Au cours des cents dernières années, le monde a vécu sous l’emprise des communismes réels et sous l’emprise des fascismes et du nazisme. Le libéralisme nous a heureusement libérés de ces régimes totalitaires. Mais aujourd’hui, le libéralisme, en devenant le discours dominant du monde actuel, en prétendant dire la vérité du rapport entre les hommes, est en train de devenir un nouveau totalitarisme. Plus rien en effet ne doit désormais échapper au Marché.
Il est temps d’interroger ce qu’il en est de la vérité et de la fiction dans le discours d’inspiration libérale qui régit aujourd’hui non seulement l’économie marchande, mais aussi les autres économies humaines (économies politique, symbolique, sémiotique). Quels sont les fondements théologiques de ce discours et en quoi tout en se présentant comme scientifique, rompt-il avec le discours du Logos en réutilisant des procédés notoirement sophistiques ?
Conférence prononcée dans le cadre du cycle "Miracles et mirages de la représentation. Vérité, Fiction, Connaissance."
Une réflexion sur les conséquences désastreuses de la mondialisation du libre-échange, du recours à la dette comme antidote à la déflation salariale et à ses conséquences probables.
Un document remarquable, sachant qu'il a été produit en 2006, soit une année avant le début de la crise des subprimes.
Emission "Des sous... et des hommes".
Se réclamer du libéralisme et du conservatisme pose un gros problème du point de vue libéral. En effet, le libéral accepte les changements sans appréhension alors que pour le conservateur, l’ordre n’est pas spontané mais apparaît comme décrété par l’Etat.
On peut cependant voir les libéraux-conservateurs comme des individus désireux de conserver les institutions protégeant la liberté individuelle.
Il est intéressant de noter qu'une des thèses du travail de Jean-Claude Michéa est ici validée par un penseur libéral conséquent, à savoir que le projet libéral est un, et que les libertés politique, morale ou économique s'y soumettent toutes.
Un regard sur la crise par l'un des seuls économistes à avoir averti dès 2005 des conséquences probables d'une économie intégralement libre-échangiste.
Le remède protectionniste européen est également proposé comme alternative crédible au modèle actuellement en vigueur.
Emission "J'ai dû louper un épisode..." animée par Pascale Fourier.
Ce sujet d'apparence technique nous concerne tous au plus haut point : il s'agit ni plus ni moins de la normalisation de l’alimentation.
Créé en 1963, le Codex Alimentarius a son site officiel, et se donne pour mission "d'élaborer des normes alimentaires, des lignes directrices et d’autres textes, tels que des Codes d’usages, dans le cadre du Programme mixte FAO/OMS sur les normes alimentaires. Les buts principaux de ce programme sont la protection de la santé des consommateurs, la promotion de pratiques loyales dans le commerce des aliments et la coordination de tous les travaux de normalisation ayant trait aux aliments entrepris par des organisations aussi bien gouvernementales que non gouvernementales."
Si les buts originels sont louables, la réalité des faits reste bien différente de l’image qui en est donnée. Ce ne sont pas tant les consommateurs qui semblent en être les bénéficiaires mais plutôt les grands lobbies néo-mondialistes des industries agroalimentaire et pharmacochimique.
Une question importante.
La mafia naît sur les décombres du "régime féodal" mais c'est avec l'avènement de la démocratie et du capitalisme qu'elle connaîtra son essor.
Comment l'expliquer ? Quels sont aujourd'hui les dangers que fait peser cet "ordre parallèle" sur notre société ? La liquidation de l'état-providence favorise-t-il ou non le développement de ces activités criminelles ?
Emission "Le Bien commun" conduite par Antoine Garapon.
Marcel Gauchet nous offre une réflexion sur les média, en particulier le journalisme, en sachant que cet organe reste informel (non institutionnel), dispersé (de par sa multitude d'acteurs), soumis à des logiques commerciales et qu'il est dépourvu de moyens de coercition directes.
Ces paradoxes ne sont qu'apparents et méritent d'être digérés pour comprendre l'efficacité réelle du "4ème pouvoir".
Conférence donnée au Collège Européen de Philosophie Politique de l'Education, de la Culture et de la Subjectivité (Ceppecs) dans le cadre du cycle "Les média et le politique".