Le 15 mars 1968, Pierre Viansson-Ponté écrit à la "une" du Monde : "La France s’ennuie" ! Dans son papier, il consacre un long paragraphe à la "torpeur" de la jeunesse... Presque deux mois jour pour jour après cet éditorial éclatent les premières manifestations qui ouvriront la voie à la grande grève générale qui ébranlera le pays.
1968, simple révolte existentielle ou véritable crise révolutionnaire ?
Souvenirs… Nostalgie… C’était il y a presque 50 ans et pourtant la grève générale de 68 n’est pas une simple page d’histoire. La grève générale pour les leçons qu’elle dégage est d’une actualité brulante. C’est de cela que nous devons discuter : partir des faits, de la force la grève générale, de l’enjeu, la question du pouvoir, et analyser les réponses politiques apportées, la résistance et la force du mouvement ouvrier et de la jeunesse, et les obstacles dressés sur leur chemin.
Comment la plus puissante grève générale jamais connue dans notre pays a-t-elle terminé, quelques semaines seulement après son éclatement et sa prétention à tout emporter sur son chemin, par l’élection d’une chambre bleue-CRS ? Où donc le gaullisme bonapartiste frappé à mort a-t-il trouvé des ressources pour se survivre ? Quel est le rôle exact joué par les directions ouvrières, syndicales et politiques ?
Autant de réponses nécessaires pour comprendre ce qui hier s’est déroulé, et ce qui aujourd’hui devra être déjoué.
La France n'en a que pour Zemmour.
C'est la Zemmour Mania : Les Français s'arrachent le livre du chroniqueur vedette du Figaro et de RTL, Le suicide français. Ils se pressent en rangs serrés à ses conférences.
C'est le Zemmour Bashing : Le premier secrétaire du PS dénonce la "zemmourisation de la société". Le vert Noël Mamère écrit une dénonciation Contre Zemmour.
Alors ? Zemmour est-il le messie d'une France déboussolée ou un diable d'extrême-droite ? Qui est vraiment Eric Zemmour, que dit-il, que veut-il ?
Passage en revue de la période des années de plomb en Italie, avec un de ses acteurs, Gabriele Adinolfi.
La réflexion s'oriente sur le sens à donner à ces événements, autant dans la compréhension des grands bouleversements de la deuxième partie du XXe siècle en Europe que dans le déchiffrage des stratégies de la tension aujourd'hui à l'oeuvre.
L'écrivain, journaliste et critique musical et cinématographique Lucien Rebatet est reçu dans l'émission "Radioscopie".
Condamné à mort en 1946 pour "collaborationnisme", puis gracié, il sort de prison en 1952 et se consacre à l’écriture.
Cet entretien est l'occasion de revenir sur le parcours et l'oeuvre d'un des grands perdants de l'Histoire.
L'affaire Pétain n'a pas finit d'agiter les consciences des uns et des autres, et le rôle définitif que le Maréchal français a joué pendant la Seconde Guerre mondiale reste à définir.
Qui se souvient qu'il fut l'initiateur de la création de l'armée d'Afrique qui deviendra ensuite -pour partie- l'armée française engagée à la libération ?
Adrien Abauzit, en défenseur de la mémoire de Pétain, rappelle son rôle ainsi que celui de Weygand ou Darlan et tente, au travers des nombreuses informations délivrées, une réhabilitation historique en bonne et due forme !
Depuis les élans du Romantisme jusqu'au renouveau de la littérature dialectale, en passant par les grandes fêtes du Millénaire de 1911, ils furent nombreux les poètes normands qui célébrèrent les Vikings et ces "drakkars" qu'il conviendrait, à en croire les savants, de renommer snekkars ou esnèques.
De leurs vers, écrits dans le style d'une époque littéraire aux reflets d'incendies, devait naître ce que l'on a appelé "le mythe nordique", c'est-à-dire non pas une fantasmagorie, mais la prise de conscience d'une réalité identitaire, originale entre toutes.
Jean Mabire nous conte la naissance de ce mythe recent et dresse le portrait de plusieurs des écrivains qui y ont contribué. On peut entendre, au loin, le fracas des épées, le tumulte des vagues, l'appel des Walkyries et ce chant profond venu du Nord sur "la route des cygnes".
Les paroles du dieu Odin rassemblent-elles encore le peuple vivant sur cette terre normande, dont le premier duc Rolf le Marcheur, dit Rollon, avait affirmé à ses compagnons scandinaves, Norvégiens et Danois : "Nous en resterons maîtres et seigneurs" ?