L'authentique pensée de Karl Marx. Avec Francis Cousin à L’Heure la plus sombre pour E&R.


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13.06.2016

Index chronologique :
0:00:00 : Introduction
0:01:06 : Comment définir la pensée de Francis Cousin ?
0:03:20 : Marx : des positions radicales et indépassables
0:06:49 : La crise terminale du capital
0:10:05 : Vers une "grande insurrection" de l’être ?
0:11:34 : Manipulations terroristes : le gouvernement du spectacle mondial
0:12:07 : Où la crise nous mènera-t-elle ?
0:13:10 : Grèves, syndicats et radicalité
0:17:35 : L’abolition du salariat
0:21:54 : Le "grand remplacement"
0:25:25 : La "fédération mondiale des communes émancipées"
0:30:33 : "Division du travail" ou "harmonie complémentaire des fonctions" ?
0:33:30 : La pathologie narcissique du "je" et de la concurrence
0:36:03 : "La fête est née lorsque l’homme est devenu triste"
0:38:00 : La religion, ou le sacré comme caricature du sacral
0:39:16 : L’invalidation du capital par lui-même
0:42:31 : Marx réel contre Marx falsifié
0:44:14 : Chavez, Obama, Poutine : les luttes de libération nationale et la "solution à zéro État"
0:49:34 : La loi au secours des plus faibles ?
0:50:30 : L’histoire ne repasse pas les plats
0:55:13 : Que faire ?
0:59:00 : "La vérité s’inscrit en négatif des apparences" : l’exemple du 11 Septembre
1:02:17 : Chaman’Jo, "Non", album Et après, Kontre Kulture musique

Survivre, de la BAD au Kolkhoze. Avec Lucien Cerise et Piero San Giorgio à Lille.


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22.05.2016

L'expérience du "socialisme réel" au XXe siècle n'a-t-elle finalement pas consisté à la mise en place d'une gigantesque Base Autonome Durable ?
Au-delà de l'idéologie marxiste-léniniste, l'étude de l'histoire nous pousse à relativier notre jugement qui identifie le communisme au progrès et le capitalisme à la réaction.
Le survivalisme n'est peut-être pas là où on le croit...

Penser et agir la puissance au XXIe siècle. Avec Frédéric Lordon et Bernard Stiegler pour Ars Industrialis au Théâtre Gérard Philipe à Saint-Denis.


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21.05.2016

On ne saurait aujourd'hui penser une puissance publique sans penser la puissance en tant que telle, et on ne saurait penser la puissance au XXIe siècle sans passer par Spinoza - qui passe lui-même par Aristote, dont le concept de puissance inspire sans doute aussi Simondon, le penseur du préindividuel et de l'individuation.
La puissance devient privée et technologique au cours du XIXe siècle, et, jusqu'à nos jours, ne cesse de se transformer : cette puissance se nomme alors le capitalisme, dont l'organisation économique aussi bien qu'épistémique est constituée par les technologies du calcul et à travers ce que nous appelons le processus de grammatisation en tant que processus de discrétisation - c'est à dire d'abstraction.
C'est depuis ces perspectives très générales que Frédéric Lordon est invité à s'exprimer.

L'avenir du commun, ou comment se le réapproprier. Débat entre Frédéric Lordon, Isabelle Stengers et Pierre Dardot pour Citéphilo.


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13.11.2010

L’analyse des formes contemporaines de la production capitaliste oblige à faire retour sur ce par quoi elle avait commencé : l’appropriation privative (enclosures) de ce que les communautés traditionnelles géraient sous forme de biens communaux. Loin d’être un simple phénomène précurseur, la privatisation des commons apparaît comme une véritable constante : en témoigne paradoxalement la résistance qu’un certain nombre de mouvements (collectifs de création de logiciels libres, communautés d’usagers) opposent à cette tendance qui, via par exemple la brevetabilité du vivant, étend son emprise sur l’ensemble des ressources auxquelles jusqu’ici l’humanité avait un accès collectif.
Reste à donner un horizon à une telle résistance. Traduit-elle, selon l’analyse classique de Marx, la tendance du capitalisme à créer les conditions de son propre dépassement ? Auquel cas il faudrait voir dans l’émergence de ce qu’on appelle aujourd’hui économie de la connaissance ou capitalisme cognitif la condition de surgissement d’une production enfin commune, entendue comme un "processus constituant" (Toni Negri) que ses agents doivent se réapproprier. Ou bien (Isabelle Stengers) faut-il y voir le signe que la puissance de destruction du capitalisme a franchi une limite supplémentaire, face à quoi, rompant avec toute forme d’optimisme scientiste, de nouvelles communautés d’usagers créent de nouvelles formes de résistances, expérimentant des pratiques qui inventent/retrouvent l’art de faire attention ?

Un échange introduit par Alain Lhomme.

De Marx à Debord : vers l'abolition de l'argent et de l'Etat. Avec Francis Cousin chez E&R à Lille.


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30.04.2016

Une conférence d'introduction à la pensée radicale des profondeurs, exprimée dans les écrits des présocratiques comme dans ceux de Hegel ou Marx.
Afin de continuer la critique de la dictature démocratique du spectacle de la marchandise terminale...

L'impossible capitalisme vert : les marxistes face à l’urgence écologique. Avec Daniel Tanuro au séminaire "Marx au XXIème siècle".


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06.11.2010

D’un côté, 3 milliards de gens vivent dans des conditions indignes de l’humanité. Enseignement, santé, énergie, eau, alimentation, mobilité, logement : individuellement leurs besoins sont modestes mais, au total, ils sont énormes. Comment les satisfaire sans augmenter la production ? De l’autre, deux cents ans de productivisme ont mené le système climatique au bord de l’infarctus. La réalité nous impose de réduire radicalement les émissions de gaz à effet de serre. Donc la production matérielle. Comment stabiliser le climat tout en satisfaisant le droit légitime au développement de celles et ceux qui n’ont rien, ou si peu… et qui sont en même temps les principales victimes du réchauffement ? C’est le casse-tête du siècle.
Daniel Tanuro propose de réconcilier l’écologie et le projet socialiste, parce que le capitalisme ne saura rien résoudre. Si l’on n’est pas capable d’articuler lutte sociales et écologiques, le capitalisme causera des catastrophes humaines et environnementales de grande ampleur. Quelles erreurs ceux qui se réclament du socialisme ont-ils commises pour que cette articulation semble aujourd’hui si difficile ?

Capital et Califat : contre-histoire anticapitaliste de l'islamisme. Avec Clément Homs sur Radio Libertaire.


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23.02.2016

Quand la marchandise se déploie, la violence se déchaine. Après les attaques contre le journal Charlie Hebdo, la tuerie antisémite dans un supermarché casher et les attentats du 13 novembre à Paris, le débat sur l'incompatibilité d'une culture "islamique" avec les "valeurs du monde occidental" a repris de plus belle. Quand il agite simultanément une aile droite populiste redoutant une "islamisation de l'Europe" et les apologètes de chez Freedom and Democracy portant haut et fort les "valeurs occidentales universelles" et leur "guerre de civilisation" (Manuel Valls), ce conflit est plus qu'explosif quand il ne nous conduit pas dans une impasse. Dépourvus des armes de la critique de l'économie politique et de toute forme de théorie critique, les frères ennemis du "choc des civilisations" et du "dialogue des cultures" ne jouent plus ici que le jeu en miroir d'une idéologie de crise commune ayant pour seul fond de sauce une lecture culturaliste atterrante.
Face à de telles absurdités, la gauche traditionnelle n'a fait qu'opposer les vieux arguments anti-impérialistes et une lecture géopolitique insistant unilatéralement sur la faute de l' "Occident".
En s'inscrivant en faux avec ces lectures, il s'agira d'avancer de toutes autres hypothèses en évoquant quelques pistes de réflexion autour des questions suivantes :
 1. Les politologues ont ils inventé l' "islamisme" ?
 2. L'islamisme peut-il vraiment être expliqué à partir de la religion ?
 3. Loin de représenter une rechute en-deçà des Lumières, l'islamisme et sa version hard power djihadiste ne représentent-ils pas une forme spécifiquement moderne de religiosité - le religionnisme -, qui a ses racines dans la désintégration de la société capitaliste ?
 4. Tout autant que la "global war on terror" occidentale, le "jihad global" et les terroristes attaquant leurs cibles munis de caméras GoPro ne doivent-ils pas être compris comme la manifestation d'une phase avancée de la décomposition du capitalisme et de la pulsion de mort du sujet moderne ?
Il s'agira ici d'aborder ces questions en montrant qu'il est nécessaire de réinscrire les trois temporalités historiques que connaîtront les islamismes au cours du XXe siècle, dans la dynamique même du capitalisme, ses configurations historiques changeantes et l'implosion finale de la forme sujet moderne.

Sur la transcendance, par Charles Robin.


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2015

La question de la religion, et plus généralement de l'ouverture à la transcendance est souvent posée lorsque des actions concrètes sont envisagées pour lutter contre la logique libérale qui asservit notre monde.
Que doit-on en penser ? L'idéal du socialisme, articulé sur les principes de justice et de liberté, peuvent-ils s'abstraire de la référence à l'infini, et donc à la transcendance ?