En un peu plus d'une trentaine d'années, la gauche est passée du déni du réel (les races n'existent pas) au délit du réel (la pénalisation du racisme), avant de succomber au délire du réel (les races sont partout). Les "3 D" de la gauche : déni, délit, délire ! Ils symbolisent à eux seuls les contradictions du gauchisme culturel.
C'est en revenant longuement sur le drame de Cologne, à savoir les agressions sexuelles et physiques massives commises par des migrants lors de la nuit de la Saint-Sylvestre de 2015, que François Bousquet, journaliste et rédacteur en chef du magazine Elements, nous montre les réactions stupéfiantes d'aveuglement de ces milieux.
Il entreprend enfin une généalogie intellectuelle du gauchisme culturel en revenant sur les grands idéologues de la déconstruction.
L'objectif avoué n'est rien moins que de déconstruire les déconstructeurs de la réalité : féministes et antiracistes.
Une conférence donnée dans le cadre de l'université d'été 2018 d'Academia Christiana : "Rebâtir la Cité".
Peggy Sastre, journaliste, co-rédactrice de la tribune 100 femmes pour une autre parole publiée dans le Monde et essayiste (Comment l'amour empoisonne les femmes et La domination masculine n'existe pas), nous développe son point de vue très original sur le féminisme.
Contre le retour de l'ordre moral, une cure de rationnalité bienvenue !
Émission "Questions Publiques" prenant place dans le cadre du Printemps des Fameuses et animée par Franck Renaud.
Patrick Gofman, dans sa carrière d'écrivain, a commis plus d'un livre hérétique en ces temps de féminisme triomphant... Et c'est en compagnie de Jean-Michel Vernochet qu'il sonne la contre-attaque virile.
Affaire Weinstein, Pizzagate : derrière les actes évidemment condamnables de quelques prédateurs, le féminisme antisocial avance masqué et camoufle sa violence (souvent à ses propres yeux). Il est temps de réagir.
C'est pour dresser un inventaire critique des mouvements féministes que sont conviés David L'Epée, chroniqueur aux revues Eléments, Krisis et Rébellion, et Isabelle Suiste, chroniqueuse à la revue Rébellion.
Ils interviennent sur le thème du féminisme dans une optique anti-réactionnaire et anti-capitaliste visant à préserver ce qui fait la richesse et la beauté de l'expérience européenne de la sexualité et des genres.
Lorsque Slavoj Zizek, en 1990, est candidat aux premières élections libres de son pays, il a alors déjà une renommée internationale en tant que philosophe. Encore aujourd'hui, c’est la philosophie qui le fascine le plus : "je fais des analyses politiques, parfois provocantes, on m’accuse etc… mais mon amour véritable n’est pas là, il est dans la philosophie et spécialement l’idéalisme allemand". Il est également spécialiste de la pensée de Jacques Lacan.
A travers ses travaux, Slavoj Zizek exhume les idéologies cachées et montre la manière dont les Etats démocratiques, à travers leur idéologie, parviennent à neutraliser toute forme de pensée : "Je crois qu’il y a aujourd'hui un "Denken Verbot", c'est-à-dire une interdiction de penser. Ça peut paraître paradoxal mais ce n’est pas une interdiction directe. (…) On n’est pas prêt à prendre des thèmes problématiques au sérieux".
Il évoque le mouvement qui au début des années 2010 a prôné l'occupation des bureaux de Wall Street. "Avant Occupy Wall Street, même la gauche radicale n'a pas osé poser de questions fondamentales comme : quel est le destin du capitalisme ? Est-ce que notre démocratie parlementaire est la seule chose possible ? (…) Occupy Wall Street est le premier mouvement (…) de masse dont la cible est le système comme tel…"
Retour, donc, sur le parcours intellectuel et militant de cet étrange philosophe néo-marxiste et post-structuraliste slovène.
Émission "Hors-champs", animée par Laure Adler.
Mais que se passe-t-il au pays de Descartes et de Voltaire ? Pourquoi, sous couvert de démocratie, la liberté d'expression s'amenuise-t-elle toujours plus ?
Pour en débattre, sont rassemblées Natacha Polony, journaliste, essayiste et directrice de la chaîne Polony TV, ainsi qu'Elisabeth Lévy, journaliste, essayiste et directrice du journal Causeur.
La traduction récente de Caliban et la sorcière de Silvia Federici aux éditions Entremonde/Senonevero est l'occasion, premièrement, de présenter cette oeuvre au public francophone et, deuxièmement, de faire l'histoire de l'émergence du patriarcat moderne et de "l'accumulation primitive" d'éléments constitutifs du patriarcat capitaliste
Après une présentation de l'édition française du livre et de Silvia Federici sont présentées les grandes thèses de l'ouvrage : écrasement des révoltes millénaristes des paysans aux 14e-15e siècles puis contre-révolution des groupes dominants (prise de contrôle de la reproduction, réification idéologique du corps, chasse aux sorcières meurtrière, enclosures, première colonisation et enfin criminalisation de la contraception, de l'avortement, de l'infanticide et de la prostitution).
S'en suit une discussion critique autour des problèmes de rigueur historique, de périodisation du capitalisme (absence de conceptualisation de l'Ancien Régime comme société distincte du féodalisme et du capitalisme), du "patriarcat salarié", de définition du capitalisme, d'espace d'émergence du capitalisme, de lien entre capitalisme et première colonisation, de lien entre "l'accumulation primitive" historique et des phénomènes contemporains, de lien entre enclosures et chasses aux sorcières et enfin d'idéologie altercapitaliste des communs.
Émission "Sortir du capitalisme", animée par Armel Campagne.
Pourquoi cet épisode de l'histoire contemporaine se rappelle-t-il si souvent à notre mémoire ? Et alors que certains s'y opposent franchement, d'autres le commémorent : pourquoi ? Il en va probablement de l'identité et de l'avenir de l'être collectif qui s'identifie à cette séquence historique, comme modèle ou comme repoussoir.
Sur le plan historique il s'agira donc d'évoquer la signification et les causes de "l'évènement Mai 68", sa portée au présent et de "tirer des leçons de l’histoire". Or, l'histoire de Mai 68 n'a pas encore été réellement écrite. Le serait-elle dans sa véracité qu'elle en plongerait plus d'un dans un abîme de perplexité, notre époque ayant porté au sommet d'un art majeur la pratique de l'occultation et de la manipulation.
Néanmoins des voix discordantes commencent à se faire entendre à contre-courant des versions officielles...
Une conférence conjointement organisée par la Revue Eléments, la Revue Rébellion et le Cercle Politeia.