Lui est ingénieur agronome et spécialiste en microbiologie du sol. Elle est maître en sciences et diplômée en œnologie. Claude et Lydia Bourguignon ont créé, en 1990, le laboratoire d'analyses microbiologiques des sols, le LAMS. Un laboratoire indépendant qui réalise des analyses pour des agriculteurs, des vignerons, des éleveurs, des collectivités locales… Plus de 15'000 ont déjà été menées à travers le monde. Avec un objectif : mieux connaître les sols pour ensuite les gérer de façon plus durable et en respectant l’environnement.
Considérés comme les spécialistes mondiaux des sols, ils nous rappellent ici leur importance pour notre santé et notre approvisionnement alimentaire.
L'air du temps est à l'écologie et on peut s'en féliciter. Mais si tout le monde parle de communion avec la nature, de changements majeurs dans nos modes de production et de consommation, personne ne donne une définition précise de ces termes et le flou s'empare du débat public.
La transition écologique devient le prétexte à une écologie verbeuse, quand elle n'est pas punitive pour les plus faibles qui se retrouvent taxés indûment et qui finissent par se révolter comme nous l'ont montré les gilets jaunes.
Philippe Murer nous présente une méthode simple dans un programme détaillé pour faire une transition respectueuse de notre environnement, restauratrice de nos territoires, valorisante pour nos emplois et protectrice de l'avenir de nos enfants.
De l'agriculture bio à la crise de l'éolien, son travail propose des objectifs (comme le 100% bio) à travers une lecture thématique et accessible des grands problèmes écologiques (obsolescence programmée, artificialisation des sols, fin des énergies fossiles). Loin du capitalisme vert comme du catastrophisme incapacitant, ce programme nous montre le visage d'une écologie réconciliée avec le peuple et ambitieuse pour l'avenir.
Des premières aires naturelles protégées (zapovedniki) en 1918 jusqu'au plus grand plan d'agroforesterie au monde en 1948, avant que Nikita Khrouchtchev ne s'aligne sur le modèle intensif américain dans les années soixante, c'est toute une écologie soviétique qui fut jadis raillée par les premiers zélateurs occidentaux de l'agriculture "chimique".
Cette "préhistoire dogmatique", pourtant riche d’enseignements pour l'époque actuelle, est aujourd'hui totalement passée sous silence, y compris dans le discours écologiste contemporain, "décroissant", volontiers malthusianiste, et concrètement incapable de participer au renversement du seul véritable responsable de la destruction barbare de notre environnement : le capital.
De même, les efforts de l'écosocialisme, très en vogue aujourd'hui, pour tenter une nouvelle "rénovation" du marxisme, s'accompagnent d'une étrange omertà sur l'indiscutable avant-garde cubaine en matière d'agro-écologie. Sans doute par aversion pour une question indissociable de la protection de l'environnement, à Cuba comme ailleurs : celle de la souveraineté nationale.
On l'aura compris, Guillaume Suing, agrégé de biologie et spécialiste de l'histoire de la biologie, nous montre que sur la question de l'écologie et du marxisme, tout est à revoir.
Les dangers de l'alimentation moderne représentent une gigantesque menace. Aussi bien pour notre santé que pour notre environnement. Et si la prise de conscience tarde encore à se généraliser, on peut heureusement compter sur quelques coups de gueules salutaires pour l'accélérer, en témoigne cet entretien avec Périco Légasse.
Journaliste et critique gastronomique, il est l'un des grands spécialistes de l'alimentation. Sa passion, ses connaissances et sa colère captent aussitôt notre attention...
Pour ce grand entretien, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique et géopolitique de janvier 2018.
Une analyse où les actualités nationale et internationale sont passées au crible de l'intérêt français souverain.
PARTIE 1 :
- Actualité du Cercle Aristote
POLITIQUE INTERIEURE
- Notre-Dame-des-Landes
- Réforme du BAC, réforme de l'enseignement
- L'état du souverainisme en France
- L'obligation vaccinale
- Harcèlement sexuel et le renversement de la charge de la preuve
- Censure de Céline et de Maurras et épuration de la culture française
- Le délire des Fake news
PARTIE 2 :
POLITIQUE EXTERIEURE
- La question Kurdes
- Élection anticipée vénézuélienne
- Que faire en cas d'explosion sociale en Algérie ?
- Perspective d’une alliance militaire latine et méditerranéenne
- La France doit-elle s’engager dans la nouvelle route de la soie ?
- Hypothèse d'un contre axe France/Grande-Bretagne/Sud de l’Europe
- Le retour de Berlusconi
- Les enjeux pour la formation du gouvernement Allemand
- L'obligation des pesticides dans le Bio
- Macron en Chine
- Libre-échangisme et partenariat économique UE/Japon
- La réforme fiscale de Trump et la crise systémique à venir
- L'avenir de l’Euro à court terme.
- Doctrine : Chaban-Delmas
- Disparition de Dolorès O'Riordan chanteuse de The Cranberries
- Digression sur la sortie du film Les heures sombres consacré à Winston Churchill
- Hommage à Daniel Lindenberg et Christian Malis
L’industrialisation du vivant en agriculture date du XIXe siècle, siècle positiviste, résolument confiant dans les techno-sciences et les promesses de maitrise qu’elles comportaient. On y retrouve la première intervention de biologiste sur les levures de bières pour les standardiser et uniformiser les produits. Le développement des colonies a également été moteur de premiers essais de mécanisation, dont les logiques seront ensuite rapatriées en métropole.
Face à ce mouvement, des organisations néoluddites tentent de développer une autre technique. C’est le mouvement de l’agriculture biologique avec son rapport différent au sol et au vivant. C’est le mouvement des semences paysannes, qui refuse la simplification et le contrôle génétique par les industries. C’est enfin l'Atelier Paysan et son travail sur la souveraineté technologique des paysans, qui permet de s’autonomiser en se réappropriant collectivement des savoirs autour de l'outil de travail des fermes.
Les ravages de la mondialisation conduisent les citoyens à rechercher des moyens de peser sur l'évolution de la société. Leur consommation en est un. À la fin des années 1990, le concept de commerce équitable conquiert le grand public avec un produit-phare, le café. Très vite, tout produit se prête à sa version «"équitable", l'équitable devient tendance. C'est un petit business qui monte.
Son concept repose sur un triple engagement, celui des producteurs et des consommateurs arbitré par de nouveaux intermédiaires, les "acteurs" de l'équitable : les consommateurs paient "un peu plus cher" un produit acheté à un prix supérieur aux cours mondiaux pour assurer un revenu décent aux petits producteurs du Sud. Les acteurs veillent au respect des normes sociales et environnementales.
Qu'en est-il de la promesse que les uns et les autres se font ? Les organisations relais et entreprises qui font de l'équitable tiennent-elles leurs engagements ? Qui est vraiment gagnant ?
Répondre à ces questions, c'est éclairer d'un jour cru un aspect que certains "commerçants de la bonne conscience" aimeraient tenir secret. Initié par le militantisme citoyen, largement instrumentalisé par les bureaux de marketing, le commerce équitable a été récupéré par les marchands d'illusion. En se donnant à la grande distribution et à quelques transnationales en quête d'honorabilité, les adeptes de la marchandisation de l'équitable ont ouvert la boîte de Pandore.
Christian Jacquiau, qui a mené l'enquête pendant plus de deux ans, nous invite dans l'arrière-boutique d'un secteur méconnu et nous dévoile les dérives et abus commis au nom de l'équitable.
Partants de la situation dramatique où se trouve aujourd’hui la France, entre crises économique et identitaire, faillites financière et éthique, ensauvagement et submersion migratoire, Laurent Ozon et Emmanuel Ratier évoquent l’avenir et les conséquences qui ne peuvent que découler d’une telle catastrophe voulue et organisée par nos chères "élites".
Compte tenu de l’emballement toujours possible des évènements économiques et géopolitiques aux niveaux européen ou mondial, Laurent Ozon travaille à des solutions pragmatiques à même de rendre au peuple français sa souveraineté, notamment en matière d’écologie et d'économie. Il prône également la remigration vers leurs pays d’origine des populations allogènes qui ne se sont pas intégrées dans le creuset français.
Une discussion prospective et positive passionnante, à même de nous permettre de mieux appréhender les années qui s’annoncent, et qui risquent fort d’être décisives.