Les grandes philosophies. Avec Charles Robin sur Le Précepteur.


(0)
1091 Vues
0 commentaire
2023

Au fil des siècles, de nombreux courants de pensée ont façonné notre conception du monde et notre manière d'appréhender l'existence : Qu'est-ce que la vérité ? Comment peut-on vivre heureux ? Dieu existe-t-il ? Quel est le sens de notre vie ?
Bien loin du jargon des spécialistes, le professeur de philosophie Charles Robin nous rend accessible les œuvres des plus grands philosophes afin d'en faciliter la compréhension et, pourquoi pas, de nous faire changer le regard que nous portons sur nous-mêmes et sur le monde.
Une initiation sérieuse à une discipline souvent difficile d'accès, dans un langage clair et une atmosphère détendue.

La pensée antique : une histoire personnelle de la philosophie, par Jean-François Mattéi.


(0)
470 Vues
0 commentaire
2013

Des présocratiques à Plotin en passant par Socrate, Platon, Aristote, Épicure et les stoïciens, Jean-François Mattéi nous convie à un voyage initiatique dans la philosophie antique. C'est à cette source que la raison occidentale se nourrit depuis des siècles.
On y assiste à la naissance de la philosophie, de la physique, des mathématiques, de la politique : éblouissant feu d'artifice de la pensée comme l'histoire en a peu connu depuis lors, et qui continue de résonner dans les débats d'aujourd'hui.

Rousseau, Kant, Hegel, Marx, Clouscard : clefs de lecture sur ERFM.


(1)
2452 Vues
0 commentaire
2022

L'apport théorique de Michel Clouscard est immense. Mais aussi important soit-il, il se révèle parfois difficile à comprendre pour le néphyte !
Cette série d'interventions vise à replacer ses travaux dans la tradition des grandes percées conceptuelles qui ont mené à l'élaboration la plus avancée du matérialisme historique et dialectique, soit le mouvement engagé par Rousseau (état de nature/état civil, être suprême, volonté générale et psyché) et se prolongeant par Kant (théorie de la connaissance), Hegel (dialectique) et Marx (valeur d'usage et valeur d'échange, fétichisme de la marchandise, dans son oeuvre maîtresse Le Capital), jusqu'à Clouscard lui-même.
Monisme dialectique, infrastructure et superstructure, néo-kantisme, structuralisme dynamique en inclusion, antéprédicatif : autant de concepts qui sont clairement expliqués et contextualisés par l'étude plus particulière du Traité de l'amour fou et de Critique du libéralisme libertaire de Michel Clouscard.
Les difficultés, la structure du texte et la problématique sont clairement définies afin de nous permettre d'accéder au concept de libéralisme(-libertaire), matrice de toute l'histoire des idées politiques depuis la Révolution française, dont la genèse permet d'expliquer les évolutions du capitalisme depuis deux siècles, en apparence contradictoires.

Les grandes philosophies. Avec Charles Robin sur Le Précepteur.


(0)
1330 Vues
0 commentaire
2022

Au fil des siècles, de nombreux courants de pensée ont façonné notre conception du monde et notre manière d'appréhender l'existence : Qu'est-ce que la vérité ? Comment peut-on vivre heureux ? Dieu existe-t-il ? Quel est le sens de notre vie ?
Bien loin du jargon des spécialistes, le professeur de philosophie Charles Robin nous rend accessible les œuvres des plus grands philosophes afin d'en faciliter la compréhension et, pourquoi pas, de nous faire changer le regard que nous portons sur nous-mêmes et sur le monde.
Une initiation sérieuse à une discipline souvent difficile d'accès, dans un langage clair et une atmosphère détendue.

Les fondements matérialistes et gnostiques de l'eugénisme. Avec Guilhem Golfin pour le Centre Européen pour le Droit et la Justice.


(0)
305 Vues
0 commentaire
18.06.2022

Alors même que le renforcement de l'eugénisme depuis quelques décennies déjà est palpable, il demeure encore dans le non-dit, masqué par les périphrases, les euphémismes et autres effets de langage, comme, par exemple, la notion de "santé reproductive".
Avec ceci, et depuis ses origines, l'eugénisme est rapporté non pas seulement à un objectif de pureté raciale, mais aussi, de manière concurrente, à l'idéal progressiste d'une société hybride, tant sur le plan du métissage biologique ou transhumaniste, que sur celui, sociologique, du relativisme multiculturel. Sous ces variantes se tapit pourtant la permanence d'une obsession : maîtriser l'humanité en en maîtrisant la reproduction, sur fond d'utilitarisme malthusien et de matérialisme philosophique. Sous ses divers avatars, l'eugénisme apparaît ainsi comme l'un des visages de l'idéologie moderne.
Ce sont ces évolutions et ces permanences que questionne ici Guilhem Golfin.

Le rapport Marx-Hegel, avec Dominique Pagani et Victor Sarkis.


(0)
439 Vues
0 commentaire
2021

C'est en compagnie de Victor Sarkis et après sa contribution (lien vers l'article ci-dessous) que Dominique Pagani engage la discussion sur les problématiques inhérentes au rapport Hegel/Marx.
D'un côté, il est absolument évident que Marx doit énormément à Hegel quand de l'autre, il est tout aussi indéniable que dès sa jeunesse et jusqu’à sa mort, Marx n'a cessé de proclamer sa "rupture"avec Hegel. Alors : rupture ou continuité ?
Un problème à dominante philosophique mais dont les retombées sont immédiatement politiques, tant la dissociation de Marx à Hegel, dans son interprétation dominante, est historiquement corrélée à des périodes de recul de la classe ouvrière.

Un échange modéré par Étienne Burle.

Approche matérialiste de la critique de la raison pure. Avec Benoit Bohy-Bunel pour la Maison du Savoir.


(0)
440 Vues
0 commentaire
2021

Le philosophe Benoit Bohy-Bunel nous propose une analyse critique suivie de la grande oeuvre de Kant, la Critique de la raison pure. Il s'agit d'une approche matérialiste, qui n'est pas économiciste, mais qui définit la matière comme rapports sociaux concrets entre corporéités agissantes.
La démarche idéologique kantienne s'inscrit dans une dépossession du travail manuel par le travail intellectuel. Dès lors, les facultés transcendantales de Kant perdent leur universalité et retrouvent leur perspective située : c'est le sujet masculin blanc et bourgeois qui s'arroge l'universalité, pour mieux assigner les individus minorisés qui sont considérés comme étant hors culture.
La chose en soi est définissable : elle est la souffrance des individus réifiés, que Kant ne veut pas (ou ne peut pas) thématiser. La dialectique transcendantale prend alors une tout autre signification, ainsi que tout le projet critique kantien.

L'anthropologie politique de Thomas Hobbes. Avec Lilian Truchon pour l'Université Permanente.


(0)
479 Vues
0 commentaire
06.11.2018

Instigateur au XVIIe siècle de la modernité politique, le philosophe Thomas Hobbes fut le premier à dévoiler le lien indissoluble entre souveraineté populaire et pouvoir d'Etat. Son credo épistémologique était : "La raison est le pas, le progrès de la science la route, et l'avantage du genre humain le but".
Autant admirées que violemment combattues, ses oeuvres politiques finirent parfois au bûcher par suspicion de propager l'athéisme. Aujourd'hui encore, les idées reçues sur l'auteur du Léviathan sont nombreuses et son matérialisme fragmenté et dénaturé.
Lilian Truchon restitue d'une façon totalement inédite la cohérence de la pensée de ce philosophe, articulée en trois temps comme elle fut conçue à l'origine : le corps, l'homme et le citoyen. Hobbes reste d'actualité non seulement pour penser de façon réaliste le rôle de l'Etat mais aussi pour comprendre le passage dialectique entre le naturel et l'artificiel, entre la nature et la civilisation, sans faire appel à une métaphysique de la rupture et des commencements absolus.
C'est aussi l'occasion de proposer une juste évaluation du "matérialisme mécaniste" à l'âge classique, de repenser les rapports classiques entre liberté et nécessité, et enfin de présenter, sans la mutiler comme c'est souvent le cas, la théorie de l'Etat chez Marx et Engels, les deux penseurs majeurs qui ont envisagé en matérialistes le rôle de l'institution étatique à la suite de Hobbes.