L'Empire n'a jamais pris fin. Avec Pacôme Thiellement sur Blast.


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2023

Le roman national ment. L'identité française ne résulte pas de l'alliance de la bravoure gauloise et de l'administration romaine, le tout couronné par la bonté chrétienne. Pas seulement. Non seulement la France n'a pas seulement été gauloise et romaine, mais la France n'a pas seulement été chrétienne. Le roman national ment. Par omission. Par oubli.
Pacôme Thiellement fais l'exégèse de notre histoire sur ce territoire que nous nous sommes habitués à appeler la France. Celle-ci est subjective, et même très subjective, même l'exposé est aussi rigoureux que possible possible. Alors, comme dirait l'autre, si vous n'aimez pas cette Histoire de France, écrivez la vôtre.

L'Inexploré. Avec Pierre Legendre à l'Ecole nationale des chartes.


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14.10.2019

À l’écart du brouhaha médiatique et des idéologies à la mode, Pierre Legendre trace patiemment, depuis plus de soixante ans, le chemin de l'anthropologie dogmatique. Il revient, en la maison qui l'a accueilli dans ses premières années d'étude des manuscrits médiévaux, l'École des Chartes, pour livrer "à la jeunesse désireuse des lois" le suc de son labeur.
Dans le droit fil de De la Société comme texte (2001) et en résonance avec ses conférences données au Japon en 2004 Ce que l'Occident ne voit pas de l'Occident, dans un style dépouillé, Pierre Legendre révèle ce qui fait tenir debout, enlacés, l'humain et la société.
Et quel meilleur guide que Piero della Francesca pour ouvrir nos yeux à l'invisible ?

Le Christ rouge. Avec Guillaume Dezaunay à la maison diocésaine d'Angoulême.


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10.11.2023

Professeur de philosophie, Guillaume Dezaunay propose une lecture contemporaine des Evangiles, ancrée dans l'actualité, dans la réalité économique, politique et sociale que nous traversons.
Si son livre Le Christ Rouge est empli d'une grande sensibilité spirituelle, il délivre avant tout un message d'espérance, qui parle à tous ceux qui cherchent à faire un pas de côté, pour comprendre sous un angle nouveau les enjeux des décisions politiques actuelles et à venir.

La fin de la violence. Avec René Girard sur TF1.


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1979

Comment expliquer le comportement humain et notamment la violence ? Pour René Girard, le mimétisme d'appropriation serait l'origine du conflit.
Il revient ici sur les interdits, les rites, le désir, les sociétés primitives, le christianisme, la désacralisation de la société moderne et propose, pour l'avenir de l’humanité, une nouvelle lecture des textes évangéliques. 

Émission "Questionnaire", animée par Jean-Louis Servan-Schreiber.

L'évangélisme sioniste et son influence sur la politique américaine au Proche-Orient. Avec Antoine Fleyfel à l'Institut de Recherche et d'études Méditerannée/Moyen-Orient.


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29.02.2020

Si le conflit israélo-palestinien est l'otage d'une pléiade de facteurs alliant histoire et géopolitique, d'autres pressions d'ordre socioéconomique et idéologique exercent une influence déterminante. C'est notamment le cas du puissant lobby sioniste chrétien aux États-Unis. S'ils puisent leur discours dans une théologie à fortes implications politiques, les sionistes chrétiens ne se reconnaissent pas dans un seul courant évangélique mais garantissent tous un soutien quasi inconditionnel et des plus efficaces à l'Etat israélien de la part de Washington.
C'est le théologien et philosophe franco-libanais Antoine Fleyfel qui revient sur les origines, la structuration et les enjeux de ce courant hétéroclite qui voit dans la création de l'Etat d’Israël une réalisation des prophéties bibliques et qui compte aux Etats-Unis plus de 100'000 pasteurs pour 40 millions d'adeptes.

Autobiographie philosophique. Avec Pierre Magnard sur Radio Courtoisie.


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2014

Entré en khâgne pour y devenir traducteur de Virgile et d'Homère, Pierre Magnard reçut de Jean Beaufret l'interpellation de Heidegger, qui fit vaciller ses certitudes et une certaine manière d'être chrétien. Ce vacillement le conduisit vers Pascal, dont l'angoisse colore la foi d'une manière inoubliable, lequel Pascal le conduisit à Montaigne, ami de toute une vie. Deux figures en miroir entre lesquelles il lui parut urgent de ne jamais choisir, et auxquelles il consacra beaucoup de son industrie, comme à ces philosophes de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance que Char eût dit des Matinaux.
Un humanisme faisant l'épreuve du néant en l'homme et du silence de Dieu était possible, dont Maître Eckhart et Nicolas de Cues montrent le chemin ; un christianisme aussi, fondé non sur l'usage d'une raison dogmatique mais d'une raison joueuse, laquelle, tout en sachant que c'est le coeur qui lui donne ses principes, se déploiera en toute liberté.
Nous voici donc conté le chemin d'un philosophe, professeur émérite en Sorbonne, jusqu'à la couleur du matin profond...

Émission "Le monde de la philosophie", animée par Philippe Nemo.

Sécurite, territoire, population. Avec Michel Foucault au Collège de France.


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1978

Ce cours marque un tournant dans le développement de la recherche de Michel Foucault. Partant du problème du bio-pouvoir, introduit à la fin du séminaire Il faut défendre la société il se propose d'étudier la mise en place, au XVIIIe siècle, de cette nouvelle technologie de pouvoir, distincte des mécanismes disciplinaires, qui a pour objet la population et entreprend de la gérer à partir de la connaissance de ses régularités spécifiques. Technologie de sécurité indissociable – telle est la thèse originale que formule ce cours – du libéralisme comme rationalité gouvernementale fondée sur le principe du "laisser faire".
Cette analyse fait apparaître l'importance de la notion de "gouvernement". C'est pourquoi Michel Foucault choisit rapidement de resituer sa problématique dans le cadre d'une histoire de la "gouvernementalité". Coup de théâtre théorique, par lequel il déplace soudain l'horizon du cours : non plus l'histoire des dispositifs de sécurité, qui passe provisoirement au second plan, mais la généalogie de l'État moderne, à travers les procédures mises en œuvre, en Occident, pour assurer le "gouvernement des hommes".
Deux moments essentiels sont alors étudiés : l'invention tout d'abord, par le christianisme, d'un nouveau type de pouvoir, étranger à la tradition gréco-romaine, prenant en charge les hommes pour les conduire individuellement vers leur salut ; la formation, ensuite, d'une "gouvernementalité" politique, aux XVIe-XVIIe siècles, qui inscrit la conduite des individus dans l'exercice du pouvoir souverain.
Du pastorat chrétien au gouvernement selon la raison d'État, c'est ainsi la double face, individualisante et totalisante, de la rationalité politique dont procède l'État moderne qui se trouve dévoilée. Il devient possible, à partir de là d'analyser le statut de la liberté au sein de la gouvernementalité libérale née au XVIIIe siècle.

Conversations : Jean-François Gautier répond aux questions de Paul-Marie Couteaux sur TV Libertés.


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02.2020

C'est à la découverte d'un personnage aux multiples facettes que nous partons : Jean-François Gautier, rédacteur à la revue Éléments, docteur en philosophie. Musicologue reconnu notamment pour son apport sur Palestrina et Debussy, il est aussi un penseur de la Nouvelle Droite qui représente un important courant de pensée en France.
Acteur de la reconquête culturelle, Jean-François Gautier n'est pas seulement philosophe. Il est aussi un homme de sciences : il est un des fondateurs de l'étiopathie à laquelle il a consacré de nombreux ouvrages. Jean-François est plus qu'un touche à tout : il brille dans tout.
Rencontre avec une personnalité qui possède un regard éclairant sur les événements de ce monde. À méditer !