Introduction à la fiscalité et les politiques fiscales. Avec Jean Péraclès pour le Cercle Aristote.


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08.2022

La politique fiscale se définit par l'ensemble des décisions prises par l'État en matière de fiscalité. Il s'agit ensuite d'optimiser la gestion des recettes fiscales et de mettre en place un système équitable. La politique fiscale joue également un rôle important dans de nombreux domaines, comme le développement des activités économiques et la sphère juridique.
Jean Péraclès nous introduit aux rouages d'une discipline dont on parle peu, pourtant essentielle au bon fonctionnement de l'état et à la cohésion nationale.

La nation, une ressource d'avenir. Avec Bernard Bourdin au Cercle Aristote.


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27.06.2022

Dans notre histoire, la nation a longtemps constitué un facteur décisif d'émancipation face aux empires et au pouvoir de l'Église universelle, avant d'être désignée comme coupable de toutes les guerres modernes. Cette dialectique simpliste est aujourd'hui battue en brèche, tandis que les nations européennes se trouvent plongées dans l'impasse d'un monde post-politique qui a prétendu faire triompher la paix et les Droits de l'homme grâce au dépassement de la nation. S'exprime désormais le besoin de penser à nouveaux frais la question de la souveraineté et de la cohérence des communautés politiques, spécialement quand les enjeux liés à l'immigration et au multiculturalisme mettent en évidence la nécessité de retrouver une substance commune.
Bernard Bourdin présente la nation comme une ressource d'avenir pour répondre à ces défis et défend la thèse que son renouvellement comme cadre politique émancipateur, dans une approche confédérale et non fédéraliste de l'Union européenne, peut fournir les clés qui permettront aux nations européennes de traverser les bouleversements du monde pour rester dans l'Histoire.

Rester vivant. Avec Laurent Ozon pour le Cercle Aristote.


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05.09.2022

Les périodes de transformation, d'effondrement et de crises du niveau de celles que nous vivons sont exceptionnelles. Nous n'assistons pas seulement à une crise économique ou sociale mais à une rupture civilisationelle, anthropologique, démographique, d'une rapidité et d'une portée inouïe.
Pour comprendre notre époque et anticiper un avenir qui verra revenir des stress archaïques pour les territoires, les ressources et la reproduction, il faut faire l'équivalent d'une anamnèse, un recour à la mémoire. Pour rester vivant, comprendre notre monde et ce qui nous le rend invivable ou anxiogène, dangereux ou absurde, la nature et l'histoire sont des outils utiles.
Laurent Ozon cherche à éclairer notre époque à partir de l'histoire et des sciences du vivant de façon profonde et amusante, surprenante et très concrète.
À l'heure des foules hypnotisées et malades, et du retour des totalitarisme stimulés par la technologie et la génétique, il s'agit de se donner les moyens d'un regard réaliste et éveillé, sans y perdre son sens de l'humour et nos capacités d'émerveillement.
Rester vivant et pour cela comprendre la façon dont le monde vivant gère ses crises, ses stress vitaux, comprendre un peu mieux les sociétés humaines parfois si désespérantes et les forces qui détruisent le monde.
Il est temps de rendre possibles les coopérations sous stress maximal qui permettront de voir un nouveau jour se lever.

Les métamorphoses du politique en Occident : le temps de "l'État-entreprise". Avec Pierre Musso pour l'Institut d'Etudes Avancées de Nantes.


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24.03.2022

L'Occident (euro-américain) a construit dans sa modernité une "religion industrielle" (Pierre Legendre) accompagnée d'une dogmatique faite de textes, d'images et d'emblèmes célébrant l'efficacité, la technoscience-économie et ses "progrès". Cette religion de l'Occident a une prétention universelle. Sa dogmatique managériale est portée par les entreprises et les institutions internationales, mais aussi par des courants de pensée. Son corpus de textes est constitué des bréviaires et doctrines qui théâtralisent l'efficacité et la performance. Il prétend définir des comportements, des règles du croire et du vivre et contribue au dressage des corps et des esprits.
La généalogie du politique que Pierre Musso élabore ne se limite pas aux textes classiques, mais en fait une archéologie mettant à jour les rôles antipolitiques des figures pionnières de l'État-Entreprise que sont Berlusconi, Trump et Macron.
Un travail qui met en perspective, sur la longue durée, la mutation profonde du politique en Occident et donne à voir ce qui se joue à l'arrière-plan, entre l'État (institution de la religion du politique) et l'Entreprise (institution de la religion industrielle) : un lent processus de neutralisation de l'État qui s'accélère depuis la fin du XXe siècle et semble tendre à son démantèlement, au profit de l'Entreprise… À tout le moins assistons-nous à un transfert d'hégémonie.
Le temps de l'État-Entreprise advient, temps de la mutation du pouvoir et du rapport de force entre les deux institutions désormais hybridées.

Le leg de Napoléon, homme d'Etat. Avec Patrice Gueniffey pour la Société des membres de la Légion d'honneur.


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24.09.2021

Le bicentenaire de la mort de Napoléon a été marqué par des polémiques qui laisseront des traces dans la mémoire collective. Non que le souvenir des créations napoléoniennes ait disparu, mais certainement il demeurera entaché par le rappel obsédant, partiel et partial, du rétablissement de l'esclavage en 1802. Sans doute ne s'agit-il pas d'un "détail", et certainement ce fut une faute, mais cet épisode controversé aura eu le mérite, au moins, de rappeler que l'histoire est complexe, et qu'elle doit plus souvent être peinte en gris qu'en blanc ou en noir.
Le paradoxe de l'épisode napoléonien de notre histoire, c'est que s'il a légué à la postérité un riche ensemble de souvenirs dans lequel l'épopée a longtemps fait oublier les pertes humaines et l'émancipation des Juifs le rétablissement de l’esclavage, il n'a légué à la France aucun régime politique. L'empire et son "kitsch" carolingien a disparu avec Napoléon. Autant dire que si l'Empereur a consolidé la société issue de la Révolution française, il n'a pas fait mieux que la Constituante, la Convention ou le Directoire pour donner à la France un nouveau gouvernement. Deux siècles d'instabilité chronique ont suivi la chute de l'Empire. La Révolution n'était pas terminée, et ne l'est peut-être toujours pas.
En revanche, Napoléon a légué à la France la constitution administrative qui lui a permis de surmonter les crises politiques qui n'ont cessé depuis d'émailler son histoire. C'est à cet aspect de l'héritage napoléonien qu'est consacrée l'intervention de Patrice Gueniffey, avec quelques aperçus sur l'art de gouverner par lequel Napoléon fut la dernière incarnation historique du despote éclairé si cher à la tradition des Lumières.

La crise libanaise. Avec Frédéric Farah pour la Nouvelle Action Royaliste.


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15.12.2021

Professeur d'économie, Frédéric Farah suit attentivement la crise libanaise, succintement évoquée dans les médias. Il s'agit en fait d'une triple crise : crise de change, crise de la dette publique, crise bancaire. Elle trouve son origine directe dans le système de développement mis en place par les élites au sortir de la guerre civile et, plus profondément, la conséquence du libre-échange et de l'ensemble du système néo-libéral.
A tous égards, nous sommes concernés par le désastre libanais.

La pensée de droite, par Julien Rochedy.


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03.2022

Au terme d'un long parcours, de nombreuses lectures et d'une réflexion globale, Julien Rochedy veut expliquer la pensée de la véritable droite, dans laquelle il se reconnaît. Pédagogique, subversif et profond, ce travail se veut la base de la reconstruction d'une pensée forte contre le monde contemporain, lequel court à la catastrophe. On y découvre les fondements philosophiques de cette école de pensée tout en déclarant la guerre à toutes les pensées de gauche, des Lumières à la déconstruction.

 - 0'00'00 : Introduction
 - 0'02'37 : Libéralisme, écologie et essentialisme
 - 0'06'42 : Le clivage gauche-droite est-il dépassé ?  
 - 0'09'58 : Une tendance naturelle à être de droite ou de gauche ?
 - 0'14'40 : Enfance heureuse et droite
 - 0'16'20 : Chaos et domestication
 - 0'22'42 : La gauche, pensée moyenne ?
 - 0'26'36 : La culture prime sur l'économie
 - 0'31'03 : Le capitalisme, plus de gauche que de droite
 - 0'32'38 : L'impératif de s'assumer de droite
 - 0'35'54 : Droite et extrême droite
 - 0'38'39 : Classiques contre modernes
 - 0'43'04 : Chaos et harmonie
 - 0'47'30 : L'inquiétude fondamentale
 - 0'50'42 : L'espérance de gauche
 - 0'52'48 : Sous les pavés la plage… ou les sables mouvants
 - 0'55'20 : Enfer et paradis
 - 0'55'56 : Réalisme et pragmatisme
 - 0'58'27 : Les règles et les normes face à la barbarie
 - 1'00'04 : Les revers du progrès
 - 1'04'05 : La guerre comme père du monde
 - 1'01'02 : Le mal dans dans la société
 - 1'16'18 : La nature humaine
 - 1'12'28 : Le rôle de la génétique
 - 1'23'35 : Christianisme et biologie
 - 1'25'42 : L'importance des limites
 - 1'31'27 : Choisir ce que l'on n'a pas forcément choisi
 - 1'34'16 : Aimer son peuple
 - 1'39'23 : L'égalité n'existe pas
 - 1'41'35 : Chercher l'harmonie plutôt que l'égalité
 - 1'47'45 : Chaos, ordre et justice
 - 1'48'54 : La recherche des transcendantaux
 - 1'53'31 : La recherche de la perfection passe par soi
 - 1'57'04 : Problème contre mystère
 - 2'00'12 : Héritage et communauté
 - 2'05'57 : L'importance de la ressemblance
 - 2'09'58 : Conception organique ou contractuelle
 - 2'15'00 : L'importance de la transmission
 - 2'18'56 : La reproduction
 - 2'22'27 : Le tournant des Lumières
 - 2'30'35 : La sagesse de la Tradition
 - 2'36'24 : De la Terreur au communisme
 - 2'38'19 : L'Histoire comme base de l'analyse de droite
 - 2'44'38 : La religion, ciment des sociétés
 - 2'55'42 : La valeur suprême : le développement de la communauté
 - 3'01'09 : L'importance de la virilité
 - 3'03'47 : La solidarité, une valeur de droite
 - 3'07'24 : Sans valeurs de droite, le chaos
 - 3'09'08 : L'État comme moyen et pas comme fin
 - 3'15'33 : Liberté et responsabilité
 - 3'19'34 : Pour un nouveau classicisme
 - 3'23'42 : L'espoir écologique
 - 3'28'11 : Conclusion

Pour une stratégie communiste. Avec Frédéric Lordon pour ContreTemps.


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07.2021

À l'occasion de la sortie de son dernier livre, Figures du communisme (La Fabrique, 2021), Frédéric Lordon revient sur son parcours et le déploiement de questionnements stratégiques menés depuis plusieurs années pour contribuer à sortir de l'impuissance.
Dans un premier temps, c'est l'état du capitalisme parvenu à un stade d'accumulation tel qu'il devient non plus seulement délétère mais mortifère, responsable d'un véritable écocide, qui est analysé. Le capitalisme est décrit ici comme une prise d'otage, un capturat, qui renvoie aussi à un certain régime d'affects et de pulsions.
Il est ensuite important de formuler une alternative qui serait désirable, ce que Frédéric Lordon avec d'autres n'hésite pas/plus à appeler "communisme". On y revient sur les expériences émancipées de l'emprise capitaliste et l'on débat de l'État, sur son dépérissement ou pas.
Enfin, l'échange se termine sur une exploration des nœuds stratégiques qui forment en eux-mêmes une perspective de transition, notamment par la description de ce qui est dénommé garantie économique générale : on s'interroge sur un programme et plus encore un projet qui ne soit pas institutionnel mais bel et bien émancipateur.

Émission "C'est quoi le plan ?", présentée par Ludivine Bantigny.