Féminisme : une histoire ancienne ? Avec Eugénie Bastié sur Fréquence Protestante.


(0)
914 Vues
0 commentaire
12.04.2016

Soixante-dix ans après Simone de Beauvoir, la révolution féministe menée contre la domination masculine ne serait-elle pas achevée ? La conquête des droits politiques et sociaux est actée, le contrôle de la procréation acquis, le système de la parité imposé. Mais, telles les antiques Furies, les idéologues contemporaines s'acharnent à militer pour un avenir radieux dont elles nient qu'il soit déjà advenu. C'est pourquoi le combat pour les femmes tourne à l' "isme" orwellien, revanchard et totalitaire.
Abolir la prostitution, mais autoriser la GPA... Supprimer la différence de genre dans les écoles, mais instaurer l'égalité de fonction dans les ministères... Réclamer l'émancipation du corps mais accepter l'imposition du voile... Soutenir que l'on peut être uniquement pro-choix, mais refuser que l'on puisse souffrir d'avoir avorté... Se proclamer de gauche et se targuer de faire entrer au chausse-pied la condition féminine dans le salariat...
Eugénie Bastié dévoile la tragédie et la misère du féminisme contemporain qui, par aveuglement idéologique, s'est transformé en machine à lutter contre les intérêts des femmes réelles.

Émission "Midi Magazine", animée par Philippe Arondel.

Délivrez-nous du bien. Avec Natacha Polony et Jean-Michel Quatrepoint au Cercle Pol Vandromme.


(0)
948 Vues
0 commentaire
21.11.2018

L'atmosphère est lourde. Les phrases, les situations qui semblaient autrefois anodines deviennent des crimes. Nous sommes tous coupables, et les inquisiteurs nous guettent. Coupables d'avoir bu un verre, d'avoir blagué sur les femmes, de manger de la viande, d'avoir offensé une minorité quelconque. Coupables d'avoir été du côté des "dominants". Chaque jour, un citoyen qui se croyait, non pas un héros, mais un type à peu près bien, se retrouve cloué au pilori, sommé d'expier ses crimes et de faire repentance.
Derrière cette traque aux dérapages et ces entreprises de rééducation, un mécanisme : la tyrannie de minorités qui instrumentalisent des combats essentiels, pour les transformer en croisade contre une supposée majorité, contre les "dominants". Au nom du Bien, on modifie le vocabulaire, on nie le plaisir, on criminalise le désir, on réécrit l'histoire.
Ces nouveaux bigots, qui détestent l'Homme tel qu'il est et le rêvent selon leurs diktats, sont les idiots utiles d'un néolibéralisme qui atomise les sociétés et fragilise les structures traditionnelles pour mieux imposer sa vision manichéenne du monde.

Le féminisme : état des lieux. Avec Eugénie Bastié et Clémentine Autain à Répliques sur France Culture.


(0)
829 Vues
0 commentaire
23.04.2016

Simone de Beauvoir écrivait en 1947 dans le deuxième sexe : "la dispute durera tant que les hommes et les femmes ne se reconnaîtront pas comme des semblables".
Nous sommes en 2016, les femmes ne sont plus confinées au foyer, ni condamnées aux métiers subalternes : avocats, architectes, magistrats, diplomates, ministres, les grandes professions et les plus hautes fonctions leur sont ouvertes. Elles divorcent sans rencontrer d'obstacle, celles qui ne souhaitent pas poursuivre une grossesse peuvent demander à un médecin de l'interrompre. La procréation est aujourd'hui un choix et non un destin.
Une véritable révolution des mœurs a tout changé en quelques décennies et nous aurions donc tendance à croire que la reconnaissance a eu lieu et que la dispute est, ou devrait, être close.
Mais force est de constater que de nombreuses personnes ne sont pas d'accord avec ce constat. Alors : le féminisme a-t-il gagné la partie ou vivons-nous encore dans une société patriarcale ?

L'Europe face au féminisme et à l'antiracisme. Avec François Bousquet chez Academia Christiana.


(0)
1051 Vues
0 commentaire
08.2018

En un peu plus d'une trentaine d'années, la gauche est passée du déni du réel (les races n'existent pas) au délit du réel (la pénalisation du racisme), avant de succomber au délire du réel (les races sont partout). Les "3 D" de la gauche : déni, délit, délire ! Ils symbolisent à eux seuls les contradictions du gauchisme culturel.
C'est en revenant longuement sur le drame de Cologne, à savoir les agressions sexuelles et physiques massives commises par des migrants lors de la nuit de la Saint-Sylvestre de 2015, que François Bousquet, journaliste et rédacteur en chef du magazine Elements, nous montre les réactions stupéfiantes d'aveuglement de ces milieux.
Il entreprend enfin une généalogie intellectuelle du gauchisme culturel en revenant sur les grands idéologues de la déconstruction.
L'objectif avoué n'est rien moins que de déconstruire les déconstructeurs de la réalité : féministes et antiracistes.

Une conférence donnée dans le cadre de l'université d'été 2018 d'Academia Christiana : "Rebâtir la Cité".

Un regard (très) décalé sur le féminisme contemporain. Avec Peggy Sastre à Nantes.


(0)
768 Vues
0 commentaire
19.03.2018

Peggy Sastre, journaliste, co-rédactrice de la tribune 100 femmes pour une autre parole publiée dans le Monde et essayiste (Comment l'amour empoisonne les femmes et La domination masculine n'existe pas), nous développe son point de vue très original sur le féminisme.
Contre le retour de l'ordre moral, une cure de rationnalité bienvenue !

Émission "Questions Publiques" prenant place dans le cadre du Printemps des Fameuses et animée par Franck Renaud.

La sexinquisition. Avec Patrick Gofman chez Jean-Michel Vernochet sur ERFM.


(0)
1083 Vues
0 commentaire
30.11.2017

Patrick Gofman, dans sa carrière d'écrivain, a commis plus d'un livre hérétique en ces temps de féminisme triomphant... Et c'est en compagnie de Jean-Michel Vernochet qu'il sonne la contre-attaque virile.
Affaire Weinstein, Pizzagate : derrière les actes évidemment condamnables de quelques prédateurs, le féminisme antisocial avance masqué et camoufle sa violence (souvent à ses propres yeux). Il est temps de réagir.

Féminisme, puritanisme et confusion des genres. Avec David L'Epée et Isabelle Suiste pour le Cercle Rébellion à Bordeaux.


(0)
1028 Vues
0 commentaire
19.05.2018

C'est pour dresser un inventaire critique des mouvements féministes que sont conviés David L'Epée, chroniqueur aux revues Eléments, Krisis et Rébellion, et Isabelle Suiste, chroniqueuse à la revue Rébellion.
Ils interviennent sur le thème du féminisme dans une optique anti-réactionnaire et anti-capitaliste visant à préserver ce qui fait la richesse et la beauté de l'expérience européenne de la sexualité et des genres.

De Jacques Lacan à Occupy Wall Street. Avec Slavoj Zizek sur France Culture.


(0)
800 Vues
0 commentaire
13.06.2016

Lorsque Slavoj Zizek, en 1990, est candidat aux premières élections libres de son pays, il a alors déjà une renommée internationale en tant que philosophe. Encore aujourd'hui, c’est la philosophie qui le fascine le plus : "je fais des analyses politiques, parfois provocantes, on m’accuse etc… mais mon amour véritable n’est pas là, il est dans la philosophie et spécialement l’idéalisme allemand". Il est également spécialiste de la pensée de Jacques Lacan.
A travers ses travaux, Slavoj Zizek exhume les idéologies cachées et montre la manière dont les Etats démocratiques, à travers leur idéologie, parviennent à neutraliser toute forme de pensée : "Je crois qu’il y a aujourd'hui un "Denken Verbot", c'est-à-dire une interdiction de penser. Ça peut paraître paradoxal mais ce n’est pas une interdiction directe. (…) On n’est pas prêt à prendre des thèmes problématiques au sérieux".
Il évoque le mouvement qui au début des années 2010 a prôné l'occupation des bureaux de Wall Street. "Avant Occupy Wall Street, même la gauche radicale n'a pas osé poser de questions fondamentales comme : quel est le destin du capitalisme ? Est-ce que notre démocratie parlementaire est la seule chose possible ? (…) Occupy Wall Street est le premier mouvement (…) de masse dont la cible est le système comme tel…"
Retour, donc, sur le parcours intellectuel et militant de cet étrange philosophe néo-marxiste et post-structuraliste slovène.

Émission "Hors-champs", animée par Laure Adler.