Figure du nationalisme français, Maurice Barrès acquit rapidement une autorité intellectuelle dans les premières décennies de la 3 République. Son influence sur sa génération fut réelle, c'est pourquoi on en fit le Prince de la jeunesse.
En effet, à droite de l'échiquier politique, cette figure semble incontournable. Nénamoins, il serait erroné d'en faire un doctrinaire, tant les facettes de sa personnalité et de son champ intellectuel sont nombreuses.
Il fut un passeur, à la différence d'un Maurras chez qui on aboutissait dans l'ordre des idées.
Le barrésisme -si barrésisme il y a- est en quelque sorte "un château à plusieurs ailes et aux multiples tours (…) plutôt qu’une bâtisse construite par l’auteur suivant des plans rigoureusement ordonnés".
C'est dire la complexité de cette oeuvre littéraire et politique que décortiquent ici Olivier Dard et Michel Leymarie.
Emission "Un jour dans l'Histoire", menée par Christophe Dickès.
L’oeuvre d’Alexandre Douguine nous invite à la fois à un dépassement des trois idées politiques caduques que sont le libéralisme, le socialisme et le fascisme, à une réflexion géopolitique sur la théorie des grands espaces et à une tentative de transposition politique de la pensée métaphysique d’Heidegger.
Ces réflexions d’un penseur majeur de la Russie contemporaine peuvent-elles et doivent-elles inspirer les nationalistes français ?
Le divorce entre la Gauche et le Peuple est patent : comment l'expliquer ?
Alors que la nouvelle clientèle du Parti Socialiste consiste de plus en plus en un patchwork de catégories minoritaires (femmes, jeunes, immigration), l'approche en terme de classes sociales semble abandonnée. Peut-être cela-constitue-t-il un début de réponse.
L'étude de la teneur philosophique et politique du moment Robespierre de la Révolution française, en s'appuyant sur l'oeuvre et l'engagement de Henri Guillemin, vise à s’inscrire dans le cadre du débat sur les valeurs de la république, notamment sur ce que signifient aujourd’hui la Révolution française et les travaux de la première République.
On retrouve les interventions suviantes :
- Étienne Chouard : Henri Guillemin explique Robespierre et le gouvernement prétendument représentatif - de façon générale, la problématique de la représentation politique
- Florence Gauthier : Robespierre, théoricien et acteur d’une république démocratique et sociale.
- Marc Belissa : Robespierre et la religion dans l'historiographie (1794-2012)
- Yannick Bosc : Robespierre ou la Terreur des droits de l'homme.
- Olivier Blanc : l'argent de la Terreur: les augmentations de patrimoine des élus de l'an II.
- Serge Deruette : le problème Robespierre, celui de son héritage... ou celui de ses héritiers (de la difficulté actuelle à assumer l'héritage révolutionnaire dont Robespierre est le représentant, et des raisons idéologiques, sociales, politiques de cette difficulté)
- Patrick Berthier : la genèse du livre de Henri Guillemin sur Robespierre "Robespierre, mystique et politique"
- Patrick Rödel : animation de la table ronde finale sur le thème "Henri Guillemin et la philosophie de l'histoire".
Ce catalogue est celui...
- des lois protégeant les délinquants de la persécution des Français qui veulent garder leur identité
- du pourissement de la jeunesse
- de la promotion des moeurs destructrices de nos sociétés
- de la perversité du clergé apostat
- sans oublier le retournement de toute une frange de la réaction natioanle contre des valeurs qui avaient constitué son socle !
Et ceci au travers de portraits dont le dossier d'instruction très documenté est destiné à éclairer le jugement de l'Histoire sur la période historique que nous vivons.
Il est destiné aux derniers combattants de la chrétienté capable de lire la réalité au-delà du prisme déformant d'une presse asservie, et aux générations futures.
L'émission est animée par Anne Brassiée.
La littérature est-elle morte ? C'est en effet le constat auquel on pourrait arriver après examen de la production littéraire actuelle.
Mais quelle est la cause de cette "déconfiture" ?
La discussion s'est d'abord portée sur le cadre de l'écriture pour s'attarder ensuite sur la question du déclin et du pourrissement des sociétés occidentales.