Introduction à la fiscalité et les politiques fiscales. Avec Jean Péraclès pour le Cercle Aristote.


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08.2022

La politique fiscale se définit par l'ensemble des décisions prises par l'État en matière de fiscalité. Il s'agit ensuite d'optimiser la gestion des recettes fiscales et de mettre en place un système équitable. La politique fiscale joue également un rôle important dans de nombreux domaines, comme le développement des activités économiques et la sphère juridique.
Jean Péraclès nous introduit aux rouages d'une discipline dont on parle peu, pourtant essentielle au bon fonctionnement de l'état et à la cohésion nationale.

Découvrir Pierre Poujade. Avec Franck Buleux sur Méridien Zéro.


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12.2020

À la fin des années 1950, la France assiste, désemparée, aux prémices de la société libérale moderne. Le mode de vie importé dix ans plus tôt d'Amérique commence à faire des ravages. Les repères traditionnels sont attaqués, l'exode rural bat son plein et "les petits commerçants et artisans" sont dans la ligne de mire des banquiers qui préfèrent favoriser, à terme, le développement des grandes surfaces. De plus, l'Empire colonial commence à se déliter dans le sang.
Face à cette situation, un homme se lève. Il est papetier dans le Lot et, très vite, des foules immenses viendront l'écouter. En 1956, il fera élire plus de 50 députés à l'Assemblée. Cet homme, c'est Pierre Poujade. Bien qu'éphémère, son mouvement est rentré dans l'Histoire.

Émission "La Méridienne", animée par le Lieutnant Sturm.

Le poujadisme, une révolte. Avec Dominique Borne sur France Culture.


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12.01.2019

Le mouvement des gilets jaunes a suscité de divers côtés, depuis qu'il a commencé, un rapprochement avec le poujadisme, cette explosion de colère collective qui a marqué en profondeur les dernières années de la IVe République, de 1954 à 1958 en ébranlant les institutions et en contribuant au discrédit du personnel politique. Il serait donc intéressant d'aller y voir de plus près en se demandant ce que le mot de "poujadiste" peut signifier dans les esprits de nos contemporains, après soixante-dix ans écoulés. Et surtout en allant considérer la nature, les ressorts et les effets de ce phénomène, replacé dans son temps et resitué dans la durée.
Assurément, la France de l'époque était bien différente de celle d'aujourd'hui : quant à ses équilibres géographiques, quant à la répartition du travail et des richesses, quant au poids respectif des catégories sociales, quant à la nature des institutions, quant à la mémoire du passé récent, quant aux attentes partagées ou contradictoires des populations. Les partis politiques, les syndicats, les églises structuraient la société avec une vigueur qui a disparu.
Parmi les moyens de communication, la radio était dominante et la télévision balbutiait encore dans sa prime jeunesse, à une distance immense des nouvelles technologies qui modifient désormais en profondeur les procédés de la mobilisation et jusqu'à la démarche même des manifestations de masse.
Mais avec tout cela, il serait bien étonnant que ne se révèlent pas, d'une époque à l'autre, des résurgences et des continuités dans les formes de la contestation, selon certains traits durables du tempérament national.

Émission "Concordance des temps", animée par Jean-Noël Jeanneney.

Pourquoi la politique de Macron ne ruisselle-t-elle pas ? Avec Liêm Hoang-Ngoc pour La France insoumise.


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15.03.2018

Le programme économique de Macron s'inscrit dans la droite ligne de la politique menée par François Hollande. Des réductions d'impôts sans contrepartie pour les entreprises aux attaques contre le droit du travail, le gouvernement accède simplement aux demandes du grand patronat, en espérant que celui-ci daigne investir et embaucher en France...
Macron est le porte-parole rêvé d'une certaine technocratie étroitement liée aux milieux financiers qui, sous des apparences civilisées, rêve de voir appliquer ces idées rétrogrades.
Le peuple a-t-il encore la capacité de revendiquer la part du gâteau qu'il a produit ?

Une conférence qui s'est tenue à L'Entrepot, Paris 14e.

Une certaine idée de l'Europe. Avec Thomas Piketty à l'Ecole Normale Supérieure


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19.04.2018

Comment faire de l'Europe un espace d'égalité ? Et pourtant, parler d'inégalités en Europe a quelque chose de paradoxal dès lors qu'elle apparaît comme l'une des régions les moins inégalitaires au monde.
L'égalité, entendue ici au sens "d'équité", reste pourtant l'un des grands défis de notre temps, qui voit se creuser les écarts de revenus au sein des sociétés européennes et entre elles, et nourrit – entre autres – un sentiment de déclassement chez ceux qu'on désigne comme les classes moyennes.
Thomas Piketty ne renverse pas la table, devant ce qu'il juge comme une incapacité de l'Union européenne à sortir de la "pensée magique" et de la crise des dettes souveraines, mais espère une révolution de velours, de l'intérieur : réformer l'équilibre institutionnel européen pour en changer le cap.

Une conférence qui s'inscrit dans le cycle "Une certaine idée de l’Europe".

La lutte des classes pendant la Révolution française. Avec Sandra sur Radio Vosstanie.


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2018

Le XVIIIe siècle est marqué dans une large partie de l'Europe occidentale par l'enrichissement et la montée en puissance de la bourgeoisie, et le début d'un processus de mutation dans le mode de production qui va amener à la première révolution industrielle. En France, la bourgeoisie développe à certains endroits une production manufacturière et de nouvelles formes de travail mais se heurte aux structures socio-économiques de l'Ancien Régime reposant essentiellement sur la réglementation, et à la noblesse, ordre privilégiée et classe dominante de la société. Celle-ci voit ses revenus baisser face à la montée des prix, mais surtout ne réinvestit pas ou très peu sa richesse issue essentiellement de l’exploitation de la terre. Afin de conserver son prestige lié à son rang, elle se réfugie dans une attitude réactionnaire. Refusant tout changement, notamment les projets de réformes fiscales mais vains de la monarchie, elle exaspère le conflit de classe avec la bourgeoisie qui espère des réformes : égalité juridique, libertés individuelles, système politique fondé sur la séparation des pouvoirs, libertés économiques et unification du marché national. Par ailleurs, la noblesse s'attire de plus en plus dans les campagnes l'hostilité des paysans, nombreux à voir leurs conditions de vie se dégrader et qui espèrent la fin du système seigneurial.
Aux tensions entre bourgeois et nobles, entre nobles et paysans, mais aussi entre bourgeois et travailleurs dans les quelques pôles manufacturiers existants, se greffe une crise économique généralisée. Les mauvaises récoltes en 1787-1788 entraînent une forte montée des prix qui fragilise les conditions d'existence des travailleurs. Leurs revenus en grande partie accaparés par l'achat de denrées alimentaires, ne leur permettent plus d'acheter des produits manufacturés, la crise touche alors le secteur industriel naissant, ce qui entraîne un chômage important. Cette situation engendre un climat d'émeutes généralisé dans toute la France, au moment où la monarchie, en proie à une grave crise de surendettement, propose une solution ultime afin de résoudre celle-ci : la convocation des Etats Généraux. Cette réunion qui débute le 5 mai 1789 ne satisfait aucunement le désir de réformes des députés bourgeois. Disposant seulement de l'appui des travailleurs urbains et ruraux, tout autant opposés à la noblesse, ils réussissent le 17 juin 1789 un coup de force en se proclamant Assemblée nationale.
La monarchie se révèle impuissante à réprimer le processus révolutionnaire en marche. La bourgeoisie proclame que ses intérêts sont universels, notamment par la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (août 1789), et s'empare dans tout le pays des pouvoirs locaux. Dans le même temps, en organisant une force armée, la Garde nationale, et par la loi martiale qui permet de réprimer toute réunion en place publique, elle tente de contenir les luttes des travailleurs qui aspirent à de meilleures conditions de vie. Dans les campagnes, dès l'été 1789, les paysans veulent en finir avec l'exploitation et le pouvoir des seigneurs nobles qui durent depuis des siècles et incendient les châteaux. La question de l'accès aux subsistances, dans une situation économique difficile, devient encore plus pressante et contribue à amplifier les luttes par des actions de taxation sur les denrées de première nécessité, des pillages et des grèves pour obtenir des augmentations de salaire.
Les faits montrent comment les travailleurs urbains et ruraux ont mené des luttes autonomes pour un monde meilleur dépassant ainsi le contenu bourgeois de la Révolution, et forgeant des expériences pour les combats à venir. Cette approche de la période révolutionnaire française entend rappeler que la lutte des classes n'est pas un concept construit de toute pièce. Aujourd'hui, face aux ravages du capitalisme, qui puise ses racines dans ce moment-charnière que constitue la fin du XVIIIe siècle, les prolétaires d'ici et d'ailleurs ne peuvent rien attendre d'un réformisme qui n'en finit pas de nous resservir les mêmes recettes miracles pour "humaniser" ce système.

La vraie actu de Michel Drac : S01E06.


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04.2018

L'analyste politique et prospectiviste Michel Drac nous propose un commentaire de l'actualité focalisé sur les tendances lourdes qui structurent l'équilibre précaire de nos sociétés et sur les éléments de rupture qui viennent le perturber.
Au menu du mois de mars 2018 :
 - 0'00'00 : introduction
 - 0'00'30 : protectionnisme, le retour
 - 0'12'00 : fiscalité et protectionnisme
 - 0'15'00 : conséquences géopolitiques de l'agenda protectionniste
 - 0'18'40 : la riposte chinoise et ce qu'elle révèle
 - 0'20'40 : le risque politique pour Donald Trump
 - 0'22'50 : Trump achète-t-il Corporate America ?
 - 0'24'30 : pax russiana en Syrie
 - 0'30'30 : Israël vers la guerre
 - 0'34'00 : une pensée pour les Kurdes
 - 0'39'30 : considérations diverses sur la Syrie
 - 0'43'50 : l'affaire Skripal
 - 0'50'40 : et en Europe ?
 - 1'05'50 : circus politicus Francorum
 - 1'10'40 : l'important, c'est ce qu'on ne voit pas
 - 1'12'00 : Mayotte ou notre avenir
 - 1'13'50 : l'agenda néolibéral
 - 1'16'50 : le tweet du siècle !

Pierre-Yves Rougeyron : grand entretien pour le Cercle Aristote.


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02.2018

Pour ce grand entretien, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique et géopolitique de janvier 2018.
Une analyse où les actualités nationale et internationale sont passées au crible de l'intérêt français souverain.

 PARTIE 1 :
 - Actualité du Cercle Aristote
POLITIQUE INTERIEURE
 - Notre-Dame-des-Landes
 - Réforme du BAC, réforme de l'enseignement
 - L'état du souverainisme en France
 - L'obligation vaccinale
 - Harcèlement sexuel et le renversement de la charge de la preuve
 - Censure de Céline et de Maurras et épuration de la culture française
 - Le délire des Fake news

 PARTIE 2 :
POLITIQUE EXTERIEURE
 - La question Kurdes
 - Élection anticipée vénézuélienne
 - Que faire en cas d'explosion sociale en Algérie ?
 - Perspective d’une alliance militaire latine et méditerranéenne
 - La France doit-elle s’engager dans la nouvelle route de la soie ?
 - Hypothèse d'un contre axe France/Grande-Bretagne/Sud de l’Europe
 - Le retour de Berlusconi
 - Les enjeux pour la formation du gouvernement Allemand
 - L'obligation des pesticides dans le Bio
 - Macron en Chine
 - Libre-échangisme et partenariat économique UE/Japon
 - La réforme fiscale de Trump et la crise systémique à venir
 - L'avenir de l’Euro à court terme.
 - Doctrine : Chaban-Delmas
 - Disparition de Dolorès O'Riordan chanteuse de The Cranberries
 - Digression sur la sortie du film Les heures sombres consacré à Winston Churchill
 - Hommage à Daniel Lindenberg et Christian Malis