Les escartons étaient une communauté ayant vécu dans les Alpes, entre Grenoble, Briançon et Turin, pendant plusieurs siècles. Ces gens avaient acquis leur indépendance de la province du Dauphiné et avaient développé, pour survivre dans un milieu montagnard rude, une société prospère fondée sur le commerce entre les différents versants des Alpes et l'éducation.
L'année 1789 et la refonte du territoire français qui suivit vint mettre fin à cette société, sans doute la plus riche du XVIIIe siècle dans cette partie de l'Europe.
Gilbert Fournier retrace l'histoire de ces escartons et développe, d'un point de vue libéral, les leçons à tirer de leur histoire.
Gérard Filoche, inspecteur du travail, analyse l'Accord National Interproffessionel signé le 11 janvier 2013 entre le MEDEF et trois syndicats minoritaires (sur 8).
Le gouvernement PS-EELV avec le soutien des députés UMP et FN envisageant de transposer cet accord en loi, modifiant par-là le code du travail.
Pierre Jovanovic propose une intervention axée sur le retour des délits liés aux vols de nourritures comme lecture de l'état actuel de notre économie. Alain Soral, quant à lui, replace le moment social-historique en perspective et rappelle que la lutte en cours peut se résumer à une guerre des riches contre les pauvres.
Depuis son premier succès médiatique -l’opération "Nouveaux philosophes" en 1977- l’imposture Bernard-Henri Lévy a maintes fois été analysée. De grands philosophes comme Gilles Deleuze ou Jacques Rancière ont très tôt su trouver les mots justes pour dénoncer la profonde "nullité" de la "Pensée-BHL", mais aussi pour comprendre les ressorts du "système" qui rend possible son succès.
Il a cependant fallu attendre ces dernières années pour que des enquêtes sérieuses soient menées sur "l’homme", qui apportent un éclairage utile sur "qui parle" lorsque "Bernard-Henri Lévy" écrit, télédiffuse et éditorialise... Plus précisément, ces enquêtes apportent des éléments de réponse intéressants à un vieux questionnement marxiste : "d’où" parle-t-il, cet "écrivain" qui prétend succéder à Voltaire, Zola et Jean-Paul Sartre dans le rôle du "grand-philosophe-français" ?
Nicolas Beau et Olivier Toscer est sans doute mené la plus accablante de ces enquêtes. À partir d’éléments factuels vérifiables, elle nous dresse un portrait édifiant : l’homme qui, à longueur d’essais, éditoriaux et interviews, ne cesse de dire le bien, le beau et le juste, apparaît comme un véritable tyran du microcosme éditorial, capable d’user de chantages et de menaces pour faire taire tout journaliste critique sur l’une de ses œuvres ; un homme de réseaux qui cumule les "titres", les "fonctions" et les sources de revenus dans le monde journalistique et culturel (auteur, éditorialiste, directeur de collection, membre de "conseils de surveillance", "comités éditoriaux") alors que le chômage et la précarité font de plus en plus de ravages chez les journalistes, les artistes et les intellectuels ; un hommes d’affaires avisé qui gère d’une main de maître le capital faramineux dont il a hérité de son père, et que ni sa "philosophie", ni son "éthique" ni sa conscience politique n’empêchent de mentir sur ses revenus et de frauder le fisc - ou, inversement : un homme qui peut frauder le fisc et continuer malgré cela de faire la leçon à tout le monde (et en premier lieu aux classes populaires quand elles luttent contre la précarité et pour de meilleures conditions d’existence) ; un homme enfin que ni sa "philosophie", ni son "éthique" ni sa conscience politique n’ont empêché de diriger une entreprise (la BECOB) dénoncée par une ONG comme l’une des pires entreprises de déforestation de l’Afrique, traitant ses employés africains comme des "semi-esclaves" - ou inversement : un homme qui peut se comporter ainsi en négrier et continuer malgré tout de faire la leçon à tout le monde.