On entend souvent dire aujourd'hui que la crise économique et financière qui déferle actuellement sur le monde n'était pas prévisible. Rien n'est plus faux.
À l'origine de la crise, il y a un Système Monétaire International profondément déréglé par le régime de l'étalon-dollar. Depuis plusieurs décennies, des esprits avertis avaient prévenu des effets dévastateurs qu'aurait nécessairement la politique d'émission de plus en plus déraisonnable de la Réserve Fédérale américaine sur l'économie mondiale.
Il se produit aujourd'hui ce qui arrive toujours en régime de papier-monnaie : après l'euphorie de la multiplication sans limite du crédit vient le krach. C'est ainsi que le billet vert tend vers sa dépréciation absolue. Même si tout est fait pour en retarder l'échéance, nous n'échapperons pas à l'effondrement du dollar et des monnaies qui se sont imprudemment solidarisées avec lui.
Figure du nationalisme français, Maurice Barrès acquit rapidement une autorité intellectuelle dans les premières décennies de la 3 République. Son influence sur sa génération fut réelle, c'est pourquoi on en fit le Prince de la jeunesse.
En effet, à droite de l'échiquier politique, cette figure semble incontournable. Nénamoins, il serait erroné d'en faire un doctrinaire, tant les facettes de sa personnalité et de son champ intellectuel sont nombreuses.
Il fut un passeur, à la différence d'un Maurras chez qui on aboutissait dans l'ordre des idées.
Le barrésisme -si barrésisme il y a- est en quelque sorte "un château à plusieurs ailes et aux multiples tours (…) plutôt qu’une bâtisse construite par l’auteur suivant des plans rigoureusement ordonnés".
C'est dire la complexité de cette oeuvre littéraire et politique que décortiquent ici Olivier Dard et Michel Leymarie.
Emission "Un jour dans l'Histoire", menée par Christophe Dickès.
Une grande conversation généraliste sur les sujets de prédilection d'Henri Guillemin.
Le journaliste l'interroge d'abord sur son travail icconoclaste dans la littérature française du XIXe siècle.
L'entretien continue en abordant la révolution française au travers des portraits croisés de Danton et Robespierre. Puis viennent le personnages de Tolstoï, la vie de Bernanos et le mythe d'un maréchal Pétain impolitique.