Peut-on enfin aborder les sujets de l'esclage et de la traite négrière de manière historique ? Que s'est-il réellement passé sur le continent africain ? Qui est responsable de la déportation et de l'exploitation de millions d'êtres humains réduits en esclavage ?
Et quel rapport la France doit-elle entretenir face à cette mémoire ?
Alors que le processus d'intégration de la Turquie au sein de l'Union Européenne avance, il est bon de s'arrêter et de se poser la seule question qui compte : où s'arrête l'Europe ?
Ceci nous conduit évidemment à nous intéroger sur la nature et le devenir de l'Europe et de la construction politique qu'est l'Union Européenne.
"La littérature n’est plus soutenue par les classes riches (...) Qui soutient la littérature ? Vous, moi. C’est à dire des gens sans revenus. La littérature est soutenue par une clientèle de déclassées. Nous sommes des exilés sociaux et nous emportons la littérature dans nos maigres bagages." Roland Barthes
L'heure est à la démocratie fondée sur la garantie des droits individuels et sur le gouvernement au nom de la collectivité.
Ces deux principes ont coexisté, jusqu'à ces derniers temps où l'on constate que le principe du consentement remplace la logique du commandement. D'où une dépolitisation de la société moderne.
Cette garantie des droits individuels, toute-puissante, amène inexorablement à l'expression des valeurs privées, que les individus veulent fédérer dans des protestations identitaires de plus en plus marquées, qu'elles soient locales, régionales ou autres.
Les utopies multiculturalistes, libérales et communistes ont bon ton, elles oublient paradoxalement que la démocratie suppose un espace commun.
La situation actuelle, postpolitique, laisse place à la toute-puissance du droit et de la morale : l'on n'est plus citoyen d'un pays, mais citoyen du monde.