Le jansénisme et la révolution. Avec Marion Sigaut à Grenoble.


(0)
1547 Vues
0 commentaire
06.01.2014

Nous avons trop tendance à nous représenter l'Ancien Régime comme une structure monolithique, sans conflit d'aucune sorte.
Marion Sigaut nous apporte un regard un peu plus complexe en éclairant la "guerre" qui opposa la royauté au pouvoir des juges, majoritairement jansénistes.
Le jansénisme, incarnant une espèce de protestantisme qui n'aurait pas rompu avec Rome, a joué un rôle très important dans les deux siècles qui précédèrent la Révolution française, en en préparant le terrain.
Une conférence passionnante sur les tensions qui menèrent aux bouleversements de 1789.

Le passé est-il moderne ? Avec Rémi Brague sur France Culture.


(0)
1288 Vues
0 commentaire
14.05.2014

Comment se débarrasser de la "modernite", cette maladie ayant contaminé la majorité de nos contemporains, qui se pensent alors en rupture avec tout ce qui les a façonné ?
Ce fantasme d’ "autonomie" s'évertue à évacuer toute forme de transcandense pour se complaire dans un nihilisme destructeur.
Et pourtant, ni la révolution technique, ni l'urbanisation, ni la société civile, ni même la personne comme sujet de libertés ne sont des idées modernes !
Il temps d'apprendre à assumer notre passé afin de penser un avenir porteur d'espoir.

À la découverte des Pères latins. Avec Joseph Wolinski au Collège des Bernardins.


(0)
2693 Vues
0 commentaire
2010

C'est bien aux origines du discours chrétien que nous sommes conviés au travers de cette série de cours.
Après avoir étudié les pères grecs en profondeur (Ignace d’antioche, Irénée de lyon et Origène avant Nicée, Athanase d’Alexandrie, Basile de Césarée et Maxime le confesseur), le P. Joseph Wolinski nous rappelle ici l'histoire des Pères de l'Eglise latins, en ayant la thématique de l'Homme comme fil conducteur.
Menés par un bon connaisseur des Pères et un excellent pédagogue, ces cours raviront les amoureux de l'histoire des religions comme ceux qui désirent comprendre les origines du développement du message de foi qui fonde leur espoir.

Islam, mysticisme et philosophie. Variations d'Henry Corbin.


(1)
1900 Vues
0 commentaire
1973

Le grand orientaliste Henry Corbin s'entretient sur différents sujets : l'islam iranien en général et la gnose chiite en particulier, le problème du djihad, les rapports entre le soufisme et la gnose chrétienne ou encore sa rencontre avec la philosophie de Heidegger.
Un regard particulièrement intéressant et différent du monde intellectuel français.

Apocalypse du progrès. Avec Pierre de la Coste sur Meta TV.


(0)
1351 Vues
0 commentaire
07.2014

Pierre de la Coste, homme au parcours complexe et varié, témoin privilégié des coulisses du pouvoir de la 5ème République et observateur des évolutions de notre modernité tardive, vient nous exposer son essai "Apocalypse du progrès" dans lequel il remet en cause le sens de l’évolution technologique.
La sortie de ce livre est également un prétexte pour aborder d'autres thèmatiques, comme l'appartenance de la France à l’UE et à l’Euro, la liberté d'expression ou la question de l'impérialisme américain.

Charles Péguy, un hétérodoxe entre socialisme et christianisme. Avec Rémi Soulié sur Méridien Zéro.


(0)
1369 Vues
0 commentaire
14.02.2014

Méridien Zéro reçoit Rémi Soulié pour évoquer avec lui la figure de Charles Péguy, poète, écrivain et essayiste doté d'une vision du monde complexe et enracinée.

L'émission est menée par Olivier François, assisté de Jean-Louis Roumégace.

Introduction au récentisme. Par Pierre Dortiguier à Marseille.


(0)
1666 Vues
0 commentaire
05.2012

Le récentisme est un mouvement d'historiens, majoritairement allemands et russes, qui affirme que l'histoire de l'occident a été manipulé et réécrite par la chrétienté lors de la Renaissance.
L'école russe menée par Anatoli Fomenko,professeur de mathématiques à l'Université de Moscou, affirme que la chronologie universellement admise des faits historiques - due à Joseph Juste Scaliger - est incorrecte. Cette théorie se fonde sur les idées de Nikolai Alexandrovich Morozov. Depuis le début des années 1980, ces chercheurs proposent en effet une révision radicale des dates de l'Histoire mondiale, considérées comme douteuses au moins jusqu'au XVe siècle (c'est-à-dire jusqu'aux règnes de François 1er et d'Henri IV).
Le point de départ des recherches de Fomenko fut la détermination d'un paramètre de l'accélération lunaire, dont le calcul s'appuie sur les renseignements fournis dans l'Almageste, traité d'astronomie rédigé par Claude Ptolémée, prétendument du IIe siècle après J.-c. Le professeur Fomenko avait découvert qu'une anomalie astronomique pouvait être éliminée si l'on redatait ce catalogue astral de 600 à 1300 ans après J.-c.
Cela concernait également les éclipses de soleil, et la correspondance de certaines dates dans les chroniques anciennes. Par la suite, Fomenko s'intéressa aux méthodes employées par les historiens pour dater les textes. Il remonta ainsi à Joseph Scaliger (Opus novum de emendatione temporum, 1583) et à Dionysios Petavius (De doctrina temporum, 1627), qu'il désigna comme les fondateurs du système chronologique à partir duquel on date habituellement les trouvailles archéologiques et les événements historiques.
En fait, Scaliger et Petavius avaient fondé leur démarche sur une lecture peu critique des textes ecclésiastiques traditionnels. Et les historiens laïcs du XIXe siècle, comme Jules Michelet, leur ont tout naturellement emboîté le pas... D'où notre vision actuelle "tronquée" de l'Histoire!
L'école russe initiée par Anatolij Fomenko, Gleb Nossovski et Nikolaï Morozov a inspiré d'autres auteurs dans les années 1990, et notamment le champion d'échecs Garri Kasparov, qui signe la préface du "Book of Civilization" d'Igor Davindenco et Jaroslav Kesler, ou "Livre de Civilisation", publié à Moscou en 2001. La critique -constructive- de la chronologie traditionnelle s'enracine dans les domaines les plus divers (art, histoire, architecture, métallurgie), et aussi dans la linguistique.
L'école dite allemande est composée de "fomenkistes", comme Eugen Gabowitsch, Alexander Beiebach, parfois critiques envers Fomenko, comme Uwe Topper ou le bâlois Christoph Marx, ou bien de "vélikoskistes", comme Heribert Illig (théorie des "siècles fantômes"), Gunnar Heinsohn ou Horst Friedrich. On peut citer également ici le physicien Christian BI6ss, le mathématicien italien Emilio Spedicato, ou encore le géologue Hans-Joachim Zillmer, partisan d'un raccourcissement conséquent des périodes géologiques.
Tous ces chercheurs venus d'horizons très divers ont publié des études, des manuels, voire des livres à fort tirage sur la nouvelle chronologie, en Allemagne notamment.

Le syndrome de Kierkegaard. Avec Jean-Luc Berlet aux Editions Romaines.


(0)
1582 Vues
0 commentaire
2012

Le "syndrome de Kierkegaard", tel que défini par Jean-Luc Brelet, pourrait être conçu comme la tension qui résulte de l'impossible choix entre l'amour de la femme et l'amour de Dieu. Søren Kierkegaard renonça en effet à l'amour charnel de la femme au profit d'une vie ascétique consacrée à l'écriture et à la réflexion sur l'Amour. A plus grande échelle, ce syndrome pourrait être compris comme l'abandon du temporel au profit d'un idéal spirituel. Et les regrets qui en découlent. En effet, comme nombre de contemporains opérant ce type de choix, Kierkegaard connut bien des tourments.
Ces affres permirent néanmoins à Kierkegaard de développer une conception de l'Amour et du Divin d'une grande originalité qu'il est bon de redécouvrir dans notre époque marquée par le consumérisme sentimental.
Jean-Luc Berlet retrace ainsi le parcours littéraire de ce philosophe danois considéré par beaucoup comme le père de l'existentialisme.