Le wokisme n'existe pas ! Avec Alain Policar sur Martin Eden Podcast.


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11.2024

Dans cette série d'entretiens, Alain Policar déconstruit l'usage galvaudé du terme "wokisme", en revenant notamment sur la manière dont ce concept est instrumentalisé dans les débats publics, souvent au détriment des véritables enjeux sociaux et politiques.
Son analyse critique et rigoureuse permet un examen des polémiques autour du "politiquement correct" et des mouvements de justice sociale en fournissant des perspectives éclairantes et nuancées.

Les démons de la déconstruction. Avec Pierre le Vigan au Cercle Aristote.


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07.2024

Les déconstructeurs sont à la mode. Dans le cadre du mouvement wokiste, ils sont sortis des sphères purement universitaires. Ils veulent imposer partout leur opinion (doxa), à savoir que rien n'est stable et que rien ne doit l'être : tout doit être tourmenté et éphémère. "Ni ordre, ni beauté" pourrait être le mot d'ordre de la déconstruction.
Le wokisme se veut vigilance contre toutes les discriminations. Il est en fait refus de toutes les singularités, et négation de toutes les identités. C'est pourquoi le wokisme s'accompagne d'une "culture de l'annulation" (cancel culture), consistant à refuser toutes les transmissions culturelles au motif qu'elles sont ou peuvent être hiérarchisantes ou excluantes.
Analyser la déconstruction, c'est porter notre attention sur la matrice d'un mouvement qui veut nous empêcher de poursuivre notre histoire d'Européen.

L'universalisme des Lumières : un héritage contesté. Avec Antoine Lilti à l'Académie Royale de Belgique.


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18.01.2024

L'universalisme est aujourd'hui l'aspect le plus contesté de l'héritage des Lumières. Pour les uns, il désigne un idéal d'émancipation par la raison, d'égalité entre tous les êtres humains. Pour les autres, à l'inverse, il incarne une forme d'impérialisme culturel et de refus des différences.
Pour sortir des caricatures, il faut revenir au XVIIIe siècle. On voit que les Lumières n'ont pas développé un universalisme univoque. Elles ont plutôt développé trois langages concurrents de l'universel. Le premier est juridique et cosmopolite, il pose l'égalité abstraite des individus. Le second est historique : il réfléchit aux conditions de développement de la "civilisation". Le troisième, enfin, est critique. Il s'enracine dans des situations de domination et prône l'affranchissement. Ses trois langages ne cessent de dialoguer et d'interférer, jusqu'à ce que la Révolution française les redéploye sur un plan plus ouvertement politique : celui de la citoyenneté.
L'héritage des Lumières, bien compris, se situe là : dans la possibilité d'effectuer un retour réflexif sur les origines conflictuelles de l'universalisme moderne.

L'identité en question. Avec Alain de Benoist sur Radio Courtoisie.


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23.03.2023

Depuis plus de quinze ans, l'identité a fait une entrée en force dans le discours politique. L'omniprésence de cette thématique identitaire s'explique avant tout par la perte des repères dans un monde où les grands récits collectifs ont disparu, où les frontières et les limites s'effacent, où les liens sociaux se sont distendus. De telle sorte que, faute de boussole, on ne sait plus qui l'on est.
Dans la situation de crise actuelle, les uns s'affirment bruyamment "identitaires", tandis que d'autres alertent sur les dangers d'un tel "repli". Les premiers pensent que leur culture est menacée, les autres qu'il faut en revenir aux principes de l' "universalisme républicain" qui tient pour négligeables les différences entre les cultures. Pour tout compliquer, on assiste aujourd'hui, dans la mouvance des théories "indigénistes " et "décoloniales", au surgissement d'un identitarisme d'un type nouveau.
Comment en est-on arrivés là ? Et de quoi parle-t-on au juste ? Peut-on avoir une identité si l'on est tout seul ? Qu'est-ce qu'une identité dialogique ? L'identité définit-elle ce qui ne change jamais ? ou ce qui nous permet de changer tout en restant nous-mêmes ?
À ces questions, comme à bien d'autres, Alain de Benoist cherche à donner une réponse sans tomber dans d'inutiles polémiques. L'identité est une affaire trop importante pour être abandonnée aux fantasmes.

Émission du "Libre Journal du soir", animée par Arnaud Guyot-Jeannin.

Qu'est ce que l'universalisme catholique ? Avec Laurent Dandrieu sur Radio Courtoisie.


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28.09.2022

À l'heure des migrations de masse, des pandémies mondiales, du réchauffement planétaire et des multinationales omnipotentes, la notion d'enracinement semble vouée à la ringardise. Pour beaucoup de chrétiens, elle paraît s'opposer de plus en plus à l'impératif de fraternité universelle. L'idée s'impose qu'il faudrait choisir entre la patrie du ciel et la patrie terrestre, qu'il serait urgent de dépasser les frontières pour réaliser l'unité du genre humain. L'universalisme semble n'être plus qu'un autre nom du mondialisme.
Pour Laurent Dandrieu, cette vision est en contradiction avec l'essence même du catholicisme, religion de l'incarnation. Une contradiction aussi avec l'idée même d'universalisme chrétien, unité spirituelle qui a toujours marché main dans la main avec l'attachement de l'Église à la diversité des peuples et des cultures.
À contre-courant des oppositions binaires, il renouvelle de fond en comble le sujet, et ouvre un débat vital pour l'avenir du christianisme en défendant l'idée qu'en oubliant l'esprit de la Pentecôte au profit de son exact contraire qu'est la tentation de Babel, l'Église prêterait la main à son pire ennemi, ce mondialisme qui vise à arracher l'homme à tous ses liens, culturels, historiques, humains et religieux.
Appel vibrant à un renouveau catholique, Laurent Dandrieu trace une ligne de crête exigeante : la voie étroite qui mène à Dieu passe par une contribution singulière et enracinée à la civilisation chrétienne.

Émission du "Libre journal des débats", animée par Charles de Meyer.

Frantz Fanon, l'antiraciste (vraiment) universaliste. Avec Kévin Boucaud-Victoire pour Le Média.


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01.2023

Connaissons-nous vraiment Frantz Fanon ? Né en Martinique en 1925, puis arrivé en Algérie comme psychiatre, il meurt à 36 ans après avoir marqué son époque et l'Histoire comme peu de Français au XXe siècle. Essayiste, penseur majeur de la question coloniale et du tiers-mondisme, acteur des luttes de libération nationale notamment aux côtés du FLN algérien, Frantz Fanon continue d'influencer les chercheurs et brasseurs d'idées, dans les universités du monde entier.
Mais sa pensée reste assez floue, au point qu'on le présente parfois aujourd'hui comme un des inspirateurs des "identitaires de gauche". Or comme l'explique Kevin Boucaud-Victoire, Frantz Fanon est très loin de cette étiquette, quel que soit son contenu.
Et il a beaucoup de choses à nous dire. Il parle à notre époque et ses mots continuent d'être porteur d'une grande radicalité, des décennies après sa mort. C'est peut-être pour cela qu'il continue de faire peur, et est caricaturé voire occulté.

Les dangers du wokisme. Avec Jean-François Braunstein à l'Institut Diderot.


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02.02.2023

Une vague de folie et d'intolérance submerge le monde occidental. Venue des universités américaines, la religion woke, la religion des "éveillés", emporte tout sur son passage : universités, écoles et lycées, entreprises, médias et culture.
Au nom de la lutte contre les discriminations, elle enseigne des vérités pour le moins inédites. La "théorie du genre" professe que sexe et corps n'existent pas et que seule compte la conscience. La "théorie critique de la race" affirme que tous les Blancs sont racistes mais qu'aucun "racisé" ne l'est. L' "épistémologie du point de vue" soutient que tout savoir est "situé" et qu'il n’y a pas de science objective, même pas les sciences dures. Le but des wokes : "déconstruire" tout l'héritage culturel et scientifique d'un Occident accusé d'être "systémiquement" sexiste, raciste et colonialiste. Ces croyances sont redoutables pour nos sociétés dirigées par des élites issues des universités et vivant dans un monde virtuel.
L'enthousiasme qui anime les wokes évoque bien plus les "réveils" religieux protestants américains que la philosophie française des années 70. C'est la première fois dans l’histoire qu'une religion prend naissance dans les universités. Et bon nombre d'universitaires, séduits par l’absurdité de ces croyances, récusent raison et tolérance qui étaient au cœur de leur métier et des idéaux des Lumières. Tout est réuni pour que se mette en place une dictature au nom du "bien" et de la "justice sociale". Il faudra du courage pour dire non à ce monde orwellien qui nous est promis.

L'inquiétante familiarité de la race. Avec Alain Policar sur RCJ.


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02.05.2021

Alors qu'existait, depuis au moins la fin de la Seconde Guerre mondiale, un consensus scientifique sur l'inexistence biologique des races dans l'espèce humaine, celui-ci a éclaté, et le vocabulaire de la race a envahi le champ académique et médiatique.
Comment et pourquoi ? C'est ce que nous explique Alain Policar, agrégé de sciences sociales, docteur en science politique et actuellement chercheur associé au Centre de recherches politiques de Sciences Po.

Émission "PILPOUL", animée par Marc Welinski.