L'ontogénèse chez Michel Clouscard. Avec Sylvain Bourgois aux ateliers de la praxis.


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2016

Une épistémologie matérialiste du corps est possible, afin de comprendre comment le corps devient subjectivité.
Le corps-sujet doit être constitué en son mode de production, au double sens du terme. Le corps-sujet est une historicité spécifique dans un mode de production donné : il est la rencontre de l’histoire macro-sociale (la logique de la production, le mode de production, le moment du mode de production) et de l’histoire propre à cette organicité qu’est le corps. L’ordre du travail est aussi constituant que l’appareil physiologique du corps.
L'entreprise de Michel Clouscard n’est autre que la constitution du système de médiations qui permet cette généalogie réciproque : généalogie du macro-social par la force productive du corps, généalogie du désir par les rapports de production.
Une contribution épistémologique de la plus haute importance.

Modérer la croissance ou la changer ? Avec Serge Latouche, François Schneider, Thierry Sebagh et Jacques Nikonoff sur Direct 8.


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12.11.2005

Alors que notre économie ne cesse d'absorber de plus en plus de ressources avec pour unique objectif de faire grossir un chiffre abstrait de mesure de la richesse (le PIB), un mouvement de pensée propose une alternative : la décroissance.
Pour en parler, plusieurs invités qui sont, au choix, favorables, opposés ou simplement sceptiques devant la démarche des décroissants.

Émission "Touche pas à ma planète".

De JFK au 11 Septembre : 50 ans de manipulations. Avec Laurent Guyénot pour Kontre Kulture.


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05.2014

Après une enquête minutieuse sur les réalités de l' "Etat profond" américain, Laurent Guyenot revient sur les différentes thèses expliquant l'assassinat de John F. Kennedy.
Il aborde également l’influence politique d'Israël aux États-Unis et dévoile les éléments sérieux qui permettent de suspecter l'implication de réseaux israéliens dans les attentats du 11 septembre 2001.

Sécession. Avec Julien Rochedy pour le Bréviaire des Patriotes.


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01.2017

Pour ce cinquième numéro de Sécession, Julien Rochedy entame une réflexion plus politique et philosophique avec l'ambition, à quatre mois maintenant de l’élection présidentielle, de formuler une véritable doctrine pour la droite.

Sommaire de l'entretien :
 - 0:01:00 – De quoi Hollande est-il le nom ?
 - 0:22:02 – Interdiction de la fessée : dans quel libéralisme vivons-nous ?
 - 0:34:25 – Quelle politique économique ?
 - 0:43:41 – De l’absence d’une doctrine de droite
 - 0:52:06 – Les 3 grands postulats de la gauche philosophique
 - 0:58:19 – La gauche contre la Civilisation
 - 1:01:57 – L’Egalité comme vertu cardinale de la gauche
 - 1:09:05 – Qu’est-ce que la Civilisation ?
 - 1:22:51 – La dérive de l’humanisme européen
 - 1:37:02 – Michel Onfray : camarade ou salopard ?
 - 1:50:59 – 2017, année charnière ?

L'éthique de la praxis et les relations dialectiques de l'homme originel et de l'homme naturel. Avec Sylvain Bourgois aux ateliers de la praxis.


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26.03.2016

Pourquoi étudier l'étymologie de la praxis, le commencement du genre humain ?  Pour le plaisir de savoir ou pour que la connaissance transforme la conscience de soi et la raison pratique ?
Rien n’est gratuit dans la recherche de Michel Clouscard, qui articule la modélisation théorique des ensembles logico-historique (moments de l'histoire) et la recherche d'une connaissance déterminante pour sortir du système du “non-dit” et du “non-su” conditionné par l'histoire des modes de production et la lutte des classes, par le codage néo-kantien. Et il est plus facile de suivre les développement de Michel Clouscard lorsqu'on comprend globalement la visée théorique qui conduit à articuler les moments dialectiques du passage de l'ontologie à l'anthropologie, de la logique du genre à la phénoménologie du genre, de la phénoménologie du genre à la critique de la culture idéaliste, néo-kantienne, bourgeoise.
Face à l'immoralisme immanent véhiculé par la culture mondaine du libéralisme-libertaire et les idéologues, une "refondation progressiste" est nécessaire. Pas une restauration métaphysique naïve, empirique, stalinienne ou fascisante, mais une réflexion profonde sur les dynamiques anthropologiques qui travaillent la société.
Produire pour consommer, consommer sans produire : l'énoncé est simple, le système des médiations et des déterminations réelles est plus complexe...

Une analyse communisatrice du mouvement actuel. Avec Léon de Mattis sur Radio Libertaire.


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03.05.2016

Alors que les luttes sociales reprennent de plus belle (Nuit Debout, lutte contre la loi travail), le militant Léon de Mattis nous en propose une interprétation en lien avec des mouvements passés (Mai 68, mouvement des chômeurs de 1998, mouvement anti-CPE de 2006, mouvement anti-réforme des retraites de 2010), complétée d'une analyse des changements structurels du capitalisme depuis 40 ans et ses effets sur "l’identité ouvrière".
Dans une deuxième partie, la communisation comme théorie et comme pratique nous est présentée en tant qu'actualisation de la pensée révolutionnaire, avec un exposé des "mesures communistes".

Émission "Sortir du capitalisme", animée par Armel Campagne.

La droite : une réalite anthropologique. Avec François Bousquet au Forum de la Dissidence.


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18.11.2017

Pourquoi la prééminence de la main droite ? Pourquoi dans quasiment toutes les cultures et à tous les âges de l’humanité, sauf le nôtre, y a-t-il eu prééminence –qualitative, morale, spirituelle– de la main droite ? Pourquoi cette suprématie, qui s’apparente à un invariant anthropologique, exception faite d’une poignée de contre-exemples ?
Pourquoi cette supériorité distinctive, élective, qui la prédestine aux grandes choses, où seuls ceux qui sont à la droite du Père prendront possession du royaume ?

Un événement organisé par la fondation Polémia.

Les Français allogènes face au mondialisme. Avec Nikos Amilduki pour l'Université Réelle à Montpellier.


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27.10.2017

A l’heure où les conflits de classe se racialisent pour ne pas que des luttes révolutionnaires véritables puissent voir le jour, il n’est pas commode de produire une critique de l’antiracisme et de l’évaluer comme l’entretien le plus efficace des tensions racistes qui animent la France du XXIe siècle. Il n’est pas plus simple de nommer le "mondialisme" comme l’actuelle stratégie du chaos qui renvoie dos-à-dos les déracinés du peuple Noir tout comme les déracinés du peuple Blanc.
Cela demande un effort de cohérence conceptuelle, les concepts découlant de cette production critique se conjuguant sans cesse à l’expérience du terrain et de son observation la plus complexe. Cela demande également une mise en danger des perceptions communes que partage la majorité de son entourage personnel, une dangerosité qui nécessite de la pédagogie, de la ressource informative et surtout une réactivité (si possible féconde) de la part du récepteur de l’hérésie.
Tout d’abord, il faut pouvoir mettre son auditoire, ses lecteurs, ses spectateurs d’accord sur le constat d’une population mondiale confrontée à un processus de mondialisation mais aussi à un conflit de civilisations. De telles affirmations, prises dans leur neutralité, n’engagent pas de jugements pré-orientés sur les avantages ou les inconvénients de ces bouleversements historiques. Par contre, lorsqu’elles véhiculent de fortes oppositions idéologico-politiques, elles prennent une autre tournure que le militant doit analyser pour mieux se positionner.

Gracchus Babeuf et le populicide Vendéen. Avec Francis Cousin pour le groupe Aufhebung !


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10.2017

Pour le gauche du Capital, comme sa droite, Gracchus Babeuf est une énigme. Alors que les premiers se revendiquent de la célèbre "Conjuration des Égaux", les seconds louent l'auteur Du Système de dépopulation, première dénonciation des massacres systématiques de Vendée pendant la Révolution française. Hémiplégie mentale ?
Francis Cousin, dans une démarche radicale, nous invite à comprendre ce personnage dans sa totalité et a y déceler la rage animant le prolétariat en lutte contre toutes les dominations, qu'elles soient économique ou étatique.
Une invitation à l'insurrection.

La vérite sur le compteur Linky. Avec Clotilde Duroux chez E&R à Nantes.


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10.06.2017

Dans le cadre de la transition énergétique, tous les foyers français seront en 2020 équipés gratuitement par EDF du compteur communicant Linky. Le dispositif, qui mesure en temps réel la consommation d'électricité, présenterait des intérêts écologiques et économiques.
Mais pour Clotilde Duroux, il serait préjudiciable de s'en tenir uniquement au discours officiel. Car les Linky, Gazpar et consorts posent des problèmes majeurs en termes de santé publique (nocivité des ondes), de sécurité (piratage) et de libertés publiques (collecte des informations).
La conférencière base son analyse sur les dernières études scientifiques et sur l'observation de plusieurs pays ayant déjà adopté ce système. Elle met au jour la face cachée de ces compteurs dits "intelligents" qui servent avant tout les lobbies de l'énergie.
En décryptant les aspects techniques et juridiques qui cernent la question, Clotilde Duroux offre les moyens d'une réponse pratique et citoyenne, à l'échelle individuelle ou associative, pour que la technologie ne progresse pas au détriment de l'humain.

L'anthropologie libérale et ses conséquences. Avec Dany-Robert Dufour pour le journal Kairos.


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26.06.2017

Si comprendre la situation présente implique nécessairement de sortir de l'instant, de se poser, s'extraire de l'empressement moderne, du cycle court et répétitif bagnole-boulot-dodo-vacances, et de réfléchir, c'est avec des penseurs comme Dany-Robert Dufour que nous pouvons le faire et avancer dans notre analyse du monde et la compréhension de nous-mêmes.
Philosophe, auteur de nombreux ouvrages, son anthropologie du libéralisme nous éclaire face au vide sidéral de la sphère médiatico-politique.

16 juillet 1982, le suicide de Patrick Dewaere. Avec Thomas Baurez sur France Inter.


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21.06.2017

"Cher Patrick, je te le dis maintenant sans gêne et sans drame. J’ai toujours senti la mort en toi. Pire, je pensais que tu nous quitterais encore plus vite. C’était une certitude terrible que je gardais pour moi. Je ne pouvais rien faire. J’étais le spectateur forcé de ce compte à rebours. Ton suicide fut une longue et douloureuse maladie." Ces quelques mots, extraits d’une lettre posthume de Gérard Depardieu à Patrick Dewaere, disent avec force et justesse la fatalité d’une tragédie qui ébranla le cinéma français en cet été 82.
Ce jour-là, l’acteur Patrick Dewaere, 35 ans, met fin à ses jours. Il est pourtant au sommet de sa gloire. En à peine quinze ans et une trentaine de films, il s’est imposé comme l’un des acteurs les plus brillants de sa génération. Tour à tour voyou, flic, paumé, juge ou footballeur, il marque de son empreinte les films dans lesquels il joue. Jusqu’à se confondre totalement avec eux… saisissant alliage d’écorché vif et de folie, d’impulsivité et de fragilité.
Dans la vie comme dans ses films, Patrick Dewaere est toujours sur un fil, en équilibre, avec l’alcool et la drogue comme compagnons d’infortune. Parti trop vite, il incarne encore aujourd’hui l’acteur d’une génération, celle de la décennie 1970, balancée entre les espoirs soulevés par la révolte de 1968 et les dérives d’une jeunesse en mal de vivre.

Émission "Affaires sensibles", animée par Fabrice Drouelle.