La théologie de la libération est un projet en rupture avec la tradition théologique classique vécue comme herméneutique d'interprétation. En effet, son ambition est moins de gloser sur une quelconque ontologie que de saisir le devenir pour le transformer.
Après les expériences du XXe siècle, on remarque une certaine "éclipse" post-moderne de cette théologie de la libération.
Comment comprendre cet essouflement ?
Long entretien sur deux sujets disctincts, à savoir la guerre civile russe qui a amené les bolcheviks au pouvoir en Russie, et la longue période de Reconquista qui a vu le monde chrétien reconquérir les royaumes musulmans de la péninsule Ibérique.
L'émission se termine sur une réflexion sur le sens de l'histoire.
Henri Guillemin s’attelle ici à renverser la légende autour de l’identité supposée de Voltaire et de Rousseau dans la préparation de la Révolution Française, et relève l’inimitié terrible qui opposa Voltaire et les encyclopédistes à Rousseau.
Il retrace ensuite la vie de Rousseau, en décrivant ses errances et ses expériences.
Henri Guillemin déploie ici un panorama vigoureux et magistral sur la question de Dieu.
Cette conférence trouve son origine dans le trouble qu’il ressent face à la chute de la pratique du christianisme dans le monde : la foi semble reculer devant la science.
Il parcourt donc les siècles qui nous séparent de Jésus jusqu’à aujourd’hui, à travers les écrits de philosophes, d'écrivains, de biologistes et de théologiens pour essayer de comprendre d’où nous vient la connaissance intuitive qui nous pousse à prononcer ce "mot si difficile et dénaturé de Dieu".
Il s’interroge aussi sur les chances du christianisme dans le monde d’aujourd’hui et ne se prive pas de remettre en question l’institution catholique, dont le dogme n’est pas immuable.
Sa conclusion est formelle : "Tout se passe en fait en nous".
Que reste-t-il aujourd'hui de la théologie de la libération en Amérique Latine ?
Comment comprendre son évolution ? Peut-on en décéler l'influence hors de sa sphère d'origine ?
Le succès politique actuel d'un grand nombre de gouvernements de gauche dans cette région du monde est un premier élément de réponse.
Textes et références à l'appui, Guy Rachet prouve que sur le socle des Celtes, Germains, Slaves, Latins, Hellènes s'est épanouie une civilisation novatrice et libératrice. Il atteste que le Moyen Âge européen n'a jamais été la période obscure et barbare que d'étranges "europhobes" ont professée, qu'il n'y a jamais eu de rupture avec la tradition gréco-romaine, et que, contrairement à l'islam dont le Coran a toujours été aux fondements de l'enseignement, celui des clercs du Moyen Âge était établi avant tout sur la connaissance des auteurs latins dits "profanes".
Il est patent que c'est à la Grèce que l'Europe doit ce qui la distingue dans le concert des peuples et des nations.
Entretien mené par Emmanuel Ratier.