Une certaine modernité a érigé la "Liberté" au rang de valeur suprème.
Arnaud de Lassus, de son point de vue de catholique traditionaliste, nous propose une critique argumentée des conceptions politique (libéralismes politique et économique) et théologique (modernisme) qui découlent de se postulat, en s'appuyant sur la doctrine de l'Eglise catholique.
Le système monétaire interantional est ici analysé comme reflet des rapports de force politique du moment. Où l'on comprend pourquoi certaines options ont été prises quand d'autres ont été abandonnées.
Dans un deuxième temps, c'est la zone Euro qui passe au crible de l'analyse de Jacques Nikonoff. Le constat est simple : la zone euro rassemble des pays aux écarts trop importants en matière économique et sociale, et n'a cessé d'être le vecteur de la libéralisation des mouvements de capitaux, dans et hors l’Union Européenne.
Quelles sont donc les mesures à prendre pour sortir de l'impasse ? A quelle échelle politique devons-nous agir ?
N'oublions pas que le seul espace où il reste encore un peu de démocratie et où le peuple existe politiquement est celui de la nation...
Remarque : la qualité de l'audio n'est pas optimale.
Homme de lettres façonné par ses références littéraires, Maurras a su faire école, autour de lui et de l’Action française. De profondes et durables amitiés se sont nouées jusqu’aux ruptures fracassantes avec des disciples devenus "dissidents".
Olivier Dard nous révèle ici tous les réseaux et les influences qui, en France ou à l’étranger, se rattachent au "maître de Martigues". Il nous montre que Maurras est bien ce "contemporain capital" dont le parcours est essentiel pour comprendre le premier XXe siècle.
C’est avec beaucoup de nuances que le professeur Blocher répond à la question-titre.
On remarque d'abord que les médias se servent de la théorie de l’évolution pour corroborer l’athéisme, mais également que la vision biblique du Dieu créateur n’exclut pas du tout l’intégration de processus évolutionnistes dans l’oeuvre de la création.
C'est cet apparent paradoxe qu'Henri Blocher essaie de cerner.
Conférence prononcée pendant la journée autour du thème "Perspectives bibliques et scientifiques sur l'évolution".
En 1861, le royaume indépendant d’Italie est proclamé et dix ans plus tard il se donne Rome comme capitale. Un nouvel Etat apparaît sur la scène internationale grâce son réveil national et à l’appui des grandes puissances européennes.
Gilles Pécout, historien de l’Italie contemporaine, met en lumière la construction nationale italienne, son idéologie, ses conquêtes militaires et politiques.
Qu’est ce que le Risorgimento ? Quelles furent les relations franco-italiennes au XIXe ? Est-ce à dire que l’Italie a définitivement retrouvé comme État son ancestrale unité nationale dans la réalité comme dans le discours ?
La grande crise que nous traversons n’aurait-elle pas dû réveiller le fantôme de Marx ? Comment expliquer cette absence du maître du socialisme scientifique, au moment où le capitalisme apparaît plongé dans une crise qui pourrait s’avérer être la grande crise terminale tant attendue ?
Norman Palma propose une lecture de Marx qui souligne les silences du philosophe sur l’une des questions centrales de notre temps : la monnaie.
Fils de la pensée de son temps, Marx était marqué par les derniers économistes classiques et leur théorie de la monnaie comme par un voile. Hégélien, il était en rupture avec Athènes et la pensée d'Aristote. De ces deux filiations naquit une cécité, sur les questions monétaires, aujourd’hui criante.
Norman Palma nous propose une nouvelle lecture de Marx, pour en sauver son oeuvre critique.