L'orateur s'interroge sur nos futurs disponibles qui semblent se réduire à deux options : la Grèce ou l'Argentine ?
Il s'interroge ensuite sur le mode de gouvernement le plus approprié en abordant la question des régimes politiques, en s'interrogeant aussi bien sur la contenu effectif de la démocratie, de la monarchie ou des dégénérescences ploutocratiques.
Enfin, un appel personnel et collectif nous en lançant pour nous préparer à l'effondrement de notre système économique.
Alain Laurent, en tant qu'intellectuel libéral, s'interroge sur le pourquoi et le comment de l'ordre social en utilisant la méthode de l'individualisme méthodologie.
La célèbre "main invisible" a été conceptualisée par des penseurs de renom, notamment des sociologues : de la société ouvertes de Karl Popper aux effets de composition de Raymond Boudon en passant pas l'égoïsme rationnel d'Ayn Rand, c'est toute l'histoire de l'émergence de l'ordre spontané qui est ici convoquée.
Un document important pour comprendre l'approche des libéraux pour qui le facteur surdéterminant reste "l'action humaine" (Von Mises).
La science économique est devenue la forme dominante du discours politique. Elle se présente pourtant volontiers comme le plus neutre et impartial des savoirs. Que signifie cette dénégation du politique de la part d’une science si intimement liée au champ du pouvoir ?
Arnault Skornicki propose un détour historique par la France des Lumières pour mettre au jour l’impensé de ce qui n’était pas encore une discipline universitaire, mais un simple genre intellectuel.
De la naissance du libéralisme d’État au Dialogue sur le commerce des blés de Galiani, de la science du commerce aux luttes entre Turgot et Necker en passant par la Physiocratie, le XVIIIe siècle apparaît en effet comme une période clé pour l’économie politique. Savants, hommes de lettres, philosophes et administrateurs mettent leur intelligence au service des Lumières qui s’officialisent et d’un État éclairé qui tente de se réformer. L’économie politique finira par accéder aux sommets du pouvoir, pour ne plus jamais les quitter.
Un travail intéressant pour comprendre la naissance du libéralisme.
La réédition du célèbre ouvrage de Walter Lippmann, "La Cité libre" (1937), est l’occasion de revenir sur les thèses bien balancées (ni laissez-faire, ni État-providence…) de ce grand penseur américain, associées à l’apparition du premier "néolibéralisme" lors du colloque Lippmann qui eut lieu à Paris en août 1938 (Hayek et Mises s’y opposèrent aux "libéraux sociaux").
Alain Laurent, philosophe libéral, fait le point sur ce qu’il y a de "néo" dans ce néolibéralisme version Lippmann, comme dans celui que journalistes et politiciens vilipendent de nos jours.
La critique du libéralisme, jadis réservée aux partisans du marxisme et aux tenants de la pensée réactionnaire, connaît aujourd'hui un regain nouveau.
Galvanisée par le déclenchement de la crise financière mondiale à l'automne 2008 et la détérioration consécutive des conditions d'existence matérielles et humaines des couches populaires et des classes moyennes, cette pensée critique échoue cependant à s'incarner dans les politiques menées par nos gouvernements, quand elle ne se voit pas confinée au champ stérile du "discours de protestation".
Comment expliquer ce paradoxe ? L'hypothèse que nous formulons est que, loin d'être l'effet d'un déficit de visibilité de la parole contestataire, l'inaudibilité politique des thèses anticapitalistes en France doit d'abord se comprendre comme le résultat d'une redoutable confusion intellectuelle sur l'essence véritable du libéralisme.
L'ambition du travail de Charles Robin est de lever le voile sur les implications et les ambiguïtés de ce grand courant de pensée, au travers notamment de la révélation des liens unissant l'extrême-gauche française avec les idées libérales envisagées comme extension illimitée des droits individuels.
Pierre Jovanovic propose une intervention axée sur le retour des délits liés aux vols de nourritures comme lecture de l'état actuel de notre économie. Alain Soral, quant à lui, replace le moment social-historique en perspective et rappelle que la lutte en cours peut se résumer à une guerre des riches contre les pauvres.
"Super loi", concept unificateur aux pouvoirs explicatifs et prédictifs considérables, l'énergie est un concept scientifique singulier.
Omniprésent dans les débats de sociétés et les médias, le terme d'énergie est tout autant usité dans le langage courant qu'il ne l'est dans des domaines aussi divers que les sciences, l'économie, les arts et les lettres.
Paradoxalement l'énergie reste difficile à définir et les acceptions du terme semblent aussi nombreuses que les domaines d'usages sont variés.
Mais alors qu'est-ce que l'énergie ? Peut-on, selon les domaines abordés, évoquer des savoirs certains, aberrants ou excentriques ? Plus encore, cette cacophonie sémantique est-elle neutre et sans risque ou bien laisse-t-elle la porte ouverte à l'instrumentalisation du concept à des fins plus ou moins avouables ?