Pierre-Yves Rougeyron nous explique comment la France, petit à petit, a perdu sa souveraineté monétaire et a été mise en esclavage par la dette. Il montre comment l'élite des hautes fonctionnaires a renoncé à l'indépendance de la Nation française et à son âme.
Cette histoire est une suite de manipulations successives, organisées et pilotées pour ne profiter qu'aux seules banques privées. Grâce à la loi du 3 janvier 1973 et aux textes européens qui l'entérienent, la France a été conquise sans bruit, sans une balle tirée et sans aucune résistance : chaque semaine, ce sont 4 nouveaux milliards, empruntés par l’État pour payer retraites, salaires et aussi... intérêts de la dette, qui s'ajoutent aux 1700 milliards déjà dus, alors qu'au même moment 800 emplois industriels sont détruits chaque jour.
Aurions-nous affaire à la pire trahison de l'Histoire de France ?
La "mondialisation" est un concept souvent mal compris, mal employé, et il est rarement défini avec précision. Tantôt encensée, tantôt accusée d’être responsable de tous les maux de l’humanité, la mondialisation est pourtant devenue un sujet central dans le discours politique.
Gilles Ardinat se propose d’aborder de façon simple ce phénomène complexe. En effet, loin de se limiter aux questions économiques, il nous rappelle la richesse du processus de mondialisation : aspects historiques, culturels, géopolitiques, juridiques, géographiques ou écologiques qui dépassent le seul cadre du commerce ou de la finance.
Il s’agit également de présenter les différentes controverses liées à cette question : crises à répétition, risque d’uniformisation des cultures, perte de souveraineté de certains États, "émergence" de nouvelles puissances...
Un point de vue intéressant qui nous permet de mieux penser la grande dynamique qu'est la "mondialisation".
De nos jours, les pays africains qui "subissent" le Franc CFA sont toujours dépossédés de toute perspective de développement : non convertibilité du Franc CFA hors des pays d’Afrique francophone, dépôt obligatoire de leurs avoirs sur des comptes d’opérations en France (dont ils n’ont ni la gestion ni les intérêts et dont la moitié seulement peut être utilisée), droit de veto de la France dans les conseil d’Administration des 3 Banques Centrales de ces pays, etc....
Une politique africaine de développement devrait permettre aux pays du continent d'exercer le droit régalien de battre monnaie en sortant du Franc CFA, afin de maîtriser leurs circuits financiers et de sortir de la "mendicité ruineuse".
Cette évolution devrait permettre à terme de transformer localement les matières premières en produits finis pour générer de la valeur ajoutée dont la redistribution constitue l’essence même du développement.
Le système monétaire interantional est ici analysé comme reflet des rapports de force politique du moment. Où l'on comprend pourquoi certaines options ont été prises quand d'autres ont été abandonnées.
Dans un deuxième temps, c'est la zone Euro qui passe au crible de l'analyse de Jacques Nikonoff. Le constat est simple : la zone euro rassemble des pays aux écarts trop importants en matière économique et sociale, et n'a cessé d'être le vecteur de la libéralisation des mouvements de capitaux, dans et hors l’Union Européenne.
Quelles sont donc les mesures à prendre pour sortir de l'impasse ? A quelle échelle politique devons-nous agir ?
N'oublions pas que le seul espace où il reste encore un peu de démocratie et où le peuple existe politiquement est celui de la nation...
Remarque : la qualité de l'audio n'est pas optimale.
Les deux exposés d'Annie Lacroix-Riz et de Jacques Nikonoff visent à mettre en évidence les continuités historiques de la politique allemande depuis la fin de la première Guerre Mondiale jusqu’au début de la construction européenne, depuis l’hyperinflation des années 20 jusqu'aux déflations salariales et délocalisations contemporaines. Soit le dilemne d'une nation dont le projet de domination impériale n'a jamais déserté ses classes dirigeantes.