Les grandes philosophies. Avec Charles Robin sur Le Précepteur.


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2024

Au fil des siècles, de nombreux courants de pensée ont façonné notre conception du monde et notre manière d'appréhender l'existence : Qu'est-ce que la vérité ? Comment peut-on vivre heureux ? Dieu existe-t-il ? Quel est le sens de notre vie ?
Bien loin du jargon des spécialistes, le professeur de philosophie Charles Robin nous rend accessible les œuvres des plus grands philosophes afin d'en faciliter la compréhension et, pourquoi pas, de nous faire changer le regard que nous portons sur nous-mêmes et sur le monde.
Une initiation sérieuse à une discipline souvent difficile d'accès, dans un langage clair et une atmosphère détendue.

Nietzsche et la vie : une nouvelle histoire de la philosophie. Avec Barbara Stiegler à la Librairie Mollat.


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14.10.2021

Avec Nietzsche s'inaugure une philosophie nouvelle, centrée dorénavant sur le corps et la vie, qui appelle une nouvelle histoire de la philosophie. En parcourant les grandes étapes de cette histoire, Barbara Stiegler introduit le lecteur aux philosophies de Descartes, Kant, Schopenhauer, Hegel et Marx, ainsi qu'à quelques grandes figures de la philosophie contemporaine, proches ou héritières de cette nouvelle philosophie de la vie.
Parce que le fil conducteur de cette nouvelle histoire suit la réalité concrète du corps et de la vie, son travail est aussi une introduction à l'histoire de la biologie, de la physiologie à la théorie de l'évolution, et jusqu'aux débats les plus brûlants de la biologie et des sciences médicales contemporaines.
À la lumière de ce parcours, la philosophie de Nietzsche ne peut plus apparaître comme une météorite solitaire et fulgurante. Elle se situe bien plutôt au beau milieu d'un tournant : celui à partir duquel, sur fond de fin de la métaphysique et de crise des savoirs, le gouvernement de la vie et des vivants doit devenir l'affaire de tous, nous obligeant à repenser de fond en comble les notions de "réalité" et de "vérité" en même temps que la valeur des énoncés produits par la science.

Qu'est-ce qui existe réellement ? Avec Francis Wolff sur RT France.


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02.07.2020

La philosophie savante s’est détournée des grands problèmes métaphysiques : qu’est-ce qui existe réellement ? pourquoi tout ce qui arrive, arrive ? peut-on tout savoir ? peut-on agir librement ? Ces questions doivent pourtant être sans cesse reprises.
Francis Wolff lest reconstruit sur la base d'un des fils conducteurs de la pensée contemporaine : c'est le langage qui fait du réel un monde.
En effet, que faut-il pour faire un monde ? Des noms, des verbes et des pronoms personnels. Ou plus précisément : des noms liés par des verbes pour pouvoir décrire le monde, des pronoms personnels (je, tu) liés à des verbes pour pouvoir y agir.
C’est à la défense de ces thèses que Francis Wolff se consacre ici.

Émission "Interdit d'interdire", animée par Frédéric Taddeï.

Construire la réalité. Avec Lucien Cerise pour E&R à Angers.


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09.06.2018

L'adage nous enseigne que "la réalité dépasse souvent la fiction". Et s'il s'agissait, simplement, de la fiction qui devenait realité ?
Car au fondement des tentatives acharnées mises en place par le pouvoir pour remodeler les individus et leur comportement, il y a une idée fondamentale : le constructivisme intégral. L'une des constantes de l'ingénierie sociale est ainsi de considérer l'existence entière comme une construction. Tout ce qui est donné, tout ce qui est naturel, peut être déconstruit puis remodelé, transformé et artificialisé selon un nouveau plan.
Pour désigner ce schéma général de déconstruction-reconstruction de tous les aspects de la vie, Jean Baudrillard parlait de "crime parfait" en dénonçant la mise en place d'un simulacre technologique du monde réel.
Quand le réel s'efface, c'est le storytelling qui s'impose.

L'impensé 68 : Guy Debord. Avec Stéphane Zagdanski sur France Culture.


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06.06.2008

Si l'image de Mai 68 a paradoxalement bénéficié des anathèmes présidentiels, excessifs, sur "l'héritage à supprimer", il n'est pas certain qu'elle survive, en revanche, à l'avalanche d'essais et de romans qui, pour des motifs marchands, a recouvert le Printemps de Mai 2008.
Car on n'embaume pas le Mai 68 sans le trahir, on ne congèle pas les étincelles sans supprimer leur éclat : rien n'est plus faux, malvenu et mercantile, par définition que la béatification éditoriale d'une révolte spontanée. Personne n'est plus infidèle à Mai 68 que tous ceux - ou presque - qui, quarante ans plus tard, racontent, une larme à l'oeil, et l'autre oeil sur le chiffre des ventes, "leur" Mai 68...
Comment faire, donc, pour parler de Mai 68 sans le perdre ? Et si l'on se penchait, arbitrairement, sur l'oeuvre marquante d'un des auteurs qui aura le plus marqué cette drôle de période, à savoir La société du spectacle de Guy Debord ?

Émission "Les Chemins de la philosophie", animée par Raphaël Enthoven.

La donnée n'est pas la pensée. Avec Olivier Rey, Paul Jorion et Antoinette Rouvroy au Centre Pompidou.


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14.12.2017

Si la pensée se voit bien souvent promise aujourd’hui à la réduction à un flux de données ou au "dataisme", nous devons affirmer que "la donnée n’est pas la pensée".
Des questions se posent : qu’est-ce que lire et écrire, qu’est-ce que s’orienter dans la pensée dans un milieu où les modes de l’étude, et plus largement tout le travail intellectuel, se trouvent réorganisés et redistribués par le digital ?
Est-il possible de penser et étudier aujourd’hui sans les données numériques ? Et si la donnée n’est pas la pensée, peut-être les data peuvent-elles aider à penser ?
Mais ne convient-il pas avant tout de s’interroger sur la relation entre "les données" et le monde ? Quelle sont les conditions (documentaires, épistémologiques, politiques) de ce monde à venir ?
Lors de cette rencontre, il s’agira de susciter une relation réfléchie entre l’ "obtenu" des data et le donné du monde, de rassembler les démarches herméneutiques et les méthodes analytiques.
Si le "tout information", au sens d’une réduction du tout aux data, n’est pas "tout", il convient néanmoins de se demander dans quelle mesure les data peuvent demeurer ouvertes à l’expérience de la pensée.
Face à la prolifération des masses de données (big data) et leurs corrélations par la "raison" algorithmique, nous devons nourrir cette conviction de l’importance du maintien du travail de la pensée.

Entre crise et guerre : philosopher ? Avec Dominique Pagani à la Commune libre d'Aligre à Paris.


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2015

Plutôt qu’une reconstitution linéaire de l’histoire de la philosophie, l’intervention portera surtout sur ce qui, à la faveur de la crise en cours, fait surgir la spécificité de l’interrogation philosophique en général, via ses concepts les plus récurrents.
La référence aux auteurs servira à illustrer les problématiques ainsi dégagées, autant que leurs effets transversaux dans les champs concernés : du poétique au politique, en passant par le religieux ou le scientifique.

Comment la vérité et la réalité furent inventées. Avec Paul Jorion à l'Académie Royale de Belgique.


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2015

L'ouvrage de Paul Jorion Comment la vérité et la réalité furent inventées est l'un des rares ouvrage en anthropologie des savoirs consacré à l'émergence au sein de notre propre culture des notions de "vérité" (au IVe siècle av JC en Grèce ancienne) et de "réalité" (au XVIIe siècle en Europe).
La mise au point de la logique par Aristote et l'invention du calcul différentiel par Leibniz et Newton jouent un rôle décisif dans ces évolutions.
Paul Jorion se concentre ici plus particulièrement sur la naissance des concepts de "vérité" et de "réalité" au sens où nous entendons aujourd'hui ces expressions.
La démonstration de l' "incomplétude de l'arithmétique" par Kurt Gödel servira d'illustration à l'usage de la logique et des mathématiques dans ce qui se présente, de nos jours, comme une description "vraie" de la "réalité".