La neutralité helvétique en débat. Avec Jean-Jacques Langendorf et Uli Windisch aux Salons du Général Dufour à Genève.


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06.03.2014

Dans la 1ère partie, l'historien Jean-Jacques Langendorf nous rappelle les origines et les raisons de la neutralité helvétique.
En 2ème partie, le Lobby des Citoyens s'est proposé d'analyser l'état de la neutralité aujourd'hui, à la fois sous l'angle juridique, à l'heure où des Etats étrangers nous dictent leurs lois, sous l'angle de la Défense, avec la question de la crédibilité d'une neutralité liée à une adhésion tacite à l'OTAN depuis 1999, et sous l'angle de la protection des Citoyens, avec le choix des armes que nous avons besoin pour nous défendre.
Enfin, un débat modéré par Uli Windisch permet au public d'échanger avec les protagonistes et de confronter les idées et opinions les plus diverses...

La campagne internationale sur la famine en Ukraine, de 1933 à nos jours. Avec Annie Lacroix-Riz Cercle Universitaire d'Etudes Marxistes à Paris.


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14.01.2016

Dans un pays immense comme la Russie (mais on pourrait dire la même chose de la Chine), nourrir une population nombreuse sur un territoire aussi étendu a toujours constitué un casse-tête pour des pays longtemps confrontés, avant leur développement industriel, aux famines dites "d’ancien type". Rappelons - c’est après tout l’essentiel -, que pour ces deux pays, c’est sous le régime du socialisme réel que le spectre de la famine a été définitivement repoussé et leur indépendance nationale affirmée. La dernière famine en URSS remonte en effet à l’hiver 45-46, et est due bien sûr aux ravages de la guerre.
Quoi qu’il en soit, quelque décisif que fût l’apport des communistes à la disparition définitive des famines, il nous faut toujours tenir compte du fait que dans la propagande anti-communiste – et c’est une loi presque aussi importante que celle de la chute des corps – : toutes les famines dans les pays communistes sont de la faute du régime, quand toutes les autres sont dues aux aléas climatiques.
La thèse dite de la famine génocidaire en Ukraine, d’abord forgée par les nazis, n’a été reprise que récemment, à l’époque de Reagan, par un "historien" ancien membre du MI-6, Robert Conquest, décédé d’ailleurs l’année dernière, dans son livre Harvest of Sorrow. Et ce, au mépris de toute rigueur historique, les travaux de Mark Tauger, spécialiste – non communiste, faut-il le préciser – des famines en URSS et en Chine ayant montré 1) que les problèmes de ravitaillement à l’époque touchaient toutes les grandes villes d’URSS 2) que la collectivisation avait été précisément une réponse aux aléas climatiques et non un facteur aggravant. La thèse de Conquest est, à la lumière des travaux les plus récents, de plus en plus discréditée, malgré le soutien officiel qu’elle trouve auprès des agences de propagandes étasuniennes et, surtout, de leurs supplétifs néo-nazis en Ukraine et ailleurs.
Dans cette conférence, Annie Lacroix-Riz reviendra sur l’émergence de la propagande en Occident à propos de la famine de 1933 et ses suites.

L'évolution politique de la Résistance. Avec Christian Franchet d'Espèrey et André Pertuzio sur Radio Courtoisie.


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05.08.2013

Durant l'occupation allemande, la résitance était plurielle, et les raisons de s'engager fort différentes.
C'est de l'évolution politique de la résistance pendant la seconde guerre mondiale qu'André Pertuzio traite durant cette émission du "Libre Journal d'Henry de Lesquen", dirigée par Dominique Paoli.

Sur la délinquance, par Charles Robin.


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08.2014

Une analyse fouillée de la fonction, des modalités et des conséquences du phénomène de la délinquance du point de vue de la domination libérale.

Actualité de l'aliénation. Entretien de Francis Cousin avec Bhû.


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04.02.2016

De la question du militantisme au cas Theodore Kaczynski, de la doctrine Eurasiste à la philosophie de Spinoza, Francis Cousin répond aux nombreuses questions qui lui sont posées, dans un esprit radical, toujours animé par la recherche d'une conscience vraie.

Quand la gauche agonise. Avec Paul-François Paoli au Cercle Aristote.


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01.02.2016

Pourquoi la gauche a-t-elle perdu le soutien des classes populaires et celui des intellectuels ? Parce qu'elle a fait l'impasse sur ce qui constitue l'identité de la France, brutalisée par la mondialisation. La gauche ne s'est pas seulement ralliée au libéralisme, elle a adhéré à une vision post-nationale de la République qui trahit l'héritage de Clemenceau et De Gaulle.
Paul-François Paoli rappelle que la question de l'identité de la France, marquée par la tradition chrétienne et l'héritage gréco-romain, et celle de sa souveraineté sont liées.
S'il existe un peuple français, celui-ci a des droits historiques sur la France, laquelle n'est pas qu'une idée mais une terre et un pays. C'est cette réalité que certaines élites occultent alors qu'elles reconnaissent ce principe pour d'autres pays, de la Russie à Israël...
C'est à une décolonisation des esprits que nous convie Paul-François Paoli, afin que nous tous, membres du peuple françuis, puissions nous réapproprier notre souveraineté.

Science et désinformation. Avec Marc Le Menn au Cercle Aristote.


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18.01.2016

Si la désinformation est, et a été, l’arme des dictateurs pour guider le peuple, elle est aujourd’hui l’outil indispensable des démocraties pour modeler l’opinion. Pour ce faire, elles ont élevé la communication et le marketing au niveau d’un art. Désormais, communiquer c’est tenter de désinformer avec toute la subtilité qui s’impose...
L'information scientifique sensée être rigoureuse, absolue et indépendante, est tombée dans les mêmes travers, et les exemples sont multiples pour ne pas dire quotidiens. Ils font l’objet de cette conférence conduite par Marc Le Menn.

Le gallicanisme ou l'indépendance du roi de France vis-a-vis du pape. Avec Bernard Hours sur la Radio Chrétienne Francophone.


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24.09.2014

Le terme "gallicanisme" apparaît au XIXème siècle. Il décrit un courant de contestation du pouvoir du pape qui naît dès le Moyen Age.
Invité de Véronique Alzieu, Bernard Hours décrit les enjeux de l'opposition entre pouvoir temporel et spirituel.

L'Etat, le capital, l'internationalisme : leçons de Grèce. Avec Frédéric Lordon et Panagiotis Sotiris pour le collectif Penser l'émancipation à Paris.


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02.04.2015

Le dispositif austéritaire doit être brisé en Europe. Cette tâche est à l'ordre du jour. Mais elle ne l'est pas partout : aujourd'hui, le maillon faible du néolibéralisme se trouve en Grèce. Au-delà de la situation grecque, cette situation impose une réflexion et un questionnement. Comment trancher le nœud gordien eurolibéral à partir d'un seul pays (ou d'un seul groupe de pays) ? Face au capital mondialisé, la "souveraineté populaire" a-t-elle encore un sens ? Les institutions qui combattent l'austérité peuvent-elles s'incarner dans l'État tel qu'on le connaît en Europe, avec ses sédiments capitalistes et autoritaires ?
Face à ces questions, Frédéric Lordon, économiste, et Panagiotis Sotiris, philosophe et dirigeant du Front de la gauche anticapitaliste en Grèce (Antarsya), tous deux favorables à une sortie de la Grèce de la zone euro, proposent d'interroger ces trois termes, État, capital et internationalisme, au prisme des défis et des promesses que portent la résistance du peuple grec aux diktats européens et néolibéraux.

Qu'est ce que le populisme ? Avec Chantal Delsol et Dominique Reynié à Répliques sur France Culture.


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14.03.2015

Partout en Europe, les partis populistes renaissent et fleurissent, rencontrant des succès électoraux surprenants et de plus en plus souvent spectaculaires.
Mais le vocable "populiste", jamais revendiqué par ceux-la qui sont désignés sous cette étiquette, est d'abord une injure.
Est-il alors possible de donner une définition et d'analyser correctement ce phénomène contemporain qui s'est imposé dans notre paysage médiatique ?

Peut-on s’émanciper du fétichisme ? Avec Anselm Jappe à Lausanne.


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26.10.2012

Le concept marxien de "fétichisme de la marchandise" n’indique pas seulement une mystification de la conscience, un "voile". Il est également un phénomène réel : dans la société capitaliste, toute l’activité sociale se présente sous forme de valeur et marchandise, de travail abstrait et d’argent.
Mais cela veut aussi dire que les antagonismes sociaux dans la société marchande ne concernent plus l’existence même de ces catégories, mais regardent essentiellement leur distribution entre ceux qui contribuent à la création de la valeur à travers le travail abstrait.
En prendre acte met la théorie de l’émancipation sociale face à un dilemme : les "luttes de classe" au sens traditionnel, et celles de leurs substituts ("subalternes" de tout genre, femmes, populations colonisées, travailleurs précaires, etc.), apparaissent comme des conflits "immanents", qui ne portent pas au-delà de la logique de la valeur. Au moment où celle-ci semble avoir atteint ses limites historiques, ces luttes risquent souvent de se borner à la défense du status quo et à la recherche de meilleures conditions de survie pour soi-même au milieu de la crise.
Il est évident que ce dont il faudrait s’émanciper ce sont l’argent et la marchandise, le travail et la valeur, le capital et l’État en tant que tels.
Il semble cependant difficile d’attribuer cette tache à des groupes constitués par le développement de la marchandise même.
Dans les années 1960, les mouvements de protestation étaient dirigés justement contre la réussite du capitalisme, contre l’ "abondance marchande", et s’exprimaient au nom d’une autre conception de la vie.
Les luttes sociales et économiques d’aujourd’hui se caractérisent souvent par leur désir d’un capitalisme qui maintient ses promesses. Dans la problématique écologique semble se poser un peu plus la question du sens de l’ensemble, mais le manque d’une vision globale fait glisser les écologistes rapidement vers des propos de gestion alternative du capitalisme. Vouloir se débarrasser de la colonisation de nos têtes, que ce soit à travers le rejet de la publicité ou l’exploration des liens entre l’inconscient et le fétichisme marchand est assez important, mais risque de se cantonner à la sphère individuelle.
Si l’on se tient à une lecture globale et radicalement critique du présent, comme la propose la critique de la valeur, où une émancipation pourrait-elle commencer ?

L'intervention se fait dans le cadre du colloque "Penser l'émancipation", réuni à l'Université de Lausanne.


Réflexions et débats autour de la révolution anglaise. Avec Bernard Cottret sur Radio Courtoisie.


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26.09.2015

Cent trente-quatre ans avant les Etats-Unis, un siècle et demi avant la France, l'Angleterre accomplit sa révolution religieuse, politique, sociale. A mi-chemin entre la Renaissance et l'âge industriel, cet événement fut de toute première importance pour l'histoire des mondes modernes, en facilitant l'accouchement d'une société caractérisée par son régime parlementaire, son hostilité à l'arbitraire, son attachement irrévocable à la propriété privée et ses profondes réticences face aux prélèvements fiscaux. 
Dès les premières années du XVII esiècle, les frémissements de ce changement se firent sentir, et le mouvement s'amplifia avec l'avènement de Charles Ier en 1625, son exécution en 1649, le protectorat de Cromwell et, en 1660, la restauration des Stuarts dans une Grande-Bretagne profondément transformée par la conquête, encore provisoire, de l'Ecosse et de l'Irlande. 
Par son insistance sur la durée, cette approche originale renouvelle les perspectives et éclaire notre présent, au moment où l'Europe elle-même est entrée dans l'âge du soupçon. Elle permet ainsi de mieux comprendre notre voisin le plus proche et pourtant le plus dissemblable.

Emission du Libre Journal des Lycéens, animée par Hugues Sérapion.