Politikon, une histoire des idées politiques occidentales. Avec Karim Piriou au Café Marcel.


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05.01.2024

Karim Piriou, auteur d'un röcent Politikon qui fait suite à son travail de vulgarisation sur sa chaîne youtube, nous partage tout ce qu'il faut savoir des idéologies qui ont façonné notre modernité politique.
L'occasion de remonte les siècles et de discuter de la formation des grands courants politiques de l'histoire des idées, de leur évolution et du regard que cela permet de porter sur notre présent.

Gauchismes d'hier et d'aujourd'hui. Avec Jean-Pierre Le Goff et Romain Marsily pour Politique Autrement.


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09.12.2023

Comment le gauchisme culturel, d'emblème de la révolte soixante-huitarde, est-il devenu l’air du temps ? Quels ont été les effets de l'idéologie post-soixante-huitarde sur le tissu sociétal et éducatif ? L'adolescence est-elle devenue un nouveau type de comportement social et politique ? Sommes-nous parvenus à la fin d’un cycle historique ?
Autant de questions que Jean-Pierre Le Goff, sociologue et philosophe, auteur du récent Mes années folles. Révolte et nihilisme du peuple adolescent après Mai 68 et Romain Marsily, enseignant, abordent avec une bonne génération d'écart !

Un échange animé par Robert Kopp.

Discours médiatiques et idéologie dominante. Avec André Perrin pour le podcast Hérétiques.


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09.2023

Les grands médias contemporains (presse écrite, radiophonique ou télévisuelle) véhiculent tout un ensemble de postures, de discours qui forment ce qu'il faut bien appeller une idéologie dominante, c'est-à-dire minoritaire dans la société car propre à une classe ou une caste. À l'intersection de la "gauche" et de la "droite", ce prêt-à-penser est une camisole bien-pensante qui vise précisément à empêcher de penser, par l'intoxication, l'intimidation, le chantage politique au "fascisme". Quels sont les ressorts qui poussent la presque totalité des journalistes influents à colporter de tels discours ? Comment mener des réflexions libres dans cette époque de confusion délibérément entretenue ?
André perrin, enseignant de philosophie, dans une multitude d'exemples relevés au fil des années dans ses derniers livres, en appelle à la lucidité et au courage pour que vive une pensée juste s'émancipant tout autant du conformisme politquement correct qu'aux provocations outrancières.

Le wokisme : un danger pour l'Europe. Avec David L'Epée au Parlement européen.


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24.01.2023

Pourquoi le wokisme est-il un danger pour l'Europe ? Comment entend-il saper les fondements de nos sociétés ?
Cette idéologie totalitaire et dominante outre-Atlantique envahit peu à peu tous les domaines en Europe et ce, alors que  la plupart des citoyens européens n'ont que faire de ces élucubrations déconstructionnistes et des luttes intersectionnelles, quand ils ne se prononcent pas ouvertement contre.
Ces thèses doivente être combattues car elles touchent au fondement même de toute civilisation, à savoir les questions anthropologiques.
L'essayiste suisse David L'Épée propose des idées pour riposter et mener un combat contre-insurrectionnel au coeur des médias et des institutions qui structurent notre espace public.

Une conférence organisée par le groupe parlementaire Identité & Démocratie.

La révolution culturelle nazie. Avec Johann Chapoutot à la Librairie Mollat.


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20.06.2017

Pour les nazis, la "culture" était à l'origine la simple transcription de la nature : on révérait les arbres et les cours d'eau, on s'accouplait, se nourrissait et se battait comme tous les autres animaux, on défendait sa horde et elle seule. La dénaturation est intervenue quand les Sémites se sont installés en Grèce, quand l'évangélisation a introduit le judéo-christianisme, puis quand la Révolution française a parachevé ces constructions idéologiques absurdes (égalité, compassion, abstraction du droit...).
Pour sauver la race nordique-germanique, il fallait opérer une "révolution culturelle", retrouver le mode d'être des Anciens et faire à nouveau coïncider culture et nature. C'est en refondant ainsi le droit et la morale que l'homme germanique a cru pouvoir agir conformément à ce que commandait sa survie. Grâce à la réécriture du droit et de la morale, il devenait légal et moral de frapper et de tuer.
Johann Chapoutot approfondit ici ses livres précédents en explorant par exemple la lecture du stoïcisme et de Platon sous le IIIe Reich, l'usage de Kant et de son impératif catégorique ou la réception en Allemagne du droit romain. Il montre ainsi comment s'est opérée la réécriture de l'histoire de l'Occident et par quels canaux de telles idées sont parvenues aux acteurs des crimes nazis.

Une rencontre conduite par Nicolas Patin.

Du Totalitarisme en Amérique. Avec Patrick Tort pour la Librairie Tropiques.


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24.10.2022

Au début des années 1990, en marge de ses propres recherches, Patrick Tort découvre que les États-Unis, par le truchement de leurs fondations philanthropiques, ont financé le nazisme avant de le combattre. Il explique ici comment leur puissance s'est construite sur l'intégration des productions de l'Angleterre victorienne (le "darwinisme social", l'individualisme libéral, l'impérialisme et ses justifications raciales, l'eugénisme auto-protecteur des dominants) au sein desquelles Hitler, dès la rédaction de Mein Kampf, put largement effectuer ses choix.
S'appuyant sur les ressources de l'histoire politique, de l'analyse textuelle, de la psychologie sociale et de la psychanalyse, Patrick Tort conduit une réévaluation critique rigoureuse des usages contemporains de la notion de totalitarisme. Il met en évidence la manière dont les États-Unis ont fabriqué, grâce à la propagande politique, la publicité commerciale, la psychologie des foules et les technologies de l'influence, un nouveau totalitarisme euphorisant et consensuel dont l'effort permanent consiste à occulter sa propre violence sous le vêtement de la "liberté".

Le conservatisme a-t-il encore un avenir ? Avec Bérénice Levet, Paul-Marie Couteaux et Frédéric Rouvillois sur TV Libertés.


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06.2022

Dans le domaine de la philosophie politique, la notion de conservatisme est sans doute l'une des plus difficiles à saisir. Le conservatisme relève-t-il d'une doctrine bien définie ou se manifeste-t-il surtout d'une manière réactive, face à des agressions ou à des menaces réelles ou supposées ? Est-ce plutôt un style, une allure, voire une morale ? Est-il synonyme d'immobilisme ? Est-il compatible avec le libéralisme économique ?
Pour en débattre de ces questions sont rassemblés, Paul-Marie Coûteaux, haut fonctionnaire, essayiste, directeur de la rédaction de la revue Le Nouveau Conservateur, Bérénice Levet, philosophe, auteur notamment du Crépuscule des idoles progressistes et Frédéric Rouvillois, professeur de droit public et co-directeur du Dictionnaire du conservatisme.

Émission "Les idées à l'endroit", animée par Rémi Soulié.

Piketty, l'illusion d'une réforme du capitalisme. Avec Alain Bihr pour Espaces Marx.


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01.04.2021

Dans le premier chapitre du Capital, Marx caractérise l'économie vulgaire en ces termes : elle "se contente des apparences […] et se borne à élever pédantesquement en système et à proclamer comme vérités éternelles les illusions dont le bourgeois aime à peupler son monde à lui, le meilleur des mondes possibles". Et ce tout simplement parce qu'elle ne parvient pas ou renonce même à "pénétrer l'ensemble réel et intime des rapports de production dans la société bourgeoise".
Or, de même qu'il existe ainsi une apologie vulgaire du capitalisme, il en existe une critique non moins illusoire. Même ignorance radicale des rapports capitalistes de production, même fascination exercée par leurs apparences fétichistes (la marchandise, l'argent, la comptabilité nationale et ses instruments statistiques, etc.), même volonté d'en rendre compte en termes de pseudo-lois transhistoriques, même enfermement dans le cadre d’une idéologie sacralisant la propriété privée, la liberté d’entreprendre et l'égalité réduite à sa dimension juridique, qui limite du même coup ses propositions de réforme à des mesures de redistribution des revenus et de la propriété.
C’est à démontrer que Thomas Piketty en reste au niveau de cette critique illusoire qu'Alain Bihr s'emploie, tout en développant en contrepoint les éléments d'une critique radicale.

Une conférence animée par Michel Cabannes.