La disparition de l'auteur. Avec Benoît Peeters pour Préfigurations.


(0)
73 Vues
0 commentaire
2021

Benoît Peeters est écrivain, scénariste, biographe (Valery, Hergé, Derrida, Ferenczi) et inventeur d'univers de Cités obscures. Analyste de Barthes, Hitchcock et Chris Ware, historien et théoricien de la BD, éditeur et héros de roman photo, c'est peut-être d'abord un homme d'images.
L'occasion de revenir sur sa carrière et d'en comprendre, si ce n'est le sens, au moins les points d'inflexions et les aspirations et occasions qui ont mené à des recherches qui pouvaient encore paraître, en leur temps, assez incongrues.

Un entretien mené par Franck Senaud.

Notre histoire en image. Avec Régis Debray aux Rendez-vous de l'histoire de Blois.


(0)
1068 Vues
0 commentaire
13.10.2018

Johnny Halliday enterré en grande pompe par la République et ses bikers, Emmanuel Macron, président de la "Start-up Nation", qui chante la Marseillaise à l'américaine, la main sur le cœur ou bien encore qui apostrophe un jeune homme insolent...
Certaines images témoignent d'un changement d'époque, voire de civilisation, et illustrent le glissement de l'écrit à l'écran, le passage de la graphosphère à la vidéosphère, du peuple au people, du catholicisme au néoprotestantisme.
À partir d'un choix de photographies d'actualité qu'il commente, l'écrivain et philosophe Régis Debray s'attache à penser le temps présent à partir des images marquantes de notre modernité.

Une conférence modérée par Nicolas Truong.

Esthétique rouge en Russie soviétique (1917-1953) : de l'art comme pratique collective au kitsch d'Etat. Avec Marie-Christine Lasnier sur Radio Courtoisie.


(0)
1486 Vues
0 commentaire
06.06.2019

Savions-nous que les débuts du communisme en URSS ont donné lieu à une véritable révolution artistique ? Car si en 1917, la révolution d'Octobre fait naître l'espoir d'une société nouvelle, celui-ci fut rapidement contrarié par l'exercice réel du pouvoir et l'arrivée de Staline, quelques années plus tard, à la tête du parti.
Les œuvres de Rodtchenko, Malevitch ou encore Klutsis relatent les tensions, les innovations plastiques et les contraintes idéologiques de cette époque...

Émission "Les histoires de l'art", animée par Marie-Thérèse Hablot.

Les peintres face à la couleur (1860-1914). Avec Michel Pastoureau pour la Fondation de l'Hermitage à Lausanne.


(0)
1123 Vues
0 commentaire
20.09.2018

Le grand historien des couleurs et des symboles Michel Pastoureau, dans le cadre de l'exposition Manguin, la volupté de la couleur dédiée à cet artiste précurseur, pilier du mouvement des Fauves et coloriste enthousiasmé par le monde méditerranéen, nous livre une réflexion autour de la signification, de l'usage et des évolutions de la couleur dans l'art pictural, des premiers élans de l'Impressionnisme aux premiers obus de la Grande Guerre.
Passionnant comme à son habitude, il nous explique comment l'invention de la couleur en tube à bouleversé lʹunivers de la peinture, en permettant aux artistes de sortir de lʹatelier pour peindre "sur le motif". La palette du peintre sʹen trouve également modifiée pour sʹouvrir à la lumière, à cette "touche" qui rendra célèbre les impressionnistes et leurs contemporains.

Phénoménologie des objets temporels audiovisuels. Avec Bernard Stiegler à l'Université de technologie de Compiègne.


(0)
1257 Vues
0 commentaire
2015

Le système mondial repose désormais intégralement sur les technologies numériques. Une conséquence majeure de cet état de fait est l’intégration fonctionnelle des mnémotechnologies au système de production des biens matériels, ce qui constitue une immense rupture historique : ce sont les dispositifs de production des symboles qui sont désormais totalement absorbés par l’organisation mondiale du commerce et de l’industrie. Les industries culturelles se sont emparées des dispositifs rétentionnels et configurent le temps dans sa forme la plus pure : comme flux de conscience.
C'est en suivant, actualisant la phénoménologie husserlienne et en l'appliquant à l'étude du cinéma que Bernard Stiegler nous montre l’importance de la compréhension du processus d’extériorisation technique de l’imagination qui permet le devenir industriel de l’activité de l’esprit et, partant, sa soumission exclusive aux critères marchands de sélection.

Faut-il brûler l'art contemporain ? Avec Michel Onfray à Cannes.


(0)
1631 Vues
0 commentaire
07.04.2011

Comment une vulgaire pissotière issue d’un magasin de sanitaires a-t-il pu devenir l’objet signataire de l’art contemporain ? Sur le terrain esthétique, nous vivons sous le signe de Marcel Duchamp, l’auteur de cette fameuse œuvre d’art et, avec elle, l’initiateur de ce qu’il est convenu d’appeler l’art contemporain.
Cet univers est un continent qui dispose de son langage. Mais qui dirait d’une langue qu’il n’a pas apprise qu’elle ne veut rien dire ? Personne. Pour être plus juste, on doit bien plutôt dire qu’on ne la comprend pas, parce que, justement, on ne l’a pas apprise.
Il en va de même avec l’art contemporain qui est une langue étrangère qu’on n’apprend nulle part : ni à l’école, ni dans les médias de masse, ni dans la plupart des familles peu au fait de ces enjeux. Comment dès lors pourrait-on le juger correctement ? Il ne faut pas s’étonner qu’on le voue si souvent aux gémonies avec des arguments fautifs.
Michel Onfray nous explique les rudiments de cette langue et montrera comment les vieilles catégories de "Beau" et de "Laid" n’ont plus cours depuis l’annonce de la mort de Dieu et, avec elle, de toute Idée pure. Il nous en propose donc une initiation, en suivant cette volonté d'éduction populaire qui lui tient à coeur depuis si longtemps.

Une conférence organisée par Arte-Filosofia et qui s'est tenue au Théâtre Croisette.

Entretiens d'un été. Avec Régis Debray sur France Culture.


(0)
2336 Vues
0 commentaire
08.2009

En ce mois d'août 2009, Dominique Rousset a reçu Régis Debray pour une série d'entretiens sur France Culture.
Debray, avant de prendre la parole, la rend à celles et ceux qui l'ont inspiré, instruit ou contredit. Les plus pointus ou les mieux informés. Dans tous les camps et dans chaque champ.
Un demi-siècle en revue. De l'école au théâtre, des maquis sud-américains aux lambris élyséens, du souci religieux au plaisir littéraire. Ces amicales confrontations remettent à chaque étape les choses et les idées en place. En mariant rigueur et bonne humeur.

La violence faite aux images. Avec Jean Baudrillard à l'ENS Paris.


(0)
1579 Vues
0 commentaire
19.05.2004

Double meurtre symbolique : aujourd’hui tout prend forme d’image, le réel a disparu sous la profusion des images.
Mais on oublie que l’image elle aussi disparaît sous le coup de la réalité. L’image est la plupart du temps dépossédée de son originalité, de son existence propre en tant qu’image, et vouée à une complicité honteuse avec le réel.
La violence qu’exerce l’image est largement compensée par la violence qui lui est faite - son exploitation à fin de documentation, de témoignages, de message (y compris les messages de misère et de violence), son exploitation à des fins morales, pédagogiques, politiques, publicitaires..... Là, prend fin le destin de l’image, à la fois comme illusion fatale et comme illusion vitale.