Nations et civilisations. Avec Pierre Vial pour Synthèse nationale.


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12.10.2014

Du point de vue identitaire, les mots "Nation" et "Civilisation" veulent encore dire quelque chose !
Et c'est ce que Pierre Vial, historien et président de Terre et Peuple, vient nous rappeler...

Luttes de libération nationale, luttes sociales : le cas de la Catalogne. Avec Llorenç Perrié Albanell sur Méridien Zéro.


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19.05.2017

Llorenç Perrié Albanell, militant identitaire catalan, nous présente son livre Nationalismes Irlandais et Catalan Convergences, similitudes et différences. Sont évoqués les combats culturels puis politiques, comme précurseurs à la lutte armée en Irlande et en Catalogne.
En seconde partie, nous partons à la rencontre de Resistencia, un mouvement qui mène une action politique locale en Catalogne.

Émission "L'écho des Canuts", animée par Roberto Fiorini.

Fernando Pessoa, celui qui était personne. Avec Teresa Rita Lopes, José Blanco, Philippe Albaizar, Michel Deguy et Ana de Carvalho sur France Culture.


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1987

En 1935, à l'âge de quarante-sept ans, meurt à Lisbonne celui que l'on considère aujourd'hui comme l'un des plus grands écrivains européens du XXe siècle.
Fernando Pessoa fut un homme déchiré par les contradictions, le doute, l'incapacité à se réaliser, à devenir un adulte responsable. Il n'a trouvé de solutions à ses difficultés que par la création hétéronymique, c'est-à-dire par l'invention d'un autre moi pluriel, qui réussira par la magie de l'écriture poétique à donner une "vraie vie" fictive à ses idées, ses pulsions, ses visions du monde.
Après une enfance passée à Durban en Afrique du Sud, il est revenu vivre à Lisbonne où il était né en 1888 et qu'il n'a plus jamais quittée.
Pendant toute sa vie, il n'a cessé de voyager en esprit, clans l'espace et dans le temps, dans le monde des sensations et des pensées, tantôt païen, tantôt mystique, stoïcien et épicurien, tragique et farceur, le plus modeste et le plus orgueilleux des hommes.
Et c'est à travers, ou par-delà, ses interrogations et ses souffrances que Pessoa va créer l'une des plus belles oeuvres de la littérature mondiale...

Émission "Une vie, une oeuvre", animée par Hubert Juin et Jean-Claude Loiseau.

Léon Bloy, avec nous ? Avec Juan Asensio sur Radio Courtoisie.


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08.03.2017

Rien à faire, Léon Bloy reste un des auteurs les plus méconnus de la langue française. Il est bien sûr, cette qualité allant presque automatiquement de pair avec le silence qui entoure son œuvre, l’un de nos plus grands écrivains,
Juan Asensio, critique littéraire également habitué des mises à l'écart, nous montre en quoi cet écrivain nous reste indispensable.

Émission du "Libre journal des débats", animée par Charles de Meyer.

Culture et savoirs : la responsabilité de transmettre. Avec George Steiner à la Cité de la Réussite.


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21.10.2006

Notre cupidité, notre soif de massacre paraît sans fin. La puanteur de l’argent infecte nos vies.
Mais quand nous produisons un sonnet de Shakespeare, composons une messe en Si mineur, ou bataillons, au fil des siècles, aux prises avec la conjecture de Goldbach ou le problème des trois corps, nous nous transcendons.
Alors, en vérité, il n’est point de "plus grand prodige que l’homme".
À l'heure de l'éclatement des références culturelles, des ruptures entre les générations, nous reste-t-il la capacité de transmettre ces trésors et, plus que tout, le goût de l'effort nécessaire à leur appropriation ?

La pensée du politique : histoire et perspectives. Avec Claude Lefort au Collège de France.


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16.04.2008

Claude Lefort se propose d’éclairer la nature de la démocratie moderne à travers la distinction entre la politique (essentiellement tournée vers la considération du régime) et le politique, qui veut en penser les conditions sociales.
La science politique méconnaît la nature profonde de la démocratie parce qu’elle laisse dans l’ombre la société dans laquelle elle s’est formée.
La démocratie n’est pas localisable dans la société : elle est une forme de société. Dans l’Ancien Régime, le pouvoir monarchique était incorporé dans la personne du prince. La démocratie introduit dans cette perspective un bouleversement : le pouvoir n’est plus incorporé, c’est un lieu vide.
Le conflit est alors institutionnalisé, le pouvoir dans une démocratie ne peut exister qu’en quête de sa légitimité. La démocratie n’est pas réductible à un certain nombre d’institutions.

La conférence est suivie d'une session de questions posées par Pierre Rosanvallon auxquelles Claude Lefort répond.

Cinéphile. Avec Alfred Eibel pour EXIL H.


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10.2017

C'est au travers d'un entretien mené par Olivier François qu'Alfred Eibel nous évoque ses souvenirs cinématographiques et parle de son amour pour le septième art.

 0:00:00 : Introduction
 0:01:54 : Souvenirs ?
 0:05:09 : Cinéphilie ?
 0:12:43 : Grands films ?
 0:14:56 : Grands cinéastes ?
 0:23:49 : Hollywood ?
 0:28:10 : Création ?
 0:33:33 : Nouvelle Vague ?
 0:37:35 : Cinéma italien ?
 0:40:43 : Cinéma américain ?
 0:45:51 : Fritz Lang ?
 0:57:49 : Erotisme ?
 1:01:00 : Actrices ?
 1:06:06 : Bonus

La question kurde. Avec Tancrède Josseran à Grenoble.


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2011

Le sort du peuple kurde, qui compte plus de 30 millions de personnes, a été scellé à la chute de l’Empire ottoman, au lendemain de la Première Guerre mondiale.
À cheval sur quatre états-nations différents (Turquie, Syrie, Iran et Irak), ce peuple continue à rêver d’autonomie, voire d’indépendance...

Une conférence prononcée dans le cadre du festival de géopolitique et de géoéconomie de l'Ecole de Management de Grenoble.

Le syndrome du bien-être. Avec Carl Cederström et André Spicer sur Radio Libertaire.


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29.04.2016

Vous êtes accro à la salle de sport ? Vous ne comptez plus les moutons mais vos calories pour vous endormir ? Vous vous sentez coupable de ne pas être suffisamment heureux, et ce malgré tous vos efforts ? Alors vous souffrez sûrement du syndrome du bien-être. Tel est le diagnostic établi par Carl Cederström et André Spicer.
Ils montrent dans leurs travaux comment la recherche du bien-être optimal, loin de produire les effets bénéfiques vantés tous azimuts, provoque un sentiment de mal-être et participe du repli sur soi. Ils analysent de multiples cas symptomatiques, comme ceux des fanatiques de la santé en quête du régime alimentaire idéal, des employés qui débutent leur journée par un footing ou par une séance de fitness, des adeptes du quantified self qui mesurent – gadgets et applis à l'appui – chacun de leurs faits et gestes, y compris les plus intimes...
Dans ce monde inquiétant, la bonne santé devient un impératif moral, le désir de transformation de soi remplace la volonté de changement social, la culpabilisation des récalcitrants est un des grands axes des politiques publiques, et la pensée positive empêche tout véritable discours critique d'exister.
Résolument à contre-courant, Carl Cederström et André Spicer démontent avec une grande lucidité les fondements du culte du corps et de cette quête désespérée du bien-être et de la santé parfaite.

Une conférence initialement prononcée à la Librairie Quilombo.

L'état de l'armée. Avec Vincent Desportes au club Intelligence Économique et Stratégique.


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31.03.2016

Jamais l'armée française n'a été mobilisée simultanément sur autant de théâtres d'intervention, et cela alors que les moyens budgétaires qui lui sont alloués n'ont cessé de diminuer depuis un quart de siècle. C'est cette contradiction, avec des armées aujourd'hui proches du point de rupture, qui justifie le cri d'alarme du général Vincent Desportes.
Tandis que les menaces de toute nature se multiplient à l'échelle internationale et que le territoire national est désormais directement menacé, la France peut-elle se permettre de ne plus compter que sur des armées aux capacités très fortement dégradées à cause d'une politique d'économies à courte vue ?
L'effort budgétaire est nécessaire, mais il ne suffit pas de réclamer des moyens ; il faut en redéfinir la nature et l'emploi. De quelle armée la Nation a-t-elle aujourd'hui besoin ? C'est à un profond renouveau de la réflexion stratégique française qu'en appelle Vincent Desportes.

Emil Cioran (1911-1995). Avec Bruno de Cessole au Collège des Bernardins.


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09.11.2016

Ecrivain roumain, désespéré et désespérant, installé à Paris depuis sa jeunesse et défenseur du fascisme, Emil Cioran nous laisse une œuvre abondante dans une langue magnifique, marquée par l’esthétisme, la solitude et le scandale.
C'est Bruno de Cessole, romancier et critique littéraire, journaliste au Figaro, à l'Express et au Point, qui nous dresse le portrait de cet homme singulier, réfractaire à l'esprit du temps, et de son oeuvre, tout à la fois tragique et joyeuse.

Une conférence de l’Observatoire de la modernité.

Bibliothèques idéales ? Rencontre avec Régis Debray à Strasbourg.


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08.09.2017

"La littérature est un exercice de lenteur et il y a des ennuis largement récompensés à la fin."
L’auteur de Civilisation, Régis Debray, ami de Julien Gracq, rappelle que la solitude, le silence, l’immobilité sont nécessaires à la lecture et à l’écriture. Il constate que l'Europe a passé le témoin à l'Amérique, qui étend son empire de ce côté-ci de l'Atlantique. Son analyse est aussi une réflexion profonde sur la notion de civilisation.
"Vous m'accorderez que la solitude, l'immobilité et le silence, les trois choses nécessaires à la lecture comme à l'écriture, n'ont plus le vent en poupe. Dans un monde numérique, aux connexions ultra rapides, où l'attention se disperse, plonger dans Guerre et Paix vous expose à l'envoi chez un psychiatre. La lecture devient une dissidence, un vice, avec un côté asocial ou antisocial. Cela fait chic, si l'on veut, mais pas choc. Cela fait surtout ringard. Il y a, dans le souci littéraire, une rupture de contrat, une subversion en douce. Rompre avec les on-dit, les bienséances et les partis pris. Rompre avec tout ce qui fait qu'on a la Légion d'honneur. C'est encore plus vrai aujourd'hui."