En temps que philologue et traductrice, Barbara Cassin connait bien le problème de la pluralité interpértative et plaide pour la reconnaissance des fondements historiques et cognitifs de la notion de point de vue.
C'est donc une conception plus souple de la vérité qui est ici défendue, ou le mal à pourchasser se nomme "absolutisme", posture qui empêche d'entrer en relation avec l'autre.
Le mot "relativisme" désigne donc la position par laquelle on échappe à ces deux paresses : celle de l'absolutisme du point de vue et celle de l'universalité qui se met à l'abri de la contradiction.
Qui peut se vanter de connaître réellement la personnalité du leader congolais Patrice Lumumba, assassiné il y a exactement 50 ans ? De l’importance du mouvement nationaliste populaire congolais qu’il incarnait ?
Serons évoquées les responsabilités belges, américaines et onusiennes dans la répression contre le mouvement nationaliste de l’ancien Congo belge, répression qui atteindra son paroxysme politique dans l’assassinat du premier Premier ministre du Congo indépendant, Patrice Emery Lumumba, le 17 janvier 1961.
Cet acte funeste ouvrira la voie à 32 ans de dictature du général Mobutu, allié du pillage des ressources minières du Congo au profit des intérêts capitalistes occidentaux.
Le mouvement syndical a-t-il su protéger les travailleurs français et européen des désastres de la mondialisation ?
Dans l'Union Européenne, la mise en concurrence des modèles sociaux induit des logiques de moins-disant social fragilisant les classes populaires. Comment les syndicats vont-ils réagir ?
Emission "Des sous... et des Hommes", présentée par Pascale Fourier.
Pourquoi s’intéresser aujourd’hui aux discours des utopistes ? Peut-être parce que, ce dont nous manquons le plus, c’est précisément d’utopie, sans même avoir conscience de ce manque.
Plus fondamentalement, l’utopie ne correspond-elle pas au sentiment diffus que quelque chose ne va pas dans la société, à quoi il faudrait de toute urgence remédier, ce qui fait d’elle l’expression d’un manque ?
En relisant More, Bacon et Campanella, représentants exemplaires de ce qu’on peut appeler l’utopie classique, et Fourier, qui a développé un nouveau type d’utopie sociale propre à la modernité, on se donne quelques chances de s’orienter dans le dédale de la pensée utopique, une pensée qui demeure pour nous, y compris dans ses formes les plus anciennes, d’une brûlante actualité.
Entre volonté d'assimilation aux codes sociaux traditionnels français et "droit à la différence", comment les immigrés peuvent-ils gérer leur intégration en France ?
Comment comprendre l'évolution du discours de la société et du politique sur ce point ? Et qu'en est-il des réalités effectives sur le terrain ?
Première entretien d'Alain Soral par Franck Abed, après que ce dernier ait lu "Comprendre l'Empire", de son point de vue de catholique monarchiste.
Une conversation passionnante sur l'histoire de france depuis la Révolution française et la prise du pouvoir de la bourgeoisie, appuyée par certains réseaux organisés contre la monarchie et l'Eglise.
Alain Soral, interrogé pour la seconde fois par Franck Abed, prend le temps de développer quelques thèmes contenus dans son livre "Comprendre l'Empire".
Cet entretien est également intéressant dans la mesure ou Franck Abed, monarchiste catholique et thomiste, porte parfois la contradiction au penseur nationaliste et marxiste qu'est Alain Soral.
Selon Pierre Hillard, le but de l'Union européenne n'est pas la création d'une Europe unie mais d'un bloc euro-atlantique avec l'Amérique du Nord, l'Angleterre faisant le pont entre les deux côtés de l'Atlantique.
La logique veut qu'en raison du transfert de compétences politiques, économiques et monétaires à des blocs continentaux en voie d'unification (Union européenne, Union nord-américaine, Union des nations sud-américaines, Union africaine, etc.), les États soient peu à peu vidés de leurs substances et appelés à se disloquer en raison de facteurs multiples (financiers, ethniques, économiques, etc.).
Ce processus à l'oeuvre partout sur la planète permettra à des blocs continentaux débarrassés de leurs États de constituer l'architecture de la gouvernance mondiale.
C'est ce lent -mais sûr- processus que Pierre Hillard décrit, en prenant toujours soin de sourcer abondement son propos.