Fascisme, capitalisme et classe ouvrière. Avec Charles Jacquier sur Radio Libertaire.


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2019

C'est à partir de l'analyse matérialiste de Daniel Guérin développée dans Fascisme et grand capital (Libertalia, 2013) qu'est proposée une théorie critique du fascisme italien et du nazisme allemand dans leurs caractéristiques communes et leurs rapports au grand capital et à la classe ouvrière.
Charles Jacquier, historien et éditeur du livre, revient sur ces liens complexes qui s'expliquent d'abord pour des motifs de crise des profits davantage que de menace révolutionnaire et nous rappelle quelle fut la réaction des partis de gauche et des syndicats face à la montée de ces périls politiques.

Émission "Sortir du capitalisme", animée par Armel Campagne.

Politique, société et psychologie : notes de lecture, par Michel Drac.


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2019

Michel Drac, analyste politique et prospectiviste bien connu, se penche ici sur différentes questions de société. De la philosophie politique aux problèmes de psychologie sociale, comprendre les visions du monde et les habitus qui structurent des collectifs où certaines minorités actives doit nous permettre d'avoir une compréhension plus fine de la marche du monde.
Ce travail est mené par la lecture de plusieurs livres dont les contenus sont ici exposés clairement.

Qui fut Mussolini ? Avec Frédéric le Moal, Michel Ostenc et Max Schiavon sur Radio Courtoisie.


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14.09.2016

Qui fut Mussolini ? Et au travers de la trajectoire de cet homme, pouvons-nous donner une définition du fascisme ? Fut-il un mouvement réactionnaire, conservateur ou révolutionnaire ? Se situait-il à gauche ou à droite ?
Cette émission donne non seulement des réponses à ces questions cruciales, mais porte sur le fascisme un regard nouveau et inhabituel chez les historiens français. Réaffirmant avec force le caractère totalitaire du régime, les intervenants replacent l'idéologie qui le fonde dans sa nature révolutionnaire tout en la rattachant à la Révolution française et au socialisme.
Car si les fascistes cherchèrent à détruire par la violence la modernité libérale de leur temps, ce ne fut pas au nom d'un âge d'or révolu et dans une démarche passéiste, mais avec la volonté farouche de construire une société et un homme nouveaux. Cette ambition imprégnait aussi bien les pensées et les actes du Duce que ceux de ses disciples, y compris dans la radicalisation sanglante de la république de Salò.
Pour toutes ces raisons, la trajectoire de Mussolini, de la prise du pouvoir jusqu'à sa mort, est celle d'un militant ayant échoué dans son entreprise révolutionnaire.

Émission du "Libre Journal des débats", animée par Charles de Meyer.

Le Colonel de La Rocque en connaissance de cause. Avec Pascal Ory et Serge Berstein à Répliques sur France Culture.


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28.06.2014

La ligue nationaliste des Croix-de-Feu du colonel de La Rocque est au coeur des polémiques sur l'existence d'un fascisme authentiquement français.
Au nom de leurs sacrifices dans les tranchées, les Croix-de-Feu exigent un gouvernement assez fort pour garantir la sécurité de la France contre l'ennemi allemand, mais aussi contre les "ennemis de l'intérieur", communistes et pacifistes. Pour réveiller le patriotisme et intimider l'extrême-gauche, les Croix-de-Feu multiplient défilés et rassemblements de plusieurs dizaines de milliers de militants. Ces attroupements sont organisés dans le plus grand secret et impressionnent par leur mise en scène.
Les animateurs du Front populaire veulent y voir la préparation d'un coup d'Etat pour instaurer une dictature fasciste. En fait, La Rocque veut faire revivre l'Union sacrée de 14-18 pour réconcilier tous les Français au-delà des divisions sociales et partisanes. Les Croix-de-Feu se sentiraient liés par leur code de l'honneur : leurs exploits guerriers pour la victoire les obligeraient désormais à des exploits civiques pour empêcher toute révolution de type bolchevique.
Après l'émeute antiparlementaire du 6 février 1934, La Rocque lance ses hommes dans une croisade caritative contre la misère, dans l'espoir de reconquérir la classe ouvrière. Les soupes populaires remplacent peu à peu les démonstrations de force.
En 1936, La Rocque refuse toute riposte lors de la dissolution de son "mouvement" par le gouvernement Blum, puis s'intègre au système institutionnel en créant le Parti social français.
Finalement, les Croix-de-Feu refusent le totalitarisme fasciste parce qu'ils ont encore confiance dans la volonté des Français de se sacrifier pour la Patrie.
Alors : est-il encore possible de fascisme français après avoir pris en compte les éléments scientifiques du débat ?

Pasolini face au monde moderne. Avec Olivier Rey et René de Ceccatty à Répliques sur France Culture.


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20.04.2019

Même si ses films ne passent plus guère sur les chaînes cinéma de la télévision, Pier Paolo Pasolini est d'abord connu en France comme cinéaste. On sait qu'il fut aussi, avec la même prolixité, avec la même intensité, poète, romancier, penseur. Et c'est précisément le penseur, qu'à l'occasion de la parution du Chaos, nous abordons.
Dans l'ultime entretien que Pasolini a donné quelques heures seulement avant sa mort tragique le samedi 1er novembre 1975, il déclarait "le petit nombre d'hommes qui ont fait l'histoire sont ceux qui ont dit non. Jamais les courtisans ou les valets des Cardinaux." Or, à l'époque où il s'exprimait ainsi, tous les intellectuels disaient non. Le refus régnait en maître. Il n'y avait pas de place pour l'acceptation. Oui était un mot imprononçable.
Qu'avait donc d'original, de singulier, de solitaire, dans ce climat hypercritique, le non de Pasolini ?

Le fascisme est-il français ? Avec Zeev Sternhell sur RT France.


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05.03.2019

Y a-t-il eu, dans l'entre-deux-guerres, un fascisme français ? Pourquoi cette question demeure-t-elle une controverse historique majeure ? En quoi conditionne-t-elle non seulement notre passé, mais aussi notre présent ?
Revisitant l'un des sujets les plus brûlants des droites françaises de l'entre-deux guerres, le grand historien Zeev Sternhell met en lumière toutes ses zones d'ombre.

Émission "Interdit d'interdire", animée par Frédéric Taddeï.

La naissance des fascismes : l'effondrement d'une civilisation. Avec Johann Chapoutot au festival international du film d'histoire de Pessac.


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24.11.2018

Comment devons-nous, aujourd'hui, comprendre le phénomène nazi ? Peut-on l'attribuer à l'Allemagne seule ou l'intelligibilité du nazisme exige-t-elle de le remettre dans son contexte européen et occidental ? Car si la République de Weimar est politiquement en crise à à la fin des années 1920, c'est bien le terrible choc exogène que constitute la crise financière américaine de 1929 qui va l'abattre. Dans l'arrivée au pouvoir des nazis, c'est la conjoncture qui l'emporte donc largement sur la structure, et le hasard sur la nécessité.
Retour sur un contexte très particulier, celui des années 1920, marqué par une succession de crises, qui verra le pays tomber dans la dépression économique et l'impuissance politique. Et c'est alors, et alors seulement, que le nazisme commence à attirer et à séduire en offrant une explication et un échappatoire. Tous les malheurs de l'Allemagne sont dus à une guerre de races qui a atteint, depuis 1914, son stade le plus critique. Et seul un pays régénéré et retrempé dans la volonté et le courage pourra affronter ses ennemis et les vaincre...

Un entretien mené par Valérie Hannin, pendant le 29e festival intitulé "1918-1939, la drôle de paix".

Les non-conformistes des années 30 et leur postérité. Avec Olivier Dard, Christian Brosio et Pierre-Marie Sigaud sur Radio Courtoisie.


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11.10.2018

Souvent rattachées aux notions de déclin voire de décadence, les années trente sont aussi une période de bouillonnement et de création, porteuse de sa propre identité et d'un "esprit" incarné par des figures et des groupements communément qualifiés de "non-conformistes".
Cette émission nous propose de revisiter cette période en nous intéressant particulièrement à ses nouvelles relèves. Il s'agit de montrer le cheminement croisé de deux entités qui structurent cet ensemble, les "réalistes" et les "spiritualistes", et de relier leurs discours et leurs pratiques.
Nées dans les années vingt, ces deux sensibilités forment des ensembles, constitué pour le premier, en voie de formation pour le second, à la veille de la grande crise, qui marque autant un point d'aboutissement qu'un nouveau départ pour des nouvelles relèves aspirant à une transformation profonde du pays dans laquelle elles auraient leur part.
Présentes sur de nombreux fronts politiques, sociaux ou culturels, ces relèves ne parviendront pas, à l'exception du groupe des technocrates, à jouer un rôle à la mesure de leurs ambitions...

Émission du "Libre Journal de chrétienté", animée par Olivier François.