Depuis la chute du Mur de Berlin, la fin du bloc communiste en Europe et la disparition de l’Union Soviétique, l’Est intrigue.
Cette curiosité se complète par une inquiétude : ne préfigure-t-il pas notre avenir ? En effet, l’Occident lui a inoculé ses tares (individualisme, atlantisme, mondialisme, économisme, matérialisme, relativisme culturel, nihilisme spirituel).
Pourtant, l’Est demeure autre.
On observe néanmoins la convergence rapide de l’homo sovieticus et de l’homo americanus vers le type du World Man.
A rebours des tropismes occidental et atlantiste des cénacles universitaires et des média hexagonaux, Georges Feltin-Tracol réinforme en dépassant les commentaires habituels pour la réalité, parfois caché ou occulté, des faits.
Ces Réflexions à l’Est aident à mieux comprendre la situation intellectuelle de nos voisins orientaux des steppes et de la taïga.
Cette émission est animée par PGL et Ulysse Girard.
Après une longue introduction pendant laquelle Françoise Bonardel revient sur son parcours (l'intérêt et l'étude de l'alchimie et de l'hermétisme, son attrait pour Antonin Artaud), le thème de la crise de l'identité européenne est abordé.
En lieu et place des définitions friables et moribondes de la culture européenne, elle propose la troisième voie de la renaissance spirituelle à travers la "grande culture" de la Renaissance et des Lumières, entre ces deux écueils que sont l’enracinement patriotique et le relativisme d’une société de consommation mondialisée.
Emission "For intérieur" animée par par Olivier Germain-Thomas.
Dans son dernier livre, Guillaume Faye aborde la question de la sexualité, fondement de toute civilisation, car élément constitutif de sa reproduction et de sa survie.
Pour le continent européen, le constat dressé est dramatique : perte des valeurs familiales, domination et expérimentation folles menées par les lobbys gays, féministes ou encore par les partisans de la théorie du gender (désormais enseignée), mais aussi imposition de nouvelles traditions “extra-européennes” et tabous d’ordre religieux qui menacent tout simplement la survie des peuples européens.
Face à la submersion migratoire qui s’accélère en Europe, les Européens ont-ils les moyens d’inverser le cours des choses aujourd’hui ?
La politique eugéniste et nataliste prônée par l’invité peut-elle être mise en place par des gouvernements européens ?
Comment considérer notre vieille Europe ?
Au travers de l'Union Européenne ? Considérére comme une bonne fée et un gage de survie pour nos peuples et notre culture par les uns, elle est vue comme l'incarnation du monstre totalitaire technochratique par les autres.
L'Europe : entité abstraite allant à l’encontre de l’inaltérable ligne bleue des Vosges ou espoir d’un Empire de l’Atlantique à Vladivostok ?
L’Histoire a-t-elle un sens ? L’antiquité gréco-latine n’en concevait aucun. L’antiquité sémitique, les judéo-hellénismes et christianismes ont chacun proposé le leur, lequel a servi de motif à nombre de conflits. Les idéaux des Lumières, avec leur conviction d’un progrès continu dans la marche d’une humanité globalisée, puis les communismes et le national-socialisme ont renouvelé les propositions d’un sens de l’Histoire à accomplir.
Du monde antique pour lequel le destin des cités se forgeait à force de courage et de ténacité, jusqu’au laisser-faire du Grand Marché auto-régulateur des économies modernes, il y a des impensés à l’oeuvre dans les représentations collectives de l’Histoire.
Jean-François Gautier souligne combien la compréhension d’un temps historique, avec ses inconnues, diffère de celle d’un sens de l’Histoire, bardé de certitudes ou d’espérances.