
 - 1'48'51 : Références
 - 1'54'21 : Conclusion

L'Empire n'a jamais pris fin. Avec Pacôme Thiellement sur Blast.


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2025

Le roman national ment. L'identité française ne résulte pas de l'alliance de la bravoure gauloise et de l'administration romaine, le tout couronné par la bonté chrétienne. Pas seulement. Non seulement la France n'a pas seulement été gauloise et romaine, mais la France n'a pas seulement été chrétienne. Le roman national ment. Par omission. Par oubli.
Pacôme Thiellement fais l'exégèse de notre histoire sur ce territoire que nous nous sommes habitués à appeler la France. Celle-ci est subjective, et même très subjective, même l'exposé est aussi rigoureux que possible possible. Alors, comme dirait l'autre, si vous n'aimez pas cette Histoire de France, écrivez la vôtre.

A voix nue. Avec Pierre Legendre sur France Culture.


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04.1997

Pourquoi l'interdit ? Pourquoi les lois ? Qu'est-ce que l'Etat ? Comment séparer le juste de l'injuste ? Etat, Religion, Révolution, Progrès, ces artifices sont emportés dans le déchaînement du Management scientifique promis à la terre entière. La peur de penser en dehors des consignes a fait de la liberté une prison.
Philosophe, historien du droit et des institutions, Pierre Legendre explique avec lucidité comment l'homme raisonnable organise le monde pour tenter d'échapper à l'abîme de son origine introuvable, ce mur de nuit auquel il s'adosse.

Une série d'entretiens menés par Roger Dadun.

Instituer les mondes. Avec Pierre Dardot et Christian Laval à la Librairie Compagnie.


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21.03.2025

Pierre Dardot et Christian Laval proposent une réflexion sur les défis contemporains tels que le désastre climatique, les ravages de la mondialisation néolibérale et la montée des nationalismes. Le philosophe et le sociologue appellent à une union internationaliste tout en se dégageant des ornières étatistes.
Un travail en forme de manifeste pour une cosmopolitique des communs, appelant à une réinvention des formes d'organisation sociale et écologique.

James Scott et l'histoire de l'Etat. Avec Charles MacDonald sur Radio Libertaire.


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17.06.2019

Professeur de science politique et d'anthropologie à l'université Yale aux États-Unis, James C. Scott a vu plusieurs de ses ouvrages traduits en français, comme Zomia ou l'art de ne pas être gouverné et Petit éloge de l'anarchisme. Ses travaux se situent dans la continuité de Pierre Clastres et de David Graeber en ce qu'il contribue à mettre à mal les récits civilisationnels faisant de l'émergence de l'État, l'outil que les humains auraient construit pour sortir de la "barbarie".
Dans son dernier livre, Homo Domesticus – Une histoire profonde des premiers États, s'appuyant sur de récentes découvertes en archéologie, il montre que "l'État est à l'origine un racket de protection mis en œuvre par une bande de voleurs qui l'a emporté sur les autres". Il met à mal le "Grand Récit" dominant attribuant à l'État le "bien-être" apporté par l'irrigation, la domestication et l'ordre social. En réalité, la sédentarité a déjà existé plusieurs milliers d'années avant l'agriculture sédentaire et il a fallu attendre ensuite plus de 4'000 ans pour voir apparaître les premières cités-États, dans lesquelles l'État incarne le contrôle des populations, la servitude et la guerre - monarque, prêtres et collecteurs d'impôts formant l'élite qui vit du travail forcé de ses habitants.
Comprendre l'origine de l'État, c’est découvrir qu'une autre voie est possible et qu'elle l’est encore aujourd'hui.

Émission "Trous Noirs".

Vers la fin de l'État-nation ? Avec Laurent Ozon sur Ondes De Chocs TV.


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19.03.2025

Laurent Ozon, chef d'entreprise et prospectiviste, Laurent Ozon revient à travers une lecture historique aux origines et aux fondements même de l'Etat. Il analyse ses transformations profondes et celles qui vont restructurer nos sociétés qui ont graduellement quitté la communauté solidaire pour la société contractuelle, puis enfin, vers un troupeau au service du marché.
L'Etat est-il condamné à disparaitre ? Peut-on le réinventer ? Ou même, le dépasser ?

 - 0'00'00 : Présentation de Laurent Ozon et de son approche intellectuelle
 - 0'08'38 : Quelles sont les origines et les raisons d'être de l'Etat ?
 - 0'29'11 : Le politique fait-il partie de la nature humaine ?
 - 0'42'25 : L'Etat est-il aussi une désincarnation du pouvoir et des élites ?
 - 0'57'13 : La démocratie est-elle une fausse circulation des élites ?
 - 1'07'29 : Y a-t-il des alternatives à la démocratie? voire même à l'Etat ?
 - 1'31'50 : Conclusion

L'Etat de droit. Avec Blandine Kriegel, Elsa Margueritat et Ghislain Benhessa sur Radio Campus Paris.


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27.10.2022

"L'Etat, c'est moi" aurait dit le Roi Soleil. Mais tandis que le Soleil se couche, le siècle des Lumières commence. Avec Montesquieu, il se dit que l'Etat doit moins reposer sur une seule tête couronnée que dans l'esprit des lois. Révolution, restaurations, républiques et empires se succèdent et jettent progressivement les bases de l'Etat de droit.
Mais en quoi, en fait, l'Etat était-il de travers avant que d'être "de droit" ? Y a-t-il jamais eu un Etat sans droit, et inversement ? Au-delà du légendaire mot d'esprit royal, le premier n'est-il pas d'abord l'incarnation du second ? Et le second ne suppose-t-il pas le premier ? Bref : l'Etat de droit ne serait-il pas un pléonasme ?
Ce serait oublier un peu vite que le droit a des raisons que la raison d'Etat ne connaît pas, et l'Etat a des droits que le droit ignore. Dans ce couple si fusionnel qu'il en paraît incestueux, chacun peine à accepter les revendications de l'autre - dont il s'estime être le géniteur. Le droit est-il en état de dire à l'Etat son droit si le droit descend tout droit de l'Etat lui-même ? Quant à l'Etat, peut-il mettre hors d'état le droit si le droit est précisément ce qui le met en état de tenir de droit ? Mais, dans ce cas, l'Etat de droit est-il encore un pléonasme... ou un oxymore ?

Émission "Mots de passe".

Anthologie commentée d'Ibn Khaldoun. Avec Gabriel Martinez-Gros à la Nouvelle Action Royaliste.


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13.11.2024

Pour Ibn Khaldûn, immense historien arabe du XIVe siècle, l'État "civilise" au plein sens du terme, il crée une société civile, pacifique et désarmée. L'État trace une limite claire entre la société sédentaire, qui vit sous sa protection, et la société bédouine, tribale, qu'il ne contrôle pas. Mais il a besoin des deux mondes, puisqu'il tire du monde tribal la violence nécessaire pour imposer sa paix dans le monde sédentaire, où il puise ses richesses à travers l'impôt. Si on donne à ces termes, "sédentaire" et "bédouin", leur véritable sens, c'est-à-dire "sous le contrôle d'un État" et "hors du contrôle d'un État", la pertinence de la théorie peut être étendue très au-delà de l'Islam et du Moyen Âge.
Pour comprendre cette fascinante théorie utile à notre temps, Gabriel Martinez-Gros, avec toute la finesse et l'érudition qui lui sont coutumières, nous présente les lignes de force de l'œuvre d'Ibn Khaldûn pour nous permettre d'en cerner la richesse et la portée.

 - 0'00'00 : Intro
 - 0'00'45 : Qui est Ibn Khaldûn ?
 - 0'08'55 : Développement de la dialectique entre bédouin et sédentaire
 - 0'15'27 : Une logique de la violence chez Ibn Khaldûn
 - 0'19'31 : La philosophie de la temporalité politique marche-t-elle ?
 - 0'29'06 : Ibn Khladûn semble avoir une conception très moderne du travail
 - 0'35'40 : N'est-ce pas étonnant la faible place de la religion dans sa pensée ?
 - 0'41'26 : Vous dites que la théorie d'Ibn Khaldûn ne fonctionne pas pour l'Europe. Pourquoi ?
 - 0'52'16 : Pour vous, nous vivons une actualité "khaldunienne" aujourd'hui.
 - 1'04'25 : Selon vous et Kamel Daoud, la langue arabe littéraire est une invention et il n'existerait que DES langues arabes ?
 - 1'09'38 : On dit souvent que la "vraie" langue arabe, c'est celle du Coran et on a vu le cas d'Al Jazeera incomprise par une part importante des arabophones.
 - 1'11'48 : A l'époque d'Ibn Khaldûn, était-ce déjà sous domination ottomane ?
 - 1'18'27 : Quelles langues parlait Ibn Khaldûn ?
 - 1'20'27 : En vous écoutant, on a l'impression qu'il n'y a aucun point commun entre les dominés et les dominants
 - 1'28'40 : Outro