Après deux ans de questions-réponses en vidéo sur ERTV, l'émission Soral répond revient sous un nouveau format sur ERFM, la radio en ligne et en continu d'Égalité & Réconciliation.
Le principe : les auditeurs qui le souhaitent posent leurs questions sur le répondeur du polémiste qui choisit ensuite les meilleures et y répond.
Ancien haut fonctionnaire et professeur de philosophie poliitque, Bruno Guigue échange avec l'historien et spécialiste des relations internationales Youssef Hindi sur la question des croyances et de la relation sujet/objet dans le domaine de l'analyse géopolitique.
Un débat profond et constructif qui se décline en plusieurs axes :
- Dans quelle mesure la dimension spirituelle et religieuse peut-elle être utilisée en géopolitique ?
- Peut-on parler de logique et de justice Divine en géopolitique ?
- Un géopolitologue peut-il être neutre ?
- La métaphysique a-t-elle sa place en géopolitique ?
- Peut-on opposer une eschatologie à une autre ? et un messianisme à un autre ?
La Révolution française avait émancipé les juifs de France. La guerre des Six Jours, en 1967, marque, selon Charles Enderlin, la formation du franco-sionisme, c'est-à-dire la fidélité au pays d'appartenance mais aussi – et surtout ? – à Israël, "État nation du peuple juif" à tendance messianique, dont le projet émancipateur peut sembler avoir été refoulé…
Dans ses derniers travaux, Charles Enderlin livre une analyse de l'histoire des juifs de France et interroge leur relation à la France et à Israël dans le contexte national et international actuel.
Journaliste, ancien directeur de la rédaction de Courrier international, Sylvain Cypel nous aide à cerner la mentalité profonde d'Israël, qui a évolué jusqu'à devenir un état d'apartheid, ouvertement raciste, et responsable de crimes contre l'humanité.
Il démontre comment l'endoctrinement a déformé la vision du réel des Israéliens, comment l'histoire est détournée, abîmée et oubliée. La terrible riposte d'Israël conduit de plus en plus à mettre en danger les juifs, et une grande partie d'entre eux ne se retrouvent pas cette politique, qui très injustement, risque de se retourner contre eux.
Depuis David Ben Gourion, Israël a toujours revendiqué sa filiation directe avec l'Israël des temps bibliques. Quoi qu'on pense de la légitimité de cette filiation, le modèle biblique détermine dans une large mesure les projets d'Israël et son comportement à l'égard de ses voisins. De fait, les Gazaouis sont traités comme le furent les Amalécites selon la Bible, avec l'encouragement de Netanyahou.
Par conséquent, toute critique sérieuse d'Israël doit commencer par une analyse sans concession de l'idéologie suprémaciste de la Bible hébraïque.
Dans ce grand entretien, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique du mois de mars de l'année 2024.
Une analyse où les actualités nationale et internationale sont passées au crible de l'intérêt français souverain.
- 0'00'48 : Introduction
Nécro-actualités
- 0'15'00 : Cicéron et l'impérialisme.
- 0'29'54 : L'amiral Philippe de Gaulle et l'héritage gaulliste
- 0'44'55 : Akira Toriyama et les mangas japonais.
Actualités du Cercle Aristote
- 1'00'39 : Actualité éditoriale
- 1'15'16 : Le problème des conflits d'intérêts
Actualités nationales
- 1'30'38 : Appel à une démocratisation rapide de la culture militaire
- 1'45'23 : Emmanuel et Brigitte, entre rumeurs, déstabilisation et perte de légitimité
- 2'00'57 : Appel à l'unité des souverainistes
Actualités internationales
- 2'15'58 : Benjamin Netanyahu et la politique israélienne
- 2'30'50 : Les démocrates aux États-Unis
- 2'45'38 : Élections au Portugal
- 2'59'25 : Afrique francophone, coups d'État et tensions diplomatiques
Un peu partout dans le monde, les démocraties sont attaquées par le populisme nationaliste. Point commun de toutes ces situations : des émotions travaillent la vie politique.
Décryptage de ce phénomène avec la sociologue Eva Illouz, auteur du récent Les émotions contre la démocratie (Premier Parallèle).
Émission "Le Grand Face-à-face", animée par Ali Baddou, avec Natacha Polony et Gilles Finchelstein.
À en croire les spécialistes, les démocraties bénéficient d'un avantage militaire décisif. Cela n'empêche pas ces dernières de connaître des difficultés récurrentes, comme le montrent leurs déboires récents. Pourquoi ?
De la guerre naissent des impératifs qui procurent aux gouvernants l'occasion d'accroître leurs pouvoirs. Mais le comportement non démocratique de décideurs qui abusent le public sur la réalité de leurs objectifs finit par se retourner contre eux. Ils se condamnent à élaborer leur stratégie dans l'optique de la maquiller, privilégiant la discrétion à l'efficacité. Ces pratiques nourrissent la contestation en interne, jusqu'à rendre l'effort de guerre insoutenable politiquement.
Alors qu'il est courant d'affirmer que la démocratie nuit à la bonne conduite des opérations armées, Elie Baranets montre au contraire que c'est de son déni que provient la défaite.
Comment le pouvoir parvient-il à contourner ainsi la démocratie ? Comment les acteurs politiques réagissent-ils face au mensonge et à la dissimulation ? Quels sont les effets concrets de ces stratagèmes sur le cours de la guerre ?
C'est en s'appuyant sur une étude méticuleuse des campagnes militaires menées par les États-Unis au Vietnam et par Israël au Liban qu'il répond à ces questions aussi cruciales qu'actuelles.
Émission "Le Collimateur", animée par Alexandre Jubelin.