République et démocratie. Avec Denis Collin pour le Cercle Condorcet de l'Avallonnais.


(0)
121 Vues
0 commentaire
2024

Les premières organisations politiques humaines sont, certes sous des formes diverses et limitées, démocratiques. Et même si les définitions de la démocratie sont très nombreuses, que les spécialistes de science politique ne s'accordent pas sur ce qu'elle est et que les critiques ne manquent point, la démocratie relèvent d'une exigence morale et d'une certaine conception de la dignité de l'homme.
L'idée républicaine, quant à elle, reste une idée neuve : nous sommes loin d'en avoir épuisé ou même deviné tout le potentiel. Des citoyens libres dans une république émancipée : voilà ce qui permet de redéfinir un idéal libérateur pour notre époque.
C'est dans l'articulation de ces deux idéaux - démocratie et républicannisme -, que s'entrevoit une perspective émancipatrice.

La dissolution de la France. Avec Emmanuel Todd pour Elucid.


(0)
182 Vues
0 commentaire
06.2024

Anthropologue, démographe et historien, Emmanuel Todd revient pour proposer son analyse inédite des récents évènements : pourquoi Emmanuel Macron a-t-il pris cette décision de dissoudre l'Assemblée ? Sommes-nous face à un Machiavel ou un Néron ?
En réalité, le nihilisme des élites (dont Macron en est la parfaite incarnation) se poursuit, et conduit le pays vers un chaos dont personne ne peut anticiper la nature...

La société contre le politique. Avec Jean-Pierre Le Goff, Patrick Savidan et Alain-Gérard Slama au Centre Pompidou.


(0)
113 Vues
0 commentaire
02.02.2007

La démocratie est un régime politique qui ne paraît plus contestable en Occident. Cependant, le système représentatif démocratique apparaît aujourd'hui en crise dans nos sociétés et notamment en France et dans le contexte de l'Europe.
Trois intervenant nous proposent leurs réflexions sur l'évolution de la démocratie telle qu'elle s'exerce aujourd'hui, entre société civile et institutions politiques :
 1. L'effacement du politique : pouvoir informe et société victimaire, par Jean-Pierre Le Goff
 2. La réinvention démocratique, par Patrick Savidan
 3. Le multiculturalisme contre la diversité, par Alain-Gérard Slama

Un échange modéré par Jean-Michel Helvig.

Droite, Gauche, c'est fini ? Avec Alain de Benoist sur Lapin TV.


(0)
180 Vues
0 commentaire
12.2023

L'extraordinaire défiance de couches de population toujours plus larges envers les "partis de gouvernement" et la classe politique en général, au profit de mouvements d'un type nouveau, qu'on appelle "populistes", est sans nul doute le fait le plus marquant des transformations du paysage politique intervenues depuis au moins deux décennies.
Partout se confirme l'ampleur du fossé séparant le peuple de la Nouvelle Classe dominante. Partout émergent de nouveaux clivages qui rendent obsolète le vieux clivage droite-gauche. Mais que faut-il exactement entendre par "populisme" ? S'agit-il d'un simple symptôme d'une crise générale de la représentation ? D'une idéologie ? D'un style ? Ou bien le populisme traduit-il une demande fondamentalement démocratique face à des élites accusées de ne plus faire de politique et de vouloir gouverner sans le peuple ?
L'actualité la plus immédiate sert ici à situer les enjeux politiques, sociologiques et philosophiques du débat.

La propagande au service de la guerre et d'une économie détraquée. Avec Olivier Berruyer pour Elucid.


(0)
228 Vues
0 commentaire
05.2024

Actuaire et statisticien de métier, Olivier Berruyer contribue à mener un réel travail de contre-propagande après la crise de 2008 via ses analyses économiques sur son blog dès 2011. Après des années à analyser les propagandes en tout genre, il fonde le média indépendant Élucid.
L'occasion de dresser un large panorama des manipulations médiatiques, politiques et économiques qui déforment l'actualité quotidiennement, et poussent les citoyens à consentir à des absurdités dangereuses.

Pourquoi nos élites détestent le référendum ? Avec Ghislain Benhessa pour le Cercle Aristote.


(0)
156 Vues
0 commentaire
01.2024

"La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum". Cette phrase nous dit quelque chose, un souvenir jailli des limbes de notre "conscience de citoyen", pour parler comme Robespierre. Tel est l’article 3 de notre Constitution. Dont le dernier mot repose désormais dans le cimetière des idées d'antan.
Abandonné par les élites, laissé aux mains des populistes ou de leurs affidés, dévalorisé pour ses effluves nauséabonds qui renverraient aux "heures les plus sombres" de l'histoire, le référendum a disparu. Depuis le rejet de la Constitution européenne en 2005, clairement refusée par le peuple de France, finalement repêchée par le traité de Lisbonne ratifié par le Parlement, plus personne – ou presque – n'envisage de consulter les citoyens sur les sujets qui fâchent. Souveraineté, Europe, immigration, réforme des retraites, crise de l’énergie : les décisions sont prises par le gouvernement, parfois contre l'Assemblée Nationale et à coups de 49.3, ou bien par les juges, tous tributaires des décisions de la Commission de Bruxelles et des Cours européennes.
Que s'est-il passé ? Où va la démocratie française ?

La démocratie sans l'Etat, histoire d'une impasse. Avec Gilles Amiel pour le Cercle Aristote.


(0)
149 Vues
0 commentaire
03.2024

Il n'y a plus de lien entre le fonctionnement institutionnel de notre pays et la volonté de sa population. Car nous sommes désormais gouvernés par des traités supranationaux. Ceux qui dirigent l'État ne sont plus que les gestionnaires d'un ordre institutionnel dont le contenu nous échappe. On nous dit que ce dépassement de l'État-nation est le moyen de chasser définitivement le spectre du totalitarisme et de la guerre.
Mais nous constatons que c'est d'abord l'État social qui se déconstruit, ainsi que le lien entre l'orientation de l'action étatique et les citoyens. De cette déconstruction ne résulte aucune pacification, ni rien de bon. Lutter efficacement contre ce dessaisissement aurait supposé que nous ayons compris les liens entre la construction de l'État souverain et la réapparition de la politique et des processus démocratiques.
C'est l'objet du travail de Gilles Amiel qui nous offre une analyse singulière des conditions de possibilité de la démocratie.

Vietnam, Liban : comment les démocraties perdent leurs guerres. Avec Elie Baranets pour l'IRSEM.


(0)
227 Vues
0 commentaire
26.02.2019

À en croire les spécialistes, les démocraties bénéficient d'un avantage militaire décisif. Cela n'empêche pas ces dernières de connaître des difficultés récurrentes, comme le montrent leurs déboires récents. Pourquoi ?
De la guerre naissent des impératifs qui procurent aux gouvernants l'occasion d'accroître leurs pouvoirs. Mais le comportement non démocratique de décideurs qui abusent le public sur la réalité de leurs objectifs finit par se retourner contre eux. Ils se condamnent à élaborer leur stratégie dans l'optique de la maquiller, privilégiant la discrétion à l'efficacité. Ces pratiques nourrissent la contestation en interne, jusqu'à rendre l'effort de guerre insoutenable politiquement.
Alors qu'il est courant d'affirmer que la démocratie nuit à la bonne conduite des opérations armées, Elie Baranets montre au contraire que c'est de son déni que provient la défaite.
Comment le pouvoir parvient-il à contourner ainsi la démocratie ? Comment les acteurs politiques réagissent-ils face au mensonge et à la dissimulation ? Quels sont les effets concrets de ces stratagèmes sur le cours de la guerre ?
C'est en s'appuyant sur une étude méticuleuse des campagnes militaires menées par les États-Unis au Vietnam et par Israël au Liban qu'il répond à ces questions aussi cruciales qu'actuelles.

Émission "Le Collimateur", animée par Alexandre Jubelin.