Février 34, l'affrontement. Avec Olivier Dard à la Nouvelle Action Royaliste.


(0)
149 Vues
0 commentaire
06.03.2024

Que s'est-il passé à Paris le 6 février 1934 ? Les évènements sanglants de cette soirée d'émeute ont nourri des interventions divergentes : celle, à gauche, d'un complot fasciste contre la République et la démocratie, celle à droite d'une journée fédératrice, quasi-mythique, pour la droite extra-parlementaire révoltée par l'affaire Stavisky.
Auteur d'un livre de référence sur le sujet, Olivier Dard montre que le 6 Février ne fut pas le résultat d'un complot, fasciste, jacobin ou royaliste et que les Ligues opérèrent dans le désordre sans chercher à prendre le pouvoir par la force. L'émeute fut provoquée par le limogeage du préfet Chiappe et c'est la gestion déplorable des forces de l'ordre qui fit couler le sang.

 - 0'00'00 : Intro
 - 0'00'59 : Situation politique après les élections de 1932
 - 0'06'57 : L'affaire Stavisky
 - 0'11'00 : Le lien entre la droite parlementaire et les ligues
 - 0'18'02 : Les communistes, acteurs oubliés du 6 février
 - 0'21'48 : Jean Chiappe, préfet de police de Paris
 - 0'27'07 : Récit du 6 février 1934
 - 0'34'48 : Se passe-t-il quelque chose en Province ?
 - 0'36'00 : Les dirigeants des ligues ont-ils un but ?
 - 0'41'00 : Quel est le role des chefs militaires ?
 - 0'43'02 : Des réactions au sein de l'armée ?
 - 0'45'43 : Des supposés complots
 - 0'47'32 : Complot du Manoir d'Anjou, duc de Guise et comte de Paris
 - 0'50'26 : La gauche, barrage contre le coup d'Etat "fasciste" ?
 - 0'56'47 : Non pas UN mais DES 6 février 1934
 - 0'58'11 : Effectif des manifestants
 - 1'04'20 : Le 6 février vu par la presse internationale
 - 1'05'54 : Quel est l'impact auprès la presse et de la population ?
 - 1'09'26 : L'appareil d'Etat a-t-il bougé ?
 - 1'11'48 : Quel est le point des fascistes sur le modèle italien ou allemand ?
 - 1'16'43 : Désaccord de fond avec Sternhel
 - 1'19'34 : Berstein détruit la pensée de Sternhel
 - 1'27'31 : Action catholique belge et le nazification
 - 1'29'11 : Outro

Politikon, une histoire des idées politiques occidentales. Avec Karim Piriou au Café Marcel.


(0)
177 Vues
0 commentaire
05.01.2024

Karim Piriou, auteur d'un röcent Politikon qui fait suite à son travail de vulgarisation sur sa chaîne youtube, nous partage tout ce qu'il faut savoir des idéologies qui ont façonné notre modernité politique.
L'occasion de remonte les siècles et de discuter de la formation des grands courants politiques de l'histoire des idées, de leur évolution et du regard que cela permet de porter sur notre présent.

En finir avec le concept de totalitarisme. Avec Sophie Wahnich et Johann Chapoutot pour Le Vent Se Lève.


(0)
178 Vues
0 commentaire
26.04.2024

Trois décennies après la fin de la Guerre froide, la popularité du concept de totalitarisme n’a pas faibli. Au cœur des programmes scolaires, et fréquemment employée dans le débat public, la notion est pourtant ignorée voire rejetée par une grande partie des historiens actuels. Ils reprochent au "totalitarisme" d'être une abstraction ne décrivant que superficiellement le nazisme, le stalinisme ou la Révolution française – dont une historiographie très diffusée en a fait la matrice du totalitarisme.
Comment alors comprendre l'omniprésence d'un concept faisant ombre à des clés de compréhension historique plus pertinentes ? L'histoire du terme de totalitarisme nous apprend qu'il est une catégorie plus polémique que scientifique. S'il s'agissait pendant la Guerre froide d'assimiler l'adversaire soviétique au nazisme, c'est-à-dire au dernier degré du mal, le "totalitarisme" sert désormais à disqualifier tout projet ambitieux d'émancipation collective. En expliquant avant tout les crimes des régimes totalitaires par la volonté de transformer le monde d'après un idéal, le concept de totalitarisme insuffle dans la société l'idée insidieuse qu' "il n'y a pas d'alternative" puisque toute alternative à notre monde au nom de l'égalité contiendrait la potentialité d'un crime de masse.
Pour discuter de ces enjeux, Le Vent Se Lève recevait à la Sorbonne le 26 avril dernier, deux spécialistes de la question : Johann Chapoutot, historien spécialiste du nazisme ayant mis en évidence certains traits contre-intuitifs du IIIe Reich :  sa « normalité » dans l’Occident du début du XXe siècle, sa « rationalité », ainsi que  son caractère anti-étatiste. Ce dernier trait infirme la vision d’un nazisme « totalitaire », compris comme voulant instaurer la suprématie d’un État tout-puissant sur tous les aspects de la vie.
Sophie Wahnich, historienne de la Révolution française. À rebours des analyses faisant de l’épisode de la Terreur la « matrice des totalitarismes », Sophie Wahnich s’intéresse à la violence politique révolutionnaire, non pour la vilipender mais pour l’analyser et la comprendre. Elle souligne la dimension rituelle – destinée à satisfaire un besoin de vengeance populaire par le spectacle – , sacrificielle et paradoxalement émancipatrice – la liberté se fondant sur le sang des aristocrates – de la violence révolutionnaire, elle aussi, irréductible à un quelconque « projet totalitaire ».

Les hommes de Mussolini. Avec Frédéric le Moal sur Radio Courtoisie.


(0)
174 Vues
0 commentaire
13.12.2022

Historien spécialiste du fascisme, Frédéric Le Moal poursuit son travail d'analyse et de compréhension en dressant une série de portraits des principaux compagnons de Mussolini. Peu connus du grand public, ces hommes entourèrent et servirent le Duce avec une ferveur quasi religieuse, tels des disciples vénérant le fondateur de l'Italie nouvelle.
Ils furent les protagonistes en chemises noires des violences de l'après-guerre, les acteurs de la Marche sur Rome, les architectes de la dictature, les penseurs de l'idéologie fasciste, les maîtres d'œuvre d'une diplomatie originale. Beaucoup venaient des rangs du socialisme italien, d'autres du nationalisme. Tous communièrent dans le culte du dictateur, qui exerçait sur eux une sorte de sortilège et ne cessait de les dresser les uns contre les autres dans une sanglante émulation.
Pourtant, une majorité d'entre eux se retourna contre lui quand les désastres de la Seconde Guerre mondiale précipitèrent l'Italie dans l'abîme. Les hommes de Mussolini le trahirent, y compris son propre gendre, avec un courage que n'eurent ni les séides de Hitler ni ceux de Staline.
C'est cette histoire d'une fidélité rompue que raconte Frédéric le Moal à travers la vie de ces personnages au destin particulier.

Émission "Les mardis de la mémoire", animée par Anne Collin.

Du nazisme zombie. Avec Johann Chapoutot pour Lundi matin.


(0)
284 Vues
0 commentaire
02.2024

Les années 30 sont-elles derrière ou devant nous ? Mais alors : que faire du sentiment viscéral que nous vivons une "récidive" de l'entre-deux-guerres ?
C'est en compagnie de l'historien Johann Chapoutot qu'est étudiée la "fascisation d'atmosphère" qui, jour après jour, pulvérise la prétendue évidence du jamais plus.

Nietzsche et le nationalisme français. Avec Julien Dupré pour le Cercle Aristote.


(0)
179 Vues
0 commentaire
02.2024

Philosophe sans système à l'influence protéiforme, Nietzsche a souvent été accusé d'avoir vu sa pensée être utilisée par les allemands pour nourrir leur impérialisme. On sait moins qu'il fut reçu et commenté dans le corpus du nationalisme français tant chez les élèves de Maurras et de Barrès que chez les renégats comme Drieu la Rochelle.
Pas ses travaux, Julien Dupré comble un vide historiographique et ouvre la voie à de nouvelles recherches pour comprendre le nationalisme français.

Les Russes blancs. Avec Sylvain Roussillon pour la Revue Conflits.


(0)
362 Vues
0 commentaire
12.2021

Face à la prise de pouvoir des Bolchéviks en Russie, les exilés en Europe ont tenté de s'organiser pour renverser le pouvoir rouge. Gagnant le surnom de "Russes blancs" ils ont manœuvré tout au long des années 1930. Certains se sont engagés durant la Seconde Guerre mondiale pour essayer de renverser Staline, en vain.
Retour sur l’épopée de ces Russes blancs avec Sylvain Roussillon.

Une émission présentée par Jean-Baptiste Noé.

Lumières d'Italie : saison 2. Avec Denis Collin pour le Cercle Condorcet de l'Avallonnais.


(0)
422 Vues
0 commentaire
2023

Après avoir présenté les principaux penseurs de la péninsule italienne entre le XIIIe et le XVe siècle, Denis Collin revient dans cette deuxième saison consacrée aux Lumières d'Italie sur les intellectuels et mouvements d'idées de l'époque moderne et contemporaine.
L'occasion de revenir sur la trajectoire et l'oeuvre de Giambattista Vico, Cesare Beccaria, Vilfredo Pareto, Gaetano Mosca et Benedetto Croce, on encore sur la réception si particulière du marxisme en Italie.