On emploie souvent le mot de "crise" pour décrire notre temps. Pourrait-on aller jusqu'à parler de "déclin" ou de "décadence" ?
En traçant quelques parallèles avec notre histoire nationale (Guerre de Cent Ans, Guerres de religion) et en s'appuyant sur une enquête menée auprès de plusieurs intellectuels de qualité (Marcel Gauchet, Jean-Paul Bled, etc), les invités de l'émission s'emploient à qualifier correctement les temps qui sont les nôtres.
L'aube n'est-elle jamais si proche qu'au plus noir de la nuit ?
Dans la 1ère partie, l'historien Jean-Jacques Langendorf nous rappelle les origines et les raisons de la neutralité helvétique.
En 2ème partie, le Lobby des Citoyens s'est proposé d'analyser l'état de la neutralité aujourd'hui, à la fois sous l'angle juridique, à l'heure où des Etats étrangers nous dictent leurs lois, sous l'angle de la Défense, avec la question de la crédibilité d'une neutralité liée à une adhésion tacite à l'OTAN depuis 1999, et sous l'angle de la protection des Citoyens, avec le choix des armes que nous avons besoin pour nous défendre.
Enfin, un débat modéré par Uli Windisch permet au public d'échanger avec les protagonistes et de confronter les idées et opinions les plus diverses...
Durant l'occupation allemande, la résitance était plurielle, et les raisons de s'engager fort différentes.
C'est de l'évolution politique de la résistance pendant la seconde guerre mondiale qu'André Pertuzio traite durant cette émission du "Libre Journal d'Henry de Lesquen", dirigée par Dominique Paoli.
Cent trente-quatre ans avant les Etats-Unis, un siècle et demi avant la France, l'Angleterre accomplit sa révolution religieuse, politique, sociale. A mi-chemin entre la Renaissance et l'âge industriel, cet événement fut de toute première importance pour l'histoire des mondes modernes, en facilitant l'accouchement d'une société caractérisée par son régime parlementaire, son hostilité à l'arbitraire, son attachement irrévocable à la propriété privée et ses profondes réticences face aux prélèvements fiscaux.
Dès les premières années du XVII esiècle, les frémissements de ce changement se firent sentir, et le mouvement s'amplifia avec l'avènement de Charles Ier en 1625, son exécution en 1649, le protectorat de Cromwell et, en 1660, la restauration des Stuarts dans une Grande-Bretagne profondément transformée par la conquête, encore provisoire, de l'Ecosse et de l'Irlande.
Par son insistance sur la durée, cette approche originale renouvelle les perspectives et éclaire notre présent, au moment où l'Europe elle-même est entrée dans l'âge du soupçon. Elle permet ainsi de mieux comprendre notre voisin le plus proche et pourtant le plus dissemblable.
Emission du Libre Journal des Lycéens, animée par Hugues Sérapion.
Pour quels motifs cette région instable, cette mosaïque des peuples, porte-t-elle à ce surnom sans équivoque ? Et pourquoi ce rôle sanglant ?
C’est l’imbrication du double jeu des politiques intérieures (facteurs ethniques, religieux et sociaux) et de l’action des Grandes Puissances européennes (agissant sur ces facteurs afin d’obtenir des avantages) qui donna aux conflits de cette région une ampleur et une force européennes.
Pour mieux comprendre, il nous faut revenir à l'histoire…
Pour comprendre le passé et le présent de l’Amérique latine, il faut comprendre que ce continent est passé d’une domination à l’autre.
De l’empire espagnol à l’Empire du dollar, c’est l’histoire de cette domination et de la quête d’émancipation des peuples latino-américains que nous conte Norman Palma
Index chronologique :
00:00 : introduction
01:10 : théorie de la terre plate
03:40 : route de la soie et route des épices
06:35 : centres économiques occidentaux / guerre de cent ans et déplacement de l'axe économique vers le sud / émergence de l'Espagne et du Portugal
08:45 : montée en puissance des Ottomans en Asie mineure / chute de Constantinople /rupture de la route de la soie et des épices
09:45 : l'occident cherche des voies pour rétablir les liens avec l'orient
12:35 : abandon de la théorie de la terre plate et retour de la cosmologie gréco-alexandrine / tentatives d'atteindre l'orient par l'atlantique /découverte des Amériques
24:40 : donation papale et analogie biblique avec la terre promise / traité de Tordessillas
29:45 : conquêtes et premier partage du monde
39:55 : expédition d'Hernan Cortes
44:55 : premier choc viral et effondrement demographique de la population autochtone aux Amériques
51:45 : fin de la conquête et début de la colonisation / appropriation des terres par les ordres religieux et les grandes familles / décolonisation, révoltes et réformes agraires
Conseiller du ministre représentant la République du Tatarstan, Pascal Mas retrace l’histoire de l'Islam en Russie.
Index chronologique :
00:00 : introduction
02:30 : islam, facteur intrinsèque à la Russie, histoire de l’implantation de l’Islam sur ce territoire
06:25 : invasion mongole, la Horde d’or
10:10 : essor de la principauté de Moscou et effondrement de la Horde d’or, politique d’intégration d’Ivan le terrible
14:45 : tension avec les Tatars , conquête de la crimée
17:15 : poussée de l’impérialisme russe vers l’est et le sud, conquête du Caucase
20:10 : le jadidisme
22:15 : révolution d’octobre, persécution religieuse, politique de redistribution territoriale de Staline
27:15 : période post seconde guerre mondiale, accalmie des persécutions religieuses, constitution d’universités de formation des muftis et des oulémas sous contrôle du parti communiste
29:20 : reprise des persécutions religieuses sous Khrouchtchev, retour sur la grande guerre patriotique et fidélité des russes musulmans envers la Russie
34:20 : période Brejnev et fin des persécutions religieuses, période Andropov et nomination au poste de vice premier ministre de Heydar Aliyev qui devient le premier musulman promu au politbureau, lutte avec Gorbatchev
37:25 : description de la Russie musulmane d’aujourd’hui (nombre, pôles communautaires, dynamisme économique, corruption de la fonction publique, niveau d’instruction, autonomie politico-culturelle)
47:55 : Poutine et utilisation des communautés musulmanes comme intermédiaire dans la politique étrangère Russe