Machiavel, un cynique qui vous veut du bien. Avec Jean-Louis Fournel, Thierry Menissier et Robert Damien sur France Culture.


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05.2015

Quelle différence entre le cynisme et le machiavélisme ? De quelle manière la politique doit-elle évincer l'influence des passions ? Comment la vertu peut-elle ne pas être morale ? Comment un prince doit-il saisir l'occasion qui se présente à lui ? 
Autant de questions fondamentales pour comprendre Machiavel auxquelles viennent répondre plusieurs spécialistes de l'oeuvre du premier des modernes.

Émission "Les Nouveaux chemins de la connaissance", animée par Adèle Van Reeth.

Les grandes questions de notre temps. Débat entre Eric Zemmour et Michel Onfray pour Le Point à Nice.


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05.06.2015

À chaque sortie médiatique, Eric Zemmour et Michel Onfray déchaînent la polémique... Ils n'hésitent pas à pourfendre les idées reçues, à attaquer les puissants, à déboulonner les idoles, bref à faire réfléchir ceux qui prennent la peine de les écouter ou de les lire.
Mais qu'ont-ils en commun ? Partagent-ils les mêmes idées sur l'Europe, le capitalisme, l'identité nationale, la place de l'État, la réforme des programmes scolaires, bref les problèmes contemporains qui assaillent la France ?
Dans le cadre du Salon du livre de Nice, Franz-Olivier Giesbert réunit le journaliste et l'essayiste pour un débat sans tabou pendant lequel ils confrontent leurs points de vue et le diagnostic qu'ils posent sur les maux dont souffre notre pays.

Religion capitaliste et laïcité. Avec Bernard Friot à la Bourse du Travail à Grasse.


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27.02.2015

Un peu plus d'un mois après les attentats de Paris et les grandes marches du 11 janvier qui, au nom de la liberté d’expression et de la laïcité, ont déchaîné l’islamophobie et justifié de nouvelles atteintes à nos libertés publiques, il est bon de nous interroger sur les croyances que nous inculque la religion capitaliste et dont la messe nous est dite chaque matin par les prêtres médiatiques sans que nous ne revendiquions sa séparation d'avec l'Etat : la foi capitaliste, son culte et ses rites pour les deux grandes divinités que sont le marché du travail et celui des capitaux.
Un combat à mener d'urgence afin que le peuple recouvre sa pleine souveraineté en rejetant les croyance qui le maintiennent dans la sujétion

Commun. Essai sur la révolution du XXIe siècle. Avec Christian Laval à Strasbourg.


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13.01.2015

Apparues dans le mouvement altermondialiste et écologiste à la fin des années 1990, les revendications actuelles autour du "commun" s’élaborent via une intense réflexion théorique et de nouvelles formes de lutte, articulées sur une résistance à l’appropriation capitaliste et étatique et sur une recherche pratique de nouvelles formes d’autogouvernement.
C’est cette donne nouvelle qu’analyse en détail Christian Laval, en s’appuyant autant sur les processus en cours que sur la critique des interprétations qui font écran à leur compréhension.
Il sera ainsi posé en principe que le commun n’est pas le caractère intrinsèque de certains biens mais constitue la dimension de l’inappropriable. Le commun ne peut donc désigner un objet de propriété : il est bien plutôt ce qui résiste à toute classification des biens, comme à toute typologie des formes de propriété. Aucune chose n’est en soi ou par nature "commune". C’est l’activité des hommes qui rend telle ou telle chose commune en la soustrayant aux logiques d’appropriation et en la réservant pour l’usage commun, en fonction de la détermination collective de fins sociales.
En ce sens, le commun renvoie toujours à une pratique qui vise à l’instituer. Cette institution consiste dans la co-production de règles de droit engageant tous ceux qui ont participé à cette activité.
Enfin, le commun ne relève pas d’une "gouvernance" pacifiée fonctionnant au consensus, il ne se constitue, ne se maintient et ne s’étend que dans et par le conflit. Contre toute illusion gestionnaire, il faut affirmer que ce qui est institué comme commun ne peut l’être que dans une opposition active à tout processus de privatisation ou de confiscation étatique.
Ainsi, "commun" est le nouveau nom d’un régime de pratiques et de luttes ouvrant sur un avenir non capitaliste.

La régression intellectuelle de la France. Avec Philippe Nemo sur Radio Courtoisie.


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03.06.2012

La France est en phase de régression intellectuelle, parce que la vie scientifique suppose la liberté totale de critique et que cette liberté n'existe plus dans le pays.
Philippe Nemo analyse notamment les lois de censure (loi Gayssot, loi sur la HALDE, lois dites "mémorielles"...) qui exposent à l'amende ou à la prison ceux qui osent dire certaines vérités contraires à l'orthodoxie régnante ou seulement aborder certains sujets tabous.
La thèse est qu'une nouvelle religion, protégée par de nouveaux tribunaux d'Inquisition, règne au pays de Voltaire et de Beaumarchais, le rendant aveugle et incapable de penser scientifiquement son avenir.

Emission du "Libre Journal de Didier Rochard".

Les ateliers constituants. Avec Etienne Chouard à Mulhouse.


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28.02.2015

Index chronologique :
 00:00 : Présentation de l’association article 3 dont l’objectif est d’instituer le référendum d’initiative citoyenne (RIC), différence entre RIC et référendum d’initiative parlementaire ou du prince, point de convergence entre assocation article 3 et constituante citoyenne.
 06:35 : Prise de parole d’Etienne Chouard, principe et fréquence des ateliers constituants.
 10:30 : Le plus petit dénominateur commun populaire malgré les clivages est la crainte des abus de pouvoir, roles de la constitiution : établir les règles de dévolution, de controle, de sanction du pouvoir institué, préserver et assurer la souveraineté populaire, constitution et questions de société.
 14:00 : Instituer la puissance politique populaire, c’est instituer les conditions préalables de réflexion à la décision populaire.
 16:50 : Importance de la viralité de la proposition de constituante citoyenne.
 23:45 : Exemple d’atelier constituant : la chambre des référendums.
 27:50 : présentation de livres.
  - "L’humanitude au pouvoir, comment les citoyens peuvent décider du Bien commun" de Jacques Testart.
  - "Le livre noir des banques" Attac & Basta
  - "L’imposture économique" , Steve Keen
 37:35 : Retour sur la polémique , Etienne Chouard a-t-il une complaisance pour le fascisme ? Présentation de livres :
  - "Fascisme et grand capital" & "La peste brune", de Daniel Guérin
  - "1914 -1918 , la grande guerre des classes", Jacques Pauwels
  - "L’histoire contemporaine sous influence", Annie Lacroix-Riz
  - "L’Etat", Bernard Charbonneau
 53:08 : Du consensus lors des ateliers constituant.

Questions/Réponses :
 1:08:00 : De l’importance du savoir pour s’instituer constituant.
 1:14:20 : Question relative à l’euro, à l’Allemagne et à la Grèce.
 1:19:20 : Question relative à Maastricht et au TCE.
 1:25:55 : Que faire pour mettre en application la constituante citoyenne.
 1:34:40 : Des minorités agissantes.
 1:50:45 : De la paresse énergétique et intellecutelle de la masse.
 1:53:40 : Approche pessimiste vs approche optimiste, vote vs abstention.
 1:58:30 : Un bon maître, pourquoi pas ?
 2:04:00 : Question de méthodologie : association article 3 vs atelier constituant.
 2:13:30 : "Psychologie des foules" de Gustave Le Bon, de la nécessité des chefs.

Contre le fétichisme de la marchandise et le spectacle étatique du mensonge terroriste. Avec Francis Cousin à Lyon.


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27.02.2015

Index chronologique de la conférence :
 00:00 : De l’importance des rencontres plurielles (entre personnes qui ne sont pas sur la même ligne idéologique) pour sortir des cases pathologiques dans lesquels le Capital nous place.
 02:30 : Développement du concept de fétichisme de la marchandise.
 04:00 : Historique du concept de fétichisme de la marchandise , origine de la philosophie , des arts et de l’écriture.
 08:35 : Passage des communautés de l’être aux sociétés de l’avoir.
 12:18 : De la fonction aliénatoire de la philosophie.
 17:30 : De la vieille marche germanique qui a fait émmerger l’Europe comme berceau des insurrections les plus subversives.
 25:05 : Du mouvement ouvrier, du communisme, du Marxisme, du socialisme, du Blankysme, du Proudhonisme, du Bakouninisme.
 37:10 : Du bolchévisme et des luttes de libération nationale.
 39:00 : De l’oubli de l’histoire et de l’oubli de l’être.
 41:00 : De l’aliénation , de la chosification et de la réification.
 49:40 : De la politique.
 51:00 : De la crise, de la baisse tendentielle du taux de profit, de la saturation des marchés, de la guerre, de la fin des Etats nations.
 1:04:00 : Du terrorisme : instrument de la manipulation du spectacle Etatique de la marchandise universelle. Spectacle théatral de la géopolitique globale.
 1:21:10 : De la réinformation et des complots.

Questions/Réponses :
 1:27:48 : Combien d’ agents de la CIA y’a-t-il parmis nous ?
 1:34:15 : Comment situez-vous un de Gaulle ?
 1:36:16 : Partant de Bordiga, peut-on dire que l’antisionisme est le pire produit du sionisme ?
 1:45:13 : Sur quels points Marx est-il d’ accord avec Hegel et à quel moment s’en sépare-t-il ?
 1:50:22 : Comment concilier l’approche de Marx et la vie dans le monde actuel ? Et comment vivre sans argent ?
 2:00:23 : Question sur la politique d’immigration et d’assimilation culturelle. La communauté de l’être se fera-t-elle en même temps sur tous les continents ou à différentes échelles ?
 2:08:40 : Quelle est votre perception du Christ et est -il pour vous de descendance divine ? En quoi l’ Islam s’ inscrirait à l’instar du judaisme , dans l’ évolution et le dévellopement du fétichisme de la marchandise ?
 2:16:00 : Dans votre analyse des dires du Christ, est-ce que vous vous êtes posé la question de la véracité des paroles ?
 2:16:40 : Pensez vous que la naturopathie n’était pas une digestion par le capital d’un mouvement de l’être arrivant à une époque ?

L'homme et la ville. Avec Henri Laborit sur Radio Libertaire.


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17.10.1984

La finalité de toute structure vivante est de maintenir cette structure : un groupe social représente une structure vivante d'un certain niveau de complexité. 
Henri Laborit démontre que la ville est l'un des moyens utilisés par tout groupe social pour conserver sa structure. En effet, l'Homme qui, jusqu'à une époque récente, n'a découvert que la physique et l'a utilisée pour accroître sa puissance technique, permettant la domination de certains individus ou de certains groupes humains sur d'autres (le plus souvent par l'intermédiaire du profit), a utilisé la ville clans ce même but. 
Tout y est fait pour assurer la défense de la propriété des objets, des êtres, des moyens de production, des niveaux hiérarchiques.
La destruction progressive de l'environnement et la disparition de l'espèce humaine, auxquelles peut aboutir ce type de comportement de puissance, fonderont peut-être la grande crainte qui conduira l'homme à transformer la finalité des groupes sociaux au seul "profit" de l'espèce humaine. 
La participation de la ville à cette évolution montre que l'urbanisme n'est pas seulement un problème de spécialiste : c'est le problème de la vie humaine dans son ensemble qui est posé.