Qui sont les conservateurs ? Avec Eugénie Bastié au Café Philo de La Garde.


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14.09.2018

Alors que le mot "conservateur" était absent de notre vocabulaire, on parle de plus en plus des conservateurs français. Mais qui sont-ils vraiment ? Ne faut-il pas renoncer à des étiquettes qui n’ont peut-être plus guère de signification ?
Bien que le terme de "conservateur" semble avoir déserté le domaine politique, il est important de se rappeler que c’est un Français, Chateaubriand, qui l'a inventé au début du XIXe siècle avec son journal Le Conservateur qui fut publié de 1818 à 1820.
Qui est "réactionnaire" et qui est "conservateur" aujourd’hui ?
Eugénie Bastié, journaliste au Figaro et co-fondatrice du magazine Limite, nous présente sa conception du conservatisme en répondant aux questions de Philippe Granarolo qui l’interroge successivement sur les quatre dimensions essentielles de ce courant que sont ses formes politiques, eligieuses, sociétales et écologiques.

Éviter l'Apocalypse. Avec Bernard Stiegler sur Le Média.


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12.11.2018

Des ravages la data economy jusqu’au dernier rapport du GIEC, tous les signaux montrent que l’humanité s’est mise elle-même en grand danger.
Le philosophe Bernard Stiegler, fondateur du groupe Ars Industrialis et directeur de l’Institut de recherche et d’innovation du centre Georges-Pompidou, est l'auteur d’une œuvre profondément originale qui tente de penser l'anthropocène comme question philosophique en étudiant les mutations sociales, politiques et psychologiques provoquées par la "révolution numérique".
Alors qu'il publie deux livres, Qu’appelle-t-on panser ? (LLL) et La technique et le temps (Fayard), réédition augmentée de sa thèse, il revient dans cet entretien sur les enjeux d'un problème qui, fondamentalement, pose la question de la survie de l'humanité en tant qu'espèce.

Émission "Entretien Libre", animée par Aude Lancelin.

René Guénon et la crise du monde moderne. Avec Françoise Bonardel, David Bisson, Pierre-Marie Sigaud et Jean Borella sur Radio Courtoisie.


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05.12.2015

Le regard sans concession porté par Guénon sur les ruines de l'Europe de l'après-guerre 1914-1918 s'est attaché aux causes profondes du désastre : la fermeture à une dimension spirituelle qui demeurait encore vivante en Orient.
Depuis la Renaissance, la recherche de la connaissance s'était effacée progressivement au profit de l'action et des seuls critères matériels. Les dérives intellectuelles s'étaient enchaînées ensuite, aboutissant à un individualisme exacerbé et au chaos social.
Le naufrage de la Seconde Guerre Mondiale et les maux de l'Occident contemporain témoignent de la justesse de son diagnostic.


Émission du "Libre Journal des enjeux actuels", animé par Arnaud Guyot-Jeannin.

Le concept de Dieu après Auschwitz. Avec Paul Ricoeur et Catherine Chalier à Répliques sur France Culture.


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11.02.1995

En 1984, le penseur Hans Jonas prononce à Tübingen puis à la New School de New-York une conférence à laquelle cette émission emprunte son nom : Le concept de Dieu après Auschwitz.
Paul Ricœur et Catherine Chalier prolongent ici cette réflexion initiée par Hans Jonas : "Qu'est ce qu'Auschwitz a donc ajouté à ce qu'on a toujours pu savoir de la terrible et de l'horrible quantité de méfaits que l'être humain sont capables de commetre et ont depuis toujours commis envers d'autres humains ?"

Pourquoi recourir à la loi naturelle ? Avec Pierre Manent au Cercle Aristote.


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24.09.2018

La doctrine des droits de l'homme est devenue l'unique référence légitime pour ordonner le monde humain et orienter la vie sociale et individuelle. Dès lors, la loi politique n'a plus d'autre raison d'être que de garantir les droits humains, toujours plus étendus.
La loi ne commande plus, ne dirige plus, n'oriente plus : elle autorise. Elle ne protège plus la vie des institutions qu'il s'agisse de la nation, de la famille, de l'université, mais donne à tout individu l'autorisation inconditionnelle d'y accéder. L'institution n'est donc plus protégée ni réglée par une loi opposable à l'individu ; celui-ci jouit d'un droit inconditionnellement opposable à l'institution.
Dans ses récents travaux, Pierre Manent montre que cette perspective livre les éléments constituants de la vie humaine à une critique arbitraire et illimitée, privant la vie individuelle comme la vie sociale de tout critère d'évaluation.
Une fois que sont garantis les droits égaux de faire telle action ou de conduire telle démarche, il reste à déterminer positivement les règles qui rendent cette action juste ou cette démarche salutaire pour le bien commun. La loi naturelle de la recherche du bien commun se confond avec la recherche des réponses à la question : comment orienter ou diriger l'action que j'ai le droit de faire ?
Pierre Manent nous introduit à ces questions dont l'actualité est brûlante.

L'homme, ni dieu ni bête ! Avec Francis Wolff sur Europe 1.


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01.04.2018

En ce début de 21ème siècle, la mode est à la honte d'être humain. Le siècle dernier, du haut de sa civilisation, l'homme a commis les guerres les plus meurtrières de son histoire. Du haut de son piédestal, il domine si bien les animaux qu'il est le plus stupide d'entre eux, à détruire lentement et sûrement son propre environnement !
L'homme, le plus indigne des animaux ? Et pourtant, avons-nous le choix de ne pas croire en lui ?
Malgré ce constat, Francis Wolff livre un vibrant plaidoyer pour l'humanisme.

Émission "Qui vive ?", animée par Raphaël Enthoven.

L'esprit pervers du capitalisme : théologie et anthropologie libérale. Avec Dany-Robert Dufour pour l'atelier de recherche Iqbal.


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07.05.2018

Depuis cent ans, c’est-à-dire depuis Max Weber et son livre majeur, L’Éthique protestante et l’esprit du capitalisme, on a tendance à voir le capitalisme comme ascétique, rigoriste, autoritaire, puritain et patriarcal. Or, la compréhension de ce régime qui gouverne aujourd’hui le monde entier peut être remise en question via la lecture du médecin, philosophe et écrivain néerlandais Bernard de Mandeville (1670-1733), et notamment de sa Fable des Abeilles, intitulée à l’origine La Ruche mécontente ou les Coquins devenus honnêtes, publiée en 1714, puis 1723.
C'est ce que nous démontre le philosophe et professeur en sciences de l’éducation Dany-Robert Dufour, dont le travail consiste précisement à définir une anthropologie critique du libéralisme.
Après avoir étudié la déconstruction de la société (néo)libérale, il entreprend désormais un travail constructif, à la recherche des nouveaux axiomes possibles pour une véritable politique de civilisation.

Un entretien mené par Reda Benkirane.

Introduction à la pensée de Marx. Avec Denis Collin sur RFI.


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29.04.2018

Deux siècles après la naissance de Marx, le capitalisme semble partout avoir eu raison du marxisme. Et pourtant la critique du capitalisme est partout ravivée par la crise écologique, l'explosion des inégalités et la maltraitance des travailleurs.
Cette contradiction n'est qu'une apparence, car la pensée de Marx n'a rien à voir avec la vulgate étatiste et productiviste des partis communistes défaits par l'histoire. Denis Collin tord le cou à bien des idées reçues et nous restitue l'œuvre authentique de Marx, le philosophe humaniste, penseur de l'émancipation des individus et de la démocratie réelle. Il nous donne à voir les dimensions philosophiques, économiques et politiques de l'œuvre de Marx et nous montre comment elle reste un outil précieux pour penser le présent.
En résumé, nous n'avons pas moins mais plus de raisons que Marx de penser que le mode de production capitaliste est historiquement condamné. À quoi cédera-t-il la place ? Le pire reste possible. Mais précisément, avec Marx, nous devons nous rappeler que les hommes font eux-mêmes leur propre histoire.