C'est au travers d'un entretien en trois parties qu'Alain Soral, connu pour ses prises de positions polémiques, revient sur son enfance, son arrivée à l'âge adulte et ses carrières de journaliste, d'écrivain, de réalisateur et d'éditeur.
1_3 - L'idée confuse du destin :
- 00'19 : Quelles sont les motivations qui vous ont poussé dans cette voie difficile ?
- 08'05 : Quelle était la philosophie qui vous guidait, plus jeune, et celle d'aujourd’hui ?
- 21'49 : La branchitude des années 80
- 33'40 : Comment en êtes vous venu à l'idéologie ?
- 43'43 : Quand avez-vous pris conscience d'un rôle politique possible ?
- 50'16 : Quel rôle historique estimez-vous pouvoir remplir ?
- 55'26 : Est-ce que pour vous, la Politique, c'est le Grand art ?
2_3 - Réconciliation ou Reconquista ?
- 00'15 : Vous arrive t-il de douter du bien fondé de votre analyse ?
- 11'23 : La réconciliation nationale est-elle encore pertinente ?
- 13'56 : La réconciliation : une défense de la République, tout compte fait ?
- 22'46 : Quel est le but final de la politique ?
- 24'18 : Quelles sont les conséquences de la défaite du national-socialisme allemand ?
- 31'02 : Le bilan de la victoire des Alliés en 1945 ?
- 32'51 : Comment décrirez-vous le monde d'aujourd’hui ?
- 36'08 : Le socialisme : programme scientifique ou phénomène naturel ?
3_3 - Fini et Infini :
- 00'16 : Pourquoi il faut revenir au nationalisme ?
- 07'25 : Que peut faire l'Église catholique, aujourd’hui, contre le mondialisme ?
- 16'05 : L'explosion démographique mondiale est-elle un danger ?
- 20'30 : Un contrôle mondialisé de la natalité ?
- 22'56 : Que pensez-vous de l'évolution récente des femmes et du féminisme ?
- 29'28 : Du règne des minorités
À côté des médias institutionnels et subventionnés, une voix dissonante se fait entendre depuis maintenant plus de vingt ans : celle d'Alain Soral.
Essayiste, polémiste, cinéaste et romancier, auteur du récent Plus Con, tu Meurs ! (Kontre Kulture, 2024), il revient ici en détail sur les marqueurs qui permettent de parler d'un déclin de la société française en général, et française en particulier.
Un jour de mai 2020, François Bégaudeau échange avec des camarades, sur son site à la fois personnel et public. Il commet, ce jour-là, une phrase qui lui vaudra de comparaître en justice pour diffamation à caractère sexiste et sexuel. Ça, ce sont les faits.
Ces faits sont l’occasion pour l'auteur d'Entre les murs et d'Histoire de ta bêtise de mener un travail d'auto-analyse et un examen profond de nos contradictions contemporaines. L'occasion de réfléchir sur nos affects, l'art et la politique.
Qu'est-ce que la Wicca ? Qu'est-ce que le Wiccanisme ? De quoi est fait et qu'a donc à nous dire ce néo-paganisme très œcuménique, teinté de féminisme et d'écologie, venu tout droit de la West Coast des années 70 ?
Professeure retraitée de philosophie des sciences, Isabelle Stengers a donné une postface à l'édition française de Dreaming the Dark, ouvrage paru aux États-Unis en 1982, dont l'auteur, militante éco-féministe et sorcière, Starhawk, alias Miriam Simios, peut être considérée comme la figure la plus notable de la Wicca féministe. Elle est donc tout indiquée pour nous aider à comprendre ce que signifie ce mouvement, à la fois post-moderne et archaïque.
Émission "Les vivants et les dieux", animée par Michel Cazenave.
Alors que dans Comprendre l'Empire, Alain Soral partait de la Révolution française, de la succession Ancien Régime/République, de l'opposition Religion et Raison, y démontrant notamment tout ce que ce régime théocratique avait de raisonnable sur le plan pratique et tout ce que cette raison politique avait de fanatique et de déraisonnable dans les actes et les faits, s'y déployait aussi une logique, une logique politique de pouvoir et de domination. Mais de domination au nom de quoi ?
Cette nouvelle domination des uns sur les autres, de la démocratie républicaine sur la monarchie théocratique, puis même de la république démocratique sur la démocratie républicaine s'est faite au nom d'un nom magique, d'une idée parfaitement séductrice : l'égalité !
L'épopée moderniste, la grande idée, le concept au coeur de la dynamique du cycle c'est ça : le pouvoir au nom de l'égalité. Et une égalité de plus en plus totale, soit, en bonne logique, de plus en plus formelle et abstraite, ce qui se traduit le plus souvent dans la pratique en absurdité, voire en son contraire. Le voilà le coup de génie qui embrasse toute l'époque, la suprême arnaque comme sortie de la tête même du diable : l'inégalité au nom de l'égalité !
Alain Soral nous fait cheminer de la Tradition à Marx, de la logique formelle à la complexité du réel, de la parole du Christ à la loi du nombre et du Marché, jusqu'à ce futur qui se déploie sous nos yeux, entre surveillance de masse, censure et dictature à venir du grand reset...
Schopenhauer jugeait les femmes infantiles et superficielles. Mais leurs déficiences mêmes, dans un retournement dont elles n'ont pas conscience et dont elles ne pourraient s'enorgueillir, se révèlent parfois indispensables, aux hommes ou à l'espèce dont elles ont la charge d'assurer la continuité.
C'est pourquoi, nous dit-il : "La morale secrète, inavouée et même inconsciente, mais innée des femmes, est celle-ci : "Nous sommes fondées en droit à tromper ceux qui s'imaginent quils peuvent, en pourvoyant économiquement à notre subsistance, confisquer à leur profit les droits de l'espèce. C'est à nous qu'ont été confiés […] la création de la génération future" […] dans le fond le plus obscur de leur cœur, elles sentent vaguement qu'en trahissant leurs devoirs envers l'individu, elles le remplissent d'autant mieux envers l'espèce qui a des droits infiniment supérieurs."
Mais leur subsistance et leur rang reposent pourtant bien sur la qualité de l'homme auquel elles ont su plaire et cette dépendance, cette fragilité ont généré chez elles un esprit de corps – alors qu'elles sont naturellement ennemies – qui les fait parler de respect et d'honneur, alors qu'il ne s'agit, selon l'auteur, que de contraindre l'homme à la monogamie et à la capitulation par le mariage.
Félix Niesche, préfacier de l'Essai sur les femmes de Schopenhauer, utilise cette oeuvre pour mettre en lumière les principaux aspects du féminisme : son origine, ses causes et son chemin dans l'histoire.
Érudition et drôlerie au programme !
Émission "Pourquoi tant de haine ?", animée par Lounès Darbois.
La différence sexuelle est une donnée naturelle que les sociétés interprètent diversement. Pourtant, l'arrivée sur le devant de la scène de la notion de genre durant les années 70 peut être interprétée comme la victoire d'un constructivisme forcené allant jusqu'à nier la réalité biologique de la sexuation de l'espèce.
Comment peut-on encore alors penser les rapports (de domination, de séduction, de courtoisie) entre le masculin et le féminin si n'existe plus que le genre humain et des orientation sexuelles que nous pourrions librement choisir ? Le féminisme fait-il bon ménage avec la (les) théorie(s) du Genre ?
Émission "Répliques", animée par Alain Finkielkraut.
L'essayiste Véra Nikolski vient de sortir Féminicène chez Fayard, un ouvrage important qui propose une vision complémentaire à celle d'Emmanuel Todd sur l'histoire de l'émancipation des femmes, et les menaces qui pèsent sur leurs libertés.
Dans cet entretien, elle propose une lecture matérialiste de la condition des femmes, et appelle ces dernières à en prendre conscience, pour adapter la lutte aux enjeux à venir dans un monde aux ressources limitées, qui a entamé son déclin.
Les droits des femmes doivent être absolument préservée, et l'égalité à tout prix recherchée, mais les propositions de certaines féministes - très entendues aujourd'hui - ne sont hélas pas adaptées à cet objectif.