Misère du nietzschéisme de gauche (Foucault, Deleuze, Onfray). Avec Aymeric Monville au Café marxiste.


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16.12.2023

C'est à l'occasion de la nouvelle édition de son livre Misère du nietzschéisme de gauche, de Georges Bataille à Michel Onfray que l'essayiste et fondateur des éditions Delga Aymeric Monville vient nous parler de l'étonnant Nietzsche !
Andler, Palante, Blanchot, Camus Bataille, Deleuze, Foucault, Derrida, furent autant de grands prêtres d'un culte devenu religion officielle : le "nietzschéisme de gauche". Passé dans les mœurs modernes, ânonné par les managers, les magazines télévisés, les hommes politiques autant que par Michel Onfray, ce retour de Nietzsche par la gauche autorise le consensus irrationaliste, individualiste et anticommuniste, de la "gauche morale" à la réaction. Ce recyclage philosophique a un but : détruire au sein de la gauche le matérialisme des Lumières et in fine l'ensemble de la philosophie issue du marxisme et du mouvement ouvrier.
Comment comprendre cette postérité extravagante du solitaire de Sils-Maria ? Aymeric Monville revisite avec acuité cette réception si particulière de Nietzsche en France.

La Russie sans oeillères. Avec Aymeric Monville à Nice.


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06.08.2022

La censure de l'ensemble des médias russes, phénomène qui n'avait pas d'équivalent en France depuis au moins la guerre d'Algérie, nous ramène au temps des ciseaux d'Anastasie de la guerre de 14, des "bobards" pour l'arrière et de la propagande de guerre, alors que c'est précisément dans ces temps critiques que nous aurions le plus besoin d'informations.
Aymeric Monville nous aide à porter un regard critique sur nos médias dominants et rétablir les faits concernant la Russie actuelle, la russophobie, la guerre en Ukraine, ses origines, les sanctions qui se retournent contre nous-mêmes, le tournant monétaire, politique, géopolitique actuel.
Pourtant, il ne donne pas en exemple le système politique ayant Vladimir Poutine à sa tête. Il n'est pas pro-russe, il est pro-vérité. Il ne prône aucune guerre mais rappelle, comme le disait Goya que "le sommeil de la raison enfante les monstres" et que, plus que jamais, nous avons besoin d'analyser et de comprendre.

Une conférence organisée par la fédération de la jeunesse communiste de France des Alpes-maritimes.

Pourquoi Marx a raison : Antoine Vatan répond aux questions d'Aymeric Monville.


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2022

Après un parcours tout à fait classique qui l'a mené à l'agrégation d'économie, Antoine Vatan a ressenti le décalage immense existant entre une théorie formelle et le réel des rapports économiques. C'est alors qu'il est progressivement revenu à Marx afin de résoudre cette contradiction !
Crises économiques, exploitation, caractéristiques de l'état, rôle de la classe ouvrière, baisse tendancielle du taux de profit : deux cents ans après sa naissance et à l'heure de la mondialisation, ses analyses restent ce qu'il y a de plus solide pour comprendre l'histoire, la dynamique et le destin du capitalisme.

URSS, une histoire renouvelée depuis l'ouverture des archives. Avec Aymeric Monville au café marxiste à Paris.


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17.04.2022

Depuis l'ouverture des archives après la fin de l'Union soviétique, l'histoire soviétique ne peut plus décemment se faire sur le mode de la propagande de guerre à laquelle nous avait habituée la guerre froide.
Aymeric Monville, éditeur de nombreux livres d'histoire en ce domaine et auteur d'un ouvrage de synthèse sur la question, aborde différents historiens qu'il a publiés : Viktor Zemskov, premier historien à être allé dans les archives et vis-à-vis duquel toute la recherche en soviétologie a toujours été tributaire ; Marc Tauger qui a considérablement enrichi notre vision de l'agriculture soviétique ; ou encore Grover Furr et d'autres auteurs qui nous donnent une vision renouvelée du rapport Khrouchtchev ou encore des procès de Moscou.
À l'heure actuelle où notre état-major prétend préparer la France à une "guerre de haute intensité" contre la Russie – car sinon contre qui d'autre ? –, puisse ces travaux renforcer la compréhension mutuelle entre Russes et Français, aujourd'hui comme hier mise à mal par les tambours de guerre et les marchands de canons.

Le profit contre la science : pour une épistémologie post-Covid. Guillaume Suing répond aux questions d'Aymeric Monville.


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02.2022

La déferlante médiatique anti-chinoise ne peut plus masquer ce que la gestion de la crise sanitaire nous enseigne sur le terrain : la Chine a démontré sa supériorité technique, logistique, politique, mais aussi scientifique sur un Occident en perte de vitesse. Partant d'une "analyse concrète de la situation concrète", comprendre cette gênante évidence nous impose d'identifier de quels processus de fond et de long terme cette crise est l'étincelle révélatrice.
Celle-ci expose les effets d'un sabotage libéral de la santé publique, de l'investissement public dans la recherche, notamment pharmaceutique : ce sont des symptômes du recul des forces productives dans le mode de production capitaliste-impérialiste. Elle révèle parallèlement le niveau de manipulation des masses qu'atteignent nos démocraties bourgeoises, de moins en moins capables, politiquement, de sauver les apparences.

Le Vol de Piatakov. Avec Aymeric Monville au café marxiste à Jussieu.


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17.11.2021

Lors du procès de Moscou de janvier 1937, Guéorgui Piatakov, vice-ministre de l'Industrie lourde soviétique de 1932 à août 1936, a reconnu avoir pris en secret un avion à Berlin en décembre 1935, avec l'aide des hitlériens au pouvoir, pour atterrir quelques heures plus tard en Norvège et rencontrer tout aussi secrètement Trotsky dont il prétendait être, depuis la seconde moitié de 1931, un partisan caché et une "taupe" habile, solidement établie au plus haut niveau de l'appareil économique de l'Union soviétique stalinienne.
Piatakov a-t-il dit la vérité sur les événements de décembre 1935, ou était-ce là le fruit d'une horrible machination du pouvoir soviétique à propos d'un prétendu voyage et d'un entretien avec Trotsky n'ayant jamais eu lieu ? Sommes-nous en présence d'un sinistre complot contre non seulement l'innocent Piatakov mais aussi Karl Radek, un autre accusé au procès de janvier 1937, et surtout Trotsky, faussement accusé, par contumace, d'être devenu un "laquais de Hitler" ?
En réalité, c'est à partir de sources et de documents anti-staliniens incontestables, à commencer par les archives de Trotsky à Harvard, qu'est apparue récemment une série de révélations retentissantes qui prouvent de manière concluante la collaboration directe entre les nazis au pouvoir et Trotsky. En particulier, et à l'encontre des théories encore en vigueur sur l'impossibilité pratique du vol, il est maintenant certain qu'en décembre 1935, Piatakov s'est bien envolé avec l'aide des fascistes allemands pour une rencontre clandestine avec Trotsky, avec qui il eut une confrontation dramatique, précisément sur la question d'une alliance tactique avec les nazis.
Les livres d'histoire sur les années 1930 et 1940 devraient donc être largement réécrits, ce qui ne peut avoir que des répercussions évidentes sur la gauche contemporaine...

Le totalitarisme, concept écran : Victor Sarkis répond aux questions d'Aymeric Monville.


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05.2021

Il est aujourd'hui admis que le "système totalitaire" a prétendu, au XXe siècle, réaliser les lois de la nature dans le nazisme ou accomplir les promesses de l'histoire avec le stalinisme. Avec le totalitarisme moderne, l'idéologie se fait fort de donner un sens aux événements, elle en fournit une explication sans faille.
Le professeur de philosophie Victor Sarkis revient ici en détails sur la notion de "totalitarisme" pour en montrer les manquements et les aveuglements, produits d'un concept à l'abstraction peccamineuse.

Sur l'historiographie de la période stalinienne. Avec Aymeric Monville pour le Cercle Universitaire d'Études Marxistes.


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11.2020

L'histoire de l’Union soviétique – si elle mérite encore le nom d'histoire – se caractérise dans notre pays par l'absence de débat contradictoire. Le consensus politique veut que la droite attaque Staline comme incarnation-repoussoir de tout système socialiste et la gauche, comme symbole du fourvoiement de nobles idéaux. Imperturbablement donc, les opérations de propagande se succèdent sur le mode du film d'horreur, du Tyran rouge à l'Ombre de Staline et ce, jusqu'à l'eschatologique Apocalypse Staline.
L'actuelle réactivation des vieux "bobards" colportés par la guerre froide vise manifestement à exclure les communistes de l'espace public. Elle entre néanmoins en contradiction avec la tendance actuelle, liée à l'ouverture des archives de l'URSS, qui fait litière d'un certain nombre de légendes noires.
Étayée par une proximité avec de nombreux chercheurs et fruit d'une activité éditoriale concernant l'Union soviétique de près de quinze ans, le travail d'Aymeric Monville n'est pourtant pas dépourvue d'un esprit polémique et partisan. Mais quand le Parlement européen n'hésite plus, désormais, à décréter une équivalence entre nazisme et communisme, n'est-ce pas plutôt cette apparente "impartialité", indifférente à ce que Hitler ait gagné ou non en 1945, qu'il conviendrait d'interroger ?